Michel Attal Myélome
Enfin, la production excessive d'anticorps, due au surnombre des plasmocytes, est à l'origine de dépôts sur différents organes pouvant causer: • Insuffisance rénale; • Cardiomyopathies; • Neuropathies. Michel ATTAL | Réseau Onco Occitanie. L'ÉQUIPE TOULOUSAINE AU CŒUR DE 25 ANS D'AMÉLIORATION CONSTANTE DES TRAITEMENTS Jusqu'à la fin des années 1980, les seuls traitements du myélome multiple étaient des chimiothérapies classiques, assez peu efficaces, avec une survie limitée (18 mois) après le diagnostic. Les travaux menés par le professeur Michel Attal à Toulouse ont introduit puis amélioré de nouvelles séquences thérapeutiques qui ont radicalement changé le pronostic. LE TRAVAIL SUR L'EFFET DOSE -RÉPONSE « Nous savions que le melphalan utilisé pour traiter le myélome multiple, était beaucoup plus efficace pour tuer les plasmocytes, in vitro, à des doses supérieures à celles utilisées en clinique, explique Michel Attal. Or, la limite que l'on s'imposait à l'époque était liée au fait que, passée une certaine dose, le melphalan retentissait aussi sur la production normale des autres cellules sanguines.
Michel Attal | La Lettre M
Back to top Contribuer à la recherche sur le cancer La Fondation ARC pour la recherche sur le cancer récompense le professeur Michel Attal pour sa contribution majeure dans le développement de nouvelles solutions thérapeutiques dans le myélome multiple. Les dossiers les plus consultés Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux Fondation ARC pour la recherche sur le cancer SIRET: 752 064 949 000 15 9 rue Guy Môquet - BP 90003 - 94803 Villejuif Cedex 01 45 59 59 59 = Fondation ARC pour la recherche sur le cancer SIRET: 752 064 949 000 15 9 rue Guy Môquet - BP 90003 - 94803 Villejuif Cedex 01 45 59 59 59
Michel Attal | Réseau Onco Occitanie
Mais pour les Toulousains, il est avant tout le directeur général de l'IUCT-Oncopole, l'Institut universitaire du cancer de Toulouse. Une Ville rose qu'il connaît bien, puisque cet Ariégeois de naissance a fait ses études au sein de la faculté de médecine de Toulouse. « L'Oncopole est en train de franchir un cap » D'abord spécialisé dans l'hématologie, il a travaillé sur la greffe des cellules souches avant de se tourner vers la recherche contre le myélome. En 2012, il devient directeur général de l'Institut Claudius-Regaud, avant de prendre la tête, trois ans plus tard, de l'IUCT-Oncopole. Un parcours sans faute pour celui qui, pourtant, se destinait « à tout sauf à la médecine », comme il le confiait fin 2016 à La Dépêche du Midi. Mais ce choix, sourit-il, il ne l'a « jamais regretté ». Et ses succès parlent pour lui. Pourtant, l'homme entend rester modeste: « Des infirmières de l'Oncopole me demandent parfois qui je suis quand je les croise... » Son credo? « Il faut se persuader au fond de soi que tout le personnel n'a qu'une seule idée: faire mieux.
Les résultats ont montré que les patients ayant reçu une greffe de cellules souches ont progressé plus lentement que ceux qui ont reçu un traitement VMP sans greffe. Parmi les patients qui n'ont pas vu leur maladie progresser, ceux ayant bénéficié d'une autogreffe avaient un risque de voir leur maladie progresser réduit de 24% par rapport à ceux qui n'ont pas reçu de greffe. L'avantage de la greffe a été confirmé dans une autre analyse et était encore plus grande chez certains patients à haut risque de progression précoce: les patients ayant une maladie avancée ont un risque de voir leur maladie progresser réduit de 48% par rapport à ceux qui n'ont pas reçu de greffe; les patients présentant certains facteurs génétiques à haut risque ont un risque inférieur de 28% de voir la maladie progresser avec une autogreffe par rapport à la thérapie VMP sans transplantation. Les patients "autogreffés" étaient plus susceptibles d'obtenir une réponse de haute qualité au traitement: 84% au lieu de 74%.