Huile Immortelle Maison / Jean Claude Gallotta Le Sacre Du Printemps
Huile Immortelle Maison La
Cette plante fabuleuse de 30 à 50 cm aime les sols sablonneux, secs et ensoleillés. L' hélichryse présente des feuilles en forme d'aiguilles très fines, alternes, molles, blanchâtres, argentées, disposées sur une tige tomenteuse, laineuse, Ses fleurs sont de petits capitules de fleurs jaune or, disposées en corymbes terminaux, ne se fanant pas. Référence: 15987 Vous aimerez aussi
Son huile essentielle soigne à merveille hématomes et inflammations. Et si elle préserve la jeunesse de l'épiderme, l'immortelle est aussi une alliée minceur de choix. Une aubaine pour qui veut embellir sa peau au naturel. C'est parce qu'elle ne se fane jamais que cette petite fleur jaune porte le doux nom d'immortelle. "Elle s'épanouit dans les terres rocailleuses et baignées de soleil qui ne retiennent pas l'eau, car elle n'a pas besoin d'être irriguée régulièrement. Il n'en existe pas de moins de cinq cents variétés, mais seulement cinq ou six permettent d'en extraire une huile essentielle, riche en molécules actives", explique Jean-Louis Pierrisnard, directeur scientifique recherche et développement chez l'Occitane. Huile essentielle d’immortelle : promesse et bienfaits. Ainsi, l'immortelle blanche est très appréciée en parfumerie pour ses notes épicées, la bleue l'est pour son action anti-oxydante, celle des "dunes" pour son action anti-âge. Mais la star de toutes, c'est l'Helichrysum italicum de Corse! Plébiscitée dans les soins cosmétiques, c'est elle qui possède la plus forte teneur en molécules actives.
Parce que le Sacre est sans nul doute une des matrices par lesquelles il a trouvé l'élan nécessaire pour inventer son itinéraire chorégraphique, Jean-Claude Gallotta a choisi de travailler sur la première version de l'œuvre, qu'il considère comme une des meilleures, rude, sans affèteries, sans brillance décorative, dirigée et enregistrée par Igor Stravinsky lui-même. Le Sacre est une « cérémonie païenne » selon le compositeur. Pas d'anecdote, pas d'intrigue. Jean-Claude Gallotta ajoute: pas d'Elue, ou du moins pas d'Elue unique, glorifiée puis sacrifiée. Chaque interprète féminine sera « éligible », tour à tour, pour rétorquer à « l'obscur pouvoir discrétionnaire » des dieux et des pouvoirs. Du rituel, Jean-Claude Gallotta a également retenu le double sens étymologique de « relier » et de « se recueillir ». Il s'agit bien pour lui de se recueillir, comme à genoux, sur les marches de l'autel qui montent et monteront toujours à son adolescence, et de se relier au monde, pour en dire les explosives et combatives convulsions.
Jean Claude Gallotta Le Sacre Du Printemps Stravinsky
Certains connaissent la chorégraphie originelle de Nijinsky qui exprimait d'une façon admirable le carcan moral des sociétés tribales de l'ancienne Russie païenne, mais, qui n'a pas en mémoire celle de Maurice Béjart pleine de fougue juvénile et si plastiquement irréprochable? Il semblerait que Jean-Claude Gallotta se soit souvenu des travaux du maître marseillais: les ensembles nombreux, la fluidité et la rapidité des déplacements, l'habileté avec laquelle les soli s'enchaînent avec les tutti rappellent immanquablement le style de sa chorégraphie. La nervosité des gestes qui s'allient bien à la musique ne peut que la servir: elle n'a toujours pas pris une ride. Le choix de la bande son, avec Stravinsky lui-même à la baguette en 1960, dit assez l'admiration que Gallotta professe vis-à-vis du compositeur: ce choix est justifié car les sonorités parfois acides des bois, la virulence des accents rythmiques, la lenteur assumée des passages plus lyriques, le magnifique solo des timbales dans la dernière séquence sont des sensations toujours émouvantes sous sa direction.
Plus de détails [Dijon] Auditorium, 10-X-2012. Le Sacre du Printemps d'Igor Stravinsky, précédé de I-Tumulte et II-Pour Igor. Bande enregistrée avec la version du Sacre du Printemps dirigée en 1960 par Igor Stravinsky. Chorégraphies: Jean-Claude Gallotta. Assistante à la chorégraphie: Mathilde Altaraz. Dramaturgie: Claude-Henri Buffard. Costumes: Jacques Schiotto, Marion Mercier, Anne Jonathan. Lumières: Dominique Zape assisté de Pierre Escande. Décors: Jeanne Dard. Interprètes: Cécile Renard, Alexane Albert, Agnès Canova, Ximena Figueroa, Ibrahim Guétissi, Mathieu Heyraud, Georgia Ives, Bruno Maréchal, Gaetano Vaccaro, Thierry Verger, Stéphane Vitrano, Béatrice Warrand, Thalia Ziliotis. Le « Sacre » d' Igor Stravinsky vient de tenter encore une fois un chorégraphe; et pour s'attaquer à ce qu'il appelle « une sorte de montagne magique », le grenoblois Jean-Claude Gallotta désire visiblement rester dans la tradition, mais aussi mettre en relief le travail du danseur, et ancrer sa vision du ballet dans la société actuelle.