Les Ombres Couperin
01 Compositeurs: François Couperin 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 Compositeurs: François Couperin
Les Ombres Couperin Du
Les Nations, premier ordre "La Françoise": I. Sonade (Gravement - Gayement - Rondement - Gayement - Gravement - Vivement - ir, gracieusement - Gayement) Les Nations, premier ordre "La Françoise": II. Allemande (Sans lenteur) Les Nations, premier ordre "La Françoise": III. Première Courante (Noblement) Les Nations, premier ordre "La Françoise": IV. Seconde Courante (Un peu plus viste) Les Nations, premier ordre "La Françoise": V. Les ombres couperin 3. Sarabande (Gravement) Les Nations, premier ordre "La Françoise": VI. Gigue (Gayement) Les Nations, premier ordre "La Françoise": VII. Chaconne (Modérément) Les Nations, premier ordre "La Françoise": VIII. Gavotte Les Nations, premier ordre "La Françoise": IX. Menuet Les Nations, deuxième ordre "L'Espagnole": I. Sonade (Gravement, et mesuré - Très lentement - Vivement - Doux et affectueusement - Légèrement - Gayement - Air tendre - Vivement et marqué) Les Nations, deuxième ordre "L'Espagnole": II. Allemande (Gracieusement) Les Nations, deuxième ordre "L'Espagnole": III.
De fait, comme les théâtres et les salles de spectacle étaient fermés durant les deux semaines précédant Pâques, il n'était pas étonnant que chanteurs et public retrouvent dans les églises, qui demeuraient les seuls lieux accessibles, les divertissements habituels... Les ombres couperin du. Le clergé était du reste bien conscient de cette situation, dont il ne dédaignait pas de profiter à l'occasion: dans certaines églises les places pour assister à ces offices musicaux étaient payantes! Fidèle à la démarche des Goûts réunis (ceux des esthétiques musicales française et italienne), qu'il illustrera dans son recueil publié en 1724, Couperin nourrit ses Leçons de Ténèbres à cette double influence. Tout au moins pour autant que nous puissions en juger: des neuf Leçons composées entre 1713 et 1715 pour l'abbaye de Longchamp, seules les trois destinées au Mercredi Saint nous sont parvenues, grâce à leur publication en 1714. Les ornementations qui s'appuient sur la lettre hébraïque qui ouvre chaque verset sont brillantes, à l'italienne; mais le corpus, articulé en mouvements autonomes scandés sur un accompagnement orchestral sobre, relève incontestablement du style français.