Recherche "Marches Esclaves Guadeloupe" Dans Le Magazine Trimestriel Destination Guadeloupe
Aujourd'hui, dans un devoir de mémoire, on historicise les objets du site pour entretenir la mémoire de l'esclavage. À titre d'exemple, des plaques rendant hommage aux différentes ethnies africaines sont apposées sur l'escalier. Le monument à la liberté de 1848, célébrant la deuxième et définitive abolition de l'esclavage, est le plus ancien. Il a été érigé au-dessus des Marches, derrière l'église, et contribue, en majeure partie, à la dénomination discutée de « Marches des esclaves». À leur demande, les historiens interrogés ont refusé d'être cités du fait, peut-être, de la polémique que génère leurs points de vue. Les Ethnies Gravées Sur les marches, des plaques rappellent les noms des différentes ethnies africaines. Yorubas (peuple du sud-ouest, Nigéria, Togo, Bénin), Congos (peuple d'un ancien royaume de l'embouchure du fleuve du Congo), Ibos (sud-est du Nigéria), Ouolofs (Nigéria, Sénégal et Congo), Peuls (dans la partie occidentale de l'Afrique) et Bamilékés (peuple à l'ouest du Cameroun).
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« La seule mention que nous possédons nous vient d'un curé de la paroisse évoquant une édification en 1853 », assure l'un d'eux. Soit cinq ans après l'abolition de l'esclavage. D'autre part, toujours selon les historiens, la structure témoigne d'un fait unique dans le département. Le glissement du bourg vers l'est, sur un plateau où se trouvait déjà l'église. « C'est d'ailleurs la seule paroisse de Guadeloupe qui ne regarde pas dans le sens de son bourg actuel. » Au XIXe siècle, le bourg longeait le petit canal et concentrait toutes les activités économiques (commerces, artisanat, marché). Petit-Canal était alors une place forte. « Ces marches étaient le moyen d'accéder au plateau. Elles ont été créées dans un but utilitaire qui n'est autre que l'accès à l'église. » Le site «Marches des esclaves » est, au fil du temps, devenu un espace mémoriel avec une concentration de monuments de différentes époques évoquant des moments marquants de l'histoire de la Guadeloupe. Le monument à l'esclave inconnu, qui commémore la première abolition de l'esclavage en 1794, le djembé (instrument de musique africain) qui s'impose par sa taille entre les marches et le port et le buste du colonel Louis Delgrès aux pieds des marches.
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- Une statue du buste de Louis Delgrès, figure emblématique de la lutte antiesclavagiste. Lors de la bataille de mai 1802, il a préféré se donner la mort avec 300 de ses hommes plutôt que capituler. On lui doit le célèbre « Vivre libre ou mourir ». - Une fresque qui représente Solitude, aussi appelée « mulâtresse Solitude ». Figure célèbre également, elle a fui la servitude pour rejoindre une communauté de marrons établie dans la ville de Goyave puis s'est battue aux côtés de Delgrès mais a été capturée. Ses bourreaux ont attendu le lendemain de son accouchement pour la mettre à mort par pendaison, le 2 novembre 1802. Un roman d'André Schwarz-Bart raconte son histoire. - L'ancienne prison des esclaves située non loin des marches. *** ENGLISH *** In this video, we present you a high place of memory around the slave trade and slavery in Guadeloupe. Each year, the site of the Slaves' Stairs is highlighted during the commemoration of the abolition of slavery which took place in May 1848 (definitive abolition).
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Mais cela amène une découverte du territoire différente. » Sur place, le message à propos de ce sujet sensible n'est pas encore audible par tous. « Il faut bien avoir à l'esprit qu'il y a eu une injonction à l'oubli en 1848, au moment de l'abolition, décrypte-t-il. L'idée dominante, c'était l'assimilation. Encore aujourd'hui, il y a des gens qui n'ont pas envie de parler et préfèrent regarder vers l'avenir. » Lui estime qu'il faut « expliquer les faits plutôt que les cacher » et « faire acte de pédagogie ». « Cette histoire est très complexe, elle n'est pas linéaire », rappelle-t-il. Mémorial à Louis Delgrès, figure de la lutte pour la liberté, qui a donné son nom au fort surplombant Basse-Terre, la préfecture de la Guadeloupe. / Odjectif/Stock Adobe Pour appréhender cette complexité, il n'est pas inutile de quitter la Route de l'esclave ouverte par le conseil départemental et de pousser les tourniquets du Mémorial ACTe (Macte), dont la naissance a été voulue, cette fois, par le conseil régional.
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Un chemin asphalté permet d'accéder à la plage de l'Anse Maurice. Sable fin et ombre, la plage est très agréable, avec une eau claire et peu profonde
Au pied des marches, se dresse le buste de Louis Delgrès, qui se battit jusqu'à la mort contre le rétablissement de l'esclavage en 1802. Source FranceAntilles Mardi 16 Juillet 2019 – 06h00