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Comme résultat, un gouvernement pourrait privatiser le ramassage des ordures, ou bien la prestation de soins sanitaires, ou encore les prisons, mais la responsabilité et l'autorité pour ces domaines d'activité appartiennent toujours au gouvernement. Mis d'une autre façon, si un risque est considéré comme public, la fuite du gouvernement à propos de sa responsabilité pour ce risque n'est pas possible. Les efforts faits pour privatiser et délocaliser les activités publiques ont produit des résultats variés, mais deux trouvailles cohérentes sont: 1/ l'entité de sous-traitance desserre son contrôle sur la gestion des risques, mais conserve toujours la responsabilité 2/ le gouvernement engage des coûts imprévus pour le suivi privatisé de la gestion des risques (de façon intéressante, la recherche montre que les études de la faisabilité de la privatisation ou de l'externalisation ignorent les coûts en cours de surveillance de la gestion des risques). En prenant du recul par rapport aux commentaires précédents, l'on pourrait faire une affirmation plus générale, qui est qu'un gouvernement existe pour gérer les risques; ceux que l'on pourrait appeler les risques sociaux, comme la sécurité publique, l'accès aux soins, une égale protection légale, l'entretien d'infrastructures et la régularisation des marchés.
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Auteur: Peter C. Young. Article du 8 Février 2013, disponible sur le site Primo Europe. Lien vers l'article original: Il y a cinq ans, j'ai écrit un court article intitulé « La gestion des risques des secteurs public et privé: quelle différence? ». Dans cet article, j'exposais que bien qu'il y ait de la force dans l'argument qui dit que « le management, c'est le management », et que la direction dans tout type d'organisation réclame un savoir commun, des compétences et des capacités, il y a des distinctions; et que ces distinctions rendent difficile la conclusion qu'améliorer la gestion des risques en secteur public se résume à l'adoption de pratiques du secteur privé. Beaucoup d'eau a coulé sous les ponts du secteur public depuis 2007, et je voudrais offrir une sorte de réévaluation de ma thèse originelle. Il faut être prudent lorsqu'on spécifie les distinctions public/privé, car il y a un ensemble de croyances largement répandues qui ne soutiennent pas d'inspection plus précise. Par exemple, l'idée que la politique est une caractéristique exclusive au secteur public est tout simplement fausse.
L'un des volets de ce dispositif concerne le recrutement de 200 généralistes à exercice partagé entre l'hôpital et la ville. Il est parfaitement adapté aux jeunes médecins travaillé par le cas de conscience suivant: libéral or not libéral? Why? Because ceux-ci seront embauchés par des établissements publics (CH, CHU) ou privés sous statut de praticiens hospitaliers contractuels et y exerceront une partie de leur activité. Le reste du temps: ils pratiqueront en ville. Pour les heureux élus, l'exercice sera donc à la fois libéral (en tant que médecin ou assistant d'un autre médecin) et salarié (par exemple d'un centre de santé), à la condition sine qua none de s'installer dans une zone sous-dense ou un quartier prioritaire de la politique de la ville. « Deux en un » L'exercice mixte offre donc aux jeunes médecins un cadre propice à la découverte du libéral à l'issue de leurs études. Parce qu'ils pourront faire d'une pierre, deux coups (« deux en un », aurait dit Jacques Dessange): expérimenter en parallèle la ville et l'hôpital, mais aussi affiner progressivement leur projet professionnel dans un cadre sécurisé et attractif.