33E Dimanche Du Temps Ordinaire Année C 2017
En rester à cet horizon de la vie reçue et partagée qu'offre la parabole, pour stimulant qu'il soit, nous laisse encore au seuil de la compréhension de cette dernière. Il nous faut en traverser certains écueils pour mesurer les combats requis et les joies promises. D'abord, la parabole, surtout dans notre contexte de crise économique, pourrait résonner comme un appel à la performance: 100% de rentabilité, tel serait l'éloge du maître! De manière sournoise, nous pourrions croire que même avec Dieu, il s'agit d'être efficace et productif. Figuier | Tags | Carrefour Kairos - Site personnel d`Hermann Giguère. Cela peut engendrer de l'orgueil satisfait chez les uns, une insatisfaction accablée chez beaucoup d'autres, du volontarisme et une certaine solitude (moi face à Dieu) chez les uns et les autres. Le mot « talent » est d'ailleurs ambigu. Dans l'évangile, il ne désigne qu'une mesure monétaire, alors qu'en français, héritage de notre parabole, il a la nuance de dons plus ou moins exceptionnels. Ce n'est pourtant pas de cela dont il s'agit: les talents dont nous parlons ne sont pas nécessairement talentueux.
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33E Dimanche Du Temps Ordinaire Année C 2019
De plus, ils se battent pour les préséances, les honneurs, les premières places sur la liste des donateurs ou même dans les dîners… Leur vie quotidienne et leurs relations humaines sont bien souvent empoisonnées par des vanités et des susceptibilités très puériles. Avec cela, ils sont avares, rapaces, impitoyables et sans cœur quand il s'agit de leurs sous… Et tant pis pour la justice… Ils sont même capables de s'enrichir au détriment des plus pauvres. L'argent n'a pas d'odeur. Mais il n'y a pas que les scribes qui ont besoin de mise en garde et d'examen de conscience… Les croyants pratiquants les plus généreux de leurs biens temporels ne doivent pas se faire trop d'illusions sur la qualité de leur générosité… Voyez, dit Jésus, beaucoup de gens riches donnent de grosses sommes, des billets bleus, des billets verts… C'est très bien. Méditation du 33e dimanche ordinaire : « j’ai eu peur ! » – CathoLink. Mais ils ont puisé dans leur superflu. Voyez cette pauvre veuve, et donc, à l'époque, sans traitement, sans pension, sans travail, sans indemnité. Elle est, au temps de Jésus, le symbole de la faiblesse, de la solitude, de l'insécurité.
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L'Évangile nous rapporte un discours de Jésus à Jérusalem. Il nous parle de guerres, de famines et de catastrophes naturelles: "Le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière et les puissances des cieux seront ébranlées" (vv 24-25). Il faut savoir qu'à l'époque de Jésus, le soleil, la lune et les étoiles étaient des dieux auxquels on rendait un culte. Avec Jésus, c'est fini: il a vaincu le mal; le ciel est comme nettoyé. Nous devons donc recevoir cet Évangile comme une bonne nouvelle. Le point central de ce discours c'est la personne même de Jésus, sa mort, sa résurrection et son retour à la fin des temps. Un jour viendra où nous nous trouverons face à lui. Nous nous y préparons chaque jour en vivant le présent et en construisant notre avenir avec sérénité et confiance. Il est hors de question d'avoir peur. Dans un monde bousculé qui vit des situations de détresse, le Seigneur nous assure de sa présence. 33e dimanche du temps ordinaire année c 2015. Il a vaincu le mal. "Rien ne peut nous séparer de son amour. " La parabole du figuier qui bourgeonne est un signe que l'été est proche.
33E Dimanche Du Temps Ordinaire Année C 2020
Mais qui aurait pu imaginer que Dieu qui se fait homme s'intéresse à ce point aux fragilités de ce monde? « Je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité » (Jn 18, 37) Alors le Concile Vatican II a voulu souligner avec force cette présence dans le monde et au plus fragile. Dans les documents de Vatican II, la Constitution pastorale sur l'Église dans le monde de ce temps ( Gaudium et Spes) souligne l'étroite solidarité de l'Église avec l'ensemble de la famille humaine. Au n°1 « Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n'est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur. » 7 décembre 1965. 33e dimanche du temps ordinaire année c 2019. Le CCFD était né juste avant en 1961, mais déjà auparavant le Secours Catholique en septembre 1946 avec l'abbé Jean Rodhain se tournait vers les fragilités de notre monde. Je ne sais pas si vous vous souvenez de l'année Diaconia, il y a déjà cinq ans.
33E Dimanche Du Temps Ordinaire Année C 2015
Cette parabole nous parle de tous les bourgeonnements que nous pouvons observer: c'est le fleurissement du partage, de la tendresse, du pardon. C'est ce qui se passe quand des chrétiens vivent la solidarité et le partage en lien avec le Secours Catholique. Tous ces gestes sont le signe d'un monde nouveau qui nait. C'est lui qui est à notre porte. Il est notre présent et notre avenir. Nous n'oublions pas ce que nous répétait souvent le saint pape Jean-Paul II: "N'ayez pas peur…" Oui, n'ayons pas peur car le Seigneur est là à nos côtés. Il nous accompagne toujours. Il s'élève contre les faux prophètes, contre les voyants qui prévoient la fin du monde proche. 33e dimanche du temps ordinaire année chez. Il est à nos côtés et il marche avec nous. Il n'a jamais cessé de nous aimer. Il veut nous détourner de la curiosité pour les dates, les prévisions, les horoscopes. Ce qui est premier, c'est d'accueillir la présence de Dieu et de nous laisser guider par son Évangile. Nous vivons une époque qui connaît beaucoup de catastrophes naturelles et morales.
Bien plus: il les invite à entrer dans sa joie. Il est clair que ce n'est pas une attitude de « Maître »: on voit mal en quoi le succès de ses serviteurs serait pour lui un motif de réjouissance s'il se trouve dépouillé de son bien. A moins bien sûr que ce soit au profit de ses héritiers, c'est-à-dire de ses propres fils. Rien dans la parabole ne nous permet de dire que le Maître avait moins de sympathie pour le troisième serviteur. Le fait qu'il ne se voit confier qu'un seul talent n'est pas un argument: chacun a reçu « selon ses capacités », et le serviteur qui a fait fructifier deux talents reçoit la même récompense que celui qui a doublé les cinq talents. Le 32e dimanche du temps ordinaire B(6) – francoisassise. Il est clair que les serviteurs ne sont pas jugés sur leur efficacité, mais sur leur fidélité. Or le dernier serviteur n'a pas du tout la même attitude intérieure que ses collègues par rapport à son Maître. Loin de lui faire confiance, il se défie de lui, en a peur et ne voulant courir aucun risque, il n'entreprend rien pour faire fructifier le talent qui lui a été confié.
Folie, parce que ne pas tout donner, c'est ne jamais donner assez. Folie, parce que celui qui possède sans être généreux, est pauvre. Les scribes, parfois, font semblant de prier. Ils aiment parfois jouer les importants et souhaitent être les mieux placés au Temple et à la table du festin. Les veuves symbolisaient la fragilité et la vulnérabilité. Le contraste est frappant. D'un côté, ces scribes, ces hommes, qui ont la connaissance, la richesse, le prestige, l'autorité religieuse. De l'autre, une veuve démunie qui est dans la radicalité de l'évangile. Si elle dépose deux piécettes, c'est parce qu'elle veut soigner son être et non son paraître. Elle pose des gestes qui donnent sens à la vie. Nous agissons parfois dans le domaine du paraître dans notre monde d'hyperconsommation et d'individualisme. Tout nous pousse à la consommation, au cumul des biens, au surplus, à l'abondance. Notre regard est déformé, tordu. Nous ne savons plus discerner l'essentiel de l'accessoire, le bon du mauvais.