Le Laboureur Et Ses Fils Poésie
Poème: « Le Laboureur et ses Enfants » de Jean de La Fontaine << Liste des poèmes Travaillez, prenez de la peine: C'est le fonds qui manque le moins. Un riche Laboureur, sentant sa mort prochaine, Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins. Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage Que nous ont laissé nos parents. Un trésor est caché dedans. Je ne sais pas l'endroit; mais un peu de courage Vous le fera trouver, vous en viendrez à bout. Remuez votre champ dès qu'on aura fait l'Oût. Creusez, fouillez, bêchez; ne laissez nulle place Où la main ne passe et repasse. Le père mort, les fils vous retournent le champ Deçà, delà, partout; si bien qu'au bout de l'an Il en rapporta davantage. D'argent, point de caché. Mais le père fut sage De leur montrer avant sa mort Que le travail est un trésor. Jean de La Fontaine
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En réalité, le père profite de l'avarice de ses fils pour éveiller leur curiosité et ainsi leur faire connaître les bienfaits moraux du travail. De surcroît, ce jeu d'entreprise pousse ses enfants à collaborer, à unir leurs forces. En fait, le laboureur ne lègue pas un bien matériel à ses enfants, mais un modèle d'instruction, que l'auteur transmet à ses lecteurs. Conclusion Dans cette fable, Jean de La Fontaine a su faire réfléchir le lecteur à la notion de travail, et peut être même le faire adhérer à sa conception du travail proposée par le récit. Pour cela, il a plongé l'histoire dans une atmosphère vive et réaliste qui a permis au lecteur de s'impliquer d'avantage dans sa lecture ou même de s'identifier aux personnages. Tout comme le laboureur a donné une leçon à ses enfants en les faisant travailler, l'auteur veut apprendre au lecteur à voir différemment l'activité de travailler. reconnaissons bien ici Jean de la fontaine qui parvient à transmettre aux lecteurs certaines valeurs morales.
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Nous verrons d'abord, de quelle façon jean de La fontaine donne vraisemblance et vivacité au récit. Puis, nous étudierons comment l'auteur montre que le travail est une activité dynamique et vitale. Enfin, nous traiterons du rapport entre le lecteur et l'auteur qui exploite son histoire pour guider le lecteur dans sa réflexion. Lecture Travaillez, prenez de la peine: C'est le fonds (1) qui manque le moins. Un riche Laboureur (2), sentant sa mort prochaine, Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins. Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage Que nous ont laissé nos parents. Un trésor est caché dedans. Je ne sais pas l'endroit; mais un peu de courage Vous le fera trouver, vous en viendrez à bout. Remuez votre champ dès qu'on aura fait l'Oût. Creusez, fouiller, bêchez; ne laissez nulle place Où la main ne passe et repasse. Le père mort, les fils vous retournent le champ Deçà, delà, partout; si bien qu'au bout de l'an Il en rapporta davantage. D'argent, point de caché. Mais le père fut sage De leur montrer avant sa mort Que le travail est un trésor.
Ainsi le blé produit des grains qui une fois moulus donnent de la farine. Le blé dur est à l'origine de la semoule qui sert à fabriquer les pâtes. Le seigle et l'orge, plantes qui ressemblent au blé, donnent aussi des grains à partir desquels on fait de la farine. Les tiges des céréales sont utilisées comme fourrage et litière pour les animaux de la ferme. Toutes ces plantes poussent dans des pays à climat tempéré. Dans les régions plus chaudes, on peut faire pousser une autre céréale: le riz. L'avoine ne sert pas seulement à nourrir les chevaux. Elle est transformée en flocons pour préparer des bouillies. De même, avec le maïs on peut faire les fameux corn flakes de nos petits déjeuners. On cultive aussi des plantes fourragères, c'est-à-dire des plantes, comme la luzerne ou le trèfle, qui sont utilisées pour nourrir le bétail. Le colza est cultivé pour ses graines que l'on transforme en huile, tout comme le tournesol, facile à reconnaître avec ses hautes tiges surmontées d'une grande fleur jaune d'or, au cœur vert puis noir.