Nous Autres Civilisations Nous Savons Maintenant Que Nous Sommes Mortelles
« Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles, Valéry. Commentez. Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles.. • Cette phrase est tirée de « La crise de l'esprit », un texte figurant dans les « Essais quasi politiques » publiés dansVariété (Tome I, page 988 des Œuvres en Pléiade). « La crise de l'esprit » est constituée par deux « lettres » originellement parues en anglais dans une revuelondonienne en 1919. La version française paraîtra la même année dans la Nouvelle Revue Française. La phrase citéeest la première phrase de la première de ces deux lettres. • « La crise de l'esprit » paraît au lendemain de la Première Guerre mondiale, guerre qui — outre le fait qu'elleoccasionna plus de huit millions de morts — provoqua une profonde crise de la conscience europé Valéry, cette guerre a montré que la civilisation européenne pourrait sombrer comme l'ont fait dans le passédes civilisations parmi les plus brillantes: «Elam, Ninive, Babylone étaient de beaux noms vagues, et la ruine totale de ces mondes avait aussi peu designification pour nous que leur existence même.
- Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles.
- À la découverte des bases militaires soviétiques abandonnées - Russia Beyond FR
- Nous autres, civilisations, nous savons maintenant... | Citation de Paul Valéry
Nous Autres, Civilisations, Nous Savons Maintenant Que Nous Sommes Mortelles.
23 juin 2019 7 23 / 06 / juin / 2019 11:33 écrivait Paul Valéry. En écho, dernièrement, Amin Maalouf sort un livre dont le titre est: Le naufrage des civilisations. Bienheureux le temps où on pouvait encore écrire civilisation au pluriel. La disparition de l'une n'était pas la disparition des autres. Restait à la part d'espèce humaine, dont la civilisation s'était tarie ou avait été anéantie, la possibilité d'en faire émerger une autre. Surtout, ce n'était pas la disparition entière de l'espèce humaine. Désormais, que la civilisation devenue planétaire, uniforme, univoque, vienne à disparaitre, voici le monde plongé dans les ténèbres. Nous autres civilisations nous savons maintenant que nous sommes mordelles.fr. Mais si ce n'était que cela, il resterait à l'espèce humaine, après un long processus de régénération, d'en proposer une autre. Ces dernières décennies ont été le moment de progrès (scientifiques, techniques, …) tels, et dans de nombreux domaines, que, pour la première fois dans l'histoire de l'Humanité, il nous est donné d'apporter des solutions à des problèmes où, jusqu'ici, cela s'était avéré impossible.
À La Découverte Des Bases Militaires Soviétiques Abandonnées - Russia Beyond Fr
« Les nations ont le sort qu'elles se font. Rien d'heureux ne leur vient du hasard. Ceux qui les servent sont ceux qui développent leur force profonde. » 2628 Édouard HERRIOT (1872-1957), Jadis, tome II, D'une guerre à l'autre, 1914-1936 (1952) Parole d'un radical, célèbre maire de Lyon (1905 à 1957), député (1919 à 1940), plusieurs fois ministre et président du Conseil dans l'entre-deux-guerres. Le choix des chefs, pour le meilleur mais aussi le pire, va déterminer le sort des États et le destin du monde, jusqu'à la prochaine guerre. Nous autres, civilisations, nous savons maintenant... | Citation de Paul Valéry. « Sans doute faut-il incriminer d'abord les institutions qui, d'avance, détruisent les chefs. Nul régime n'aura, autant que le nôtre, usé d'individus plus rapidement. » 2624 François MAURIAC (1885-1970), Mémoires politiques (1967) L'écrivain engagé écrit ces mots en juillet 1933: valse des gouvernements, crédibilité du régime entamée dans l'opinion, d'où ce procès du radicalisme et, de façon plus générale, de la politique sous cette République frappée d'impuissance.
Nous Autres, Civilisations, Nous Savons Maintenant... | Citation De Paul Valéry
Nous, Français, nous savons non seulement que la France est mortelle, mais aussi qu'elle est en train de mourir; et nous connaissons ceux qui ont entrepris cette œuvre de mort. Etienne Dolet