En Quoi L Autre Est Il Semblable Et Différent Corrigé Les
Le semblable pose la légitimité de la sympathie, de la compassion - ce que nous pouvons appeler la contagion des consciences- de la reconnaissance - sentiment majeur dans la rencontre avec autrui selon Hegel et Sartre- ou du respect - qui est la distance accordée à toute personne reconnue comme une fin en soi selon Kant. Le semblable n'est pas l'identique, ou l'égal. Il n'y a en aucun cas confusion entre moi et l'autre, ni même identité. Cela nécessitait un travail d'élucidation du concept, ce qu'on appelle habituellement la conceptualisation. Ce n'est pas uniquement un jeu de définition. Il faut poser les enjeux de telles significations, les problèmes qui en ressortent. Par ex. En quoi l autre est il semblable et différent corrigé un. : le semblable est un paradoxe, celui de la pluralité au sein d'une unité. Autrui et moi nous ne sommes pas un, mais nos caractéristiques peuvent se penser au sein d'une nature humaine, qui reste une idéalité abstraite dans sa compréhension, car c'est un terme générique, mais concrète dans ma relation à autrui -je le comprends parce qu'il me ressemble.
En Quoi L Autre Est Il Semblable Et Différent Corrigé De L Épreuve
La découverte d'une culture différente peut se faire de bien des manières: à la façon du voyageur scientifique, du promeneur curieux, du touriste « de masse »... Pour certains, il s'agit de partir à la découverte de l'Autre: le voyage permet de dépasser son horizon habituel, de modifier son rapport au monde... A travers la découverte de l'Autre, je re-découvre ma propre identité et il devient possible d'évaluer la complexité de l'identité de chacun. Pour d'autres, il n'existe plus de voyage; il a été remplacé par le tourisme, c'est-à-dire, un bien de consommation massive (c'est ce que dit Michel Houellebecq). Dans ce cas, la recherche d'exotisme fait naître le cliché (on ne remarque plus que ce qui différencie l'autre, sa partie pittoresque). L'analyste, un autre semblable et/ou différent ?. Le respect de l'Autre ne peut naître que d'une seule considération: estimer que l'Autre est un autre soi-même... Nous sommes tous uniques et tous différents, c'est ce qui nous rassemble; en prendre conscience est essentiel pour ne pas s'enfermer dans la caricature.
c) Dès que je sors de cette semblance purement formelle (autrui est comme moi un homme), je suis renvoyé à l'abîme de son intériorité: je ne sais ce qu'il sent, ce qu'il pense exactement, ce qu'il vit. Le dialogue est toujours fragmentaire: il est approximatif. Conclusion Autrui, dans la généralité de sa notion, est semblable.. La ressemblance est liée à des déterminations extérieures, évidemment toujours différentes d'un individu à l'autre, tandis que la semblance, en visant l'ordre moral, dépasse les individualités et les résout dans l'idée d'humanité, qui est l'idéal moral même. On peut dire en définitive qu'on peut reconnaître autrui comme un semblable, à savoir qu'on peut le poser comme tel. En quoi l autre est il semblable et différent corrigé de. Mais cette reconnaissance n'est pas du tout une connaissance. Connaître autrui impliquerait qu'on ressente ce qu'il ressent, qu'on sache ce qu'il pense, bref, qu'on fasse une expérience interne de sa propre subjectivité, ce qui est impossible. On ne peut tout au plus que deviner, faire des hypothèses qui ne livrent que des probabilités.