Je Suis Ton Dieu Ton Créateur - Youtube
Si tu savais le don de Dieu, (Je suis ton Dieu ton créateur) [Chant de la communauté de L'Emmanuel] - YouTube
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ESPERE EN MOI Paroles et musique: Communauté de l'Emmanuel (B. Carraud) 1. Vers toi j'élève les yeux, Seigneur, j'ai besoin de toi. Vois, mon âme est tout agitée... Qui donc pourra me sauver? Espère en moi et prends courage! Je suis ton Dieu, ton Créateur, Je t'ai formé à mon image Et je désire ton bonheur. 2. Seigneur, je suis un pécheur Indigne de ton amour. La ténèbre a empli mon cœur, Le mal règne en moi toujours. Toi, mon enfant, tu te condamnes Mais je suis plus grand que ton cœur. Moi, je te fais miséricorde Je suis ton Dieu, ton seul Sauveur. 3. Errant parmi les pécheurs, Perdu loin de toi, Seigneur, Je t'appelle et je crie vers toi. Écoute et entends ma voix. Je suis venu non pour les justes, Mais pour sauver tous les pécheurs Je te retire des ténèbres, Je suis ton Dieu, ton Rédempteur. 4. Je t'aime et je te bénis, Mon Roi, ma force et mon chant, Ton amour me rend à la vie, Seigneur, je suis ton enfant. Espère en moi et prends courage! Je suis ton Dieu, ton Créateur, Je t'ai formé à mon image Et je désire ton bonheur.
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Pourtant Dieu le trouva triste et nu comme lui. Rêveur, il y jeta le feu qui gronde et luit; Alors tout disparut, englouti sous la flamme. Mais quand il renaquit, le monde avait une âme. C'était la vie ardente, aux souffles tout-puissants, Mais confuse et jetée en des êtres pesants Faits de vie et de sève et de chair et d'argile Comme l'oeuvre incomplet d'un artiste inhabile. Monstres hideux sortant de gouffres inconnus Qui traînaient au soleil leurs corps mous et charnus. Se penchant de nouveau, Dieu regarda la terre, Elle tournait toujours sauvage et solitaire. Tout paraissait tranquille et calme; mais parfois Quelque bête en hurlant passait dans les grands bois, D'arbres déracinés laissant un long sillage, Et son dos monstrueux soulevait le feuillage; Elle allait mugissante et traînant lentement Son corps inerte et lourd sous le bleu firmament; Et sa voix bondissait par l'écho répétée Jusqu'au trône de Dieu dans l'espace emportée; Et puis tout se taisait et l'on ne voyait plus Que le flot verdoyant des grands arbres touffus.
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Et ce Dieu souverain, fatigué de son sort, Peut-être en sa grandeur a désiré la mort! Une éternité passe, et toujours solitaire Il voit l'éternité se dresser tout entière! Enfin las de rester seul avec son ennui Des astres au front d'or il a peuplé la nuit; Dans l'espace flottait comme un chaos immonde; De la matière impure il a formé le monde. Depuis longtemps la masse aride errait toujours, Comme Dieu solitaire et dans la nuit sans jours; Mais les astres brillaient et quelquefois dans l'ombre Un beau rayon de feu courant par la nuit sombre Éclairait tout à coup le sol inhabité Cachant comme un proscrit sa triste nudité! < Soudain levant son bras, le grand Dieu solitaire Alluma le soleil et regarda la terre! Alors tout s'anima sous l'ardeur de ses feux, L'arbre géant tordit ses membres monstrueux, La végétation monta, puissante, énorme, Premier essai de Dieu, production informe Et le globe roulant ses prés, ses grands bois verts, Tournait silencieux dans le vaste univers, Balançant dans le ciel sur sa tête parée Et ses hautes forêts et sa mer azurée.
Tout plia sous ses lois, le feu, la terre et l'onde. Mais il marche toujours et depuis six mille ans Rien n'a pu ralentir ses progrès insolents, Et souvent quand il parle, on a cru que la vie Jaillissait du néant au gré de son envie. Mais cet être qui tient la terre sous sa loi, Qui de ce monde errant s'est proclamé le roi; Cet être formidable armé d'intelligence, Qui sur tout ce qui vit exerce sa puissance, Qu'est-il lui-même? Ainsi que ces monstres si lourds Qui furent le dessin des races de nos jours; Que les arbres géants, aux têtes souveraines Dont nous avons trouvé des forêts souterraines, L'homme n'est-il aussi qu'un ouvrage incomplet, Que l'ébauche et le plan d'un être plus parfait; Ira-t-il au néant? Ou sa tâche finie, Montera-t-il au Dieu qui lui donna la vie? Ô vous, vieux habitants des siècles d'autrefois Qui seuls mêliez vos cris au grand souffle des bois, Qui vîntes les premiers dans ce monde où nous sommes, Le dernier échelon, dites, sont-ce les hommes? Vous êtes disparus avec les siècles morts; Si nous passons aussi, que sommes-nous alors?
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