Milly Ou La Terre Natale Resume
Accueil > Littérature > Anthologie > L > LAMARTINE Alphonse de (1790-1869) > Milly ou la terre natale (extrait) vendredi 23 décembre 2011, par Pourquoi le prononcer ce nom de la patrie? Dans son brillant exil mon coeur en a frémi; Il résonne de loin dans mon âme attendrie, Comme les pas connus ou la voix d'un ami. Montagnes que voilait le brouillard de l'automne, Vallons que tapissait le givre du matin, Saules dont l'émondeur effeuillait la couronne, Vieilles tours que le soir dorait dans le lointain, Murs noircis par les ans, coteaux, sentier rapide, Fontaine où les pasteurs accroupis tour à tour Attendaient goutte à goutte une eau rare et limpide, Et, leur urne à la main, s'entretenaient du jour, Chaumière où du foyer étincelait la flamme, Toit que le pèlerin aimait à voir fumer, Objets inanimés, avez-vous donc une âme Qui s'attache à notre âme et la force d'aimer?... Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) Harmonies poétiques et religieuses
Milly Ou La Terre Natale Résumé Des Caractéristiques
Milly ou la terre natale - Lamartine Milly ou la terre natale – Lamartine Pourquoi le prononcer ce nom de la patrie? Dans son brillant exil mon coeur en a frémi; Il résonne de loin dans mon âme attendrie, Comme les pas connus ou la voix d'un ami. Montagnes que voilait le brouillard de l'automne, Vallons que tapissait le givre du matin, Saules dont l'émondeur effeuillait la couronne, Vieilles tours que le soir dorait dans le lointain, Murs noircis par les ans, … View On WordPress ameliediack extrait instalire leeham Littérature littératuredailleursdeleeham nostalgie poème poésie See more posts like this on Tumblr #ameliediack #extrait #instalire #leeham #Littérature #nostalgie #poème #poésie Vous aimerez aussi Baobab - Jean Baptiste Tati Loutard Baobab – Jean Baptiste Tati Loutard Baobab! Je suis venu replanter mon être près de toi Et mêler mes racines à tes racines d'ancêtre; Je me donne en rêve à tes bras noueux Et je me sens raffermi quand ton sang fort Passe dans mon sang. Baobab! « L'homme vaut ce que valent ses armes » C'est l'écriteau qui se balance à toute porte de ce monde.
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noeud fatal, mystérieuse chaîne, Qui dans l'homme étonné réunit pour un jour Deux natures luttant dans un contraire amour Et dont chacune à part serait digne d'envie, L'une dans son néant et l'autre dans sa vie, Si la vie et la mort ne sont pas même, hélas! Deux mots créés par l'homme et que Dieu n'entend pas? Maintenant ce lien que chacun d'eux accuse, Prêt à se rompre enfin sous la douleur qui l'use, Laisse s'évanouir comme un rêve léger L'inexplicable tout qui veut se partager; Je ne tenterai pas d'en renouer la trame, J'abandonne à leur chance et mes sens et mon âme: Qu'ils aillent où Dieu sait, chacun de leur côté! Adieu, monde fuyant! nature, humanité, Vaine forme de l'être, ombre d'un météore, Nous nous connaissons trop pour nous tromper encore! Oui, je te connais trop, ô vie!... Que tu sais bien dorer ton magique lointain! Qu'il est beau l'horizon de ton riant matin! Quand le premier amour et la fraîche espérance Nous entrouvrent l'espace où notre âme s'élance N'emportant avec soi qu'innocence et beauté, Et que d'un seul objet notre coeur enchanté Dit comme Roméo: "Non, ce n'est pas l'aurore!