Explication De Texte Spinoza Traité Théologico Politique Chapitre 16 Décembre
On peut donc observer tout de même un lien entre Philosophie et religion, même si celui-ci est faible. La liberté consiste à pouvoir faire ce qu'on veut. C'est la liberté d'agir. Etre libre d'agir, c'est ne pas être empêché de faire ce qu'on peut et veut faire. La liberté s'oppose donc à la loi, car la loi constitue bien une entrave extérieure à l'action individuelle. Les lois humaines seraient donc des entraves à la liberté, et nous serions plus libres à l'état de nature qu'à l'état social. Mais si la loi m'interdit de nuire à autrui (et limite ainsi ma liberté), elle interdit aussi à autrui de me nuire. Wolfram Eleinberger pour comprendre le texte de Nietzsche - Commentaire de texte - Thoe1234. Ce que je perds en liberté, je le gagne donc en sécurité. La liberté de chacun s'arrête là où commence celle d'autrui, et pas avant, comme l'affirme la Déclaration des droits de l'homme de 1789. Certes, la sécurité n'est pas la liberté. Mais en un sens la sécurité est une condition de la liberté. La loi est donc la condition de la liberté dans la mesure où elle assure la sécurité. De manière plus générale, si au lieu de penser seulement à la liberté individuelle on essaie de penser ce que peut être la liberté collective, c'est-à-dire comment organiser l'action entre les hommes, alors on peut penser que la loi est la condition de cette liberté.
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Explication De Texte Spinoza Traité Théologico Politique Chapitre 16 Ans
La foi, elle, suppose l'obéissance et la bonne conduite. Spinoza reconnaît cependant dans la religion des principes philosophiques qui lui sont chers, comme la paix universelle, la justice et la charité pour assurer le bien-être social. Il montre donc qu'il faut mettre de côté l'aspect métaphysique de la religion, pour se centrer sur ses réflexions morales. Il conseille aussi de se méfier de l'exégèse, c'est-à-dire de l'interprétation des textes sacrés, qui sont rédigés par des hommes. Pour lui, l'écriture sacrée, la parole de Dieu, ne doit pas être interprétée. Spinoza élargit ensuite son propos sur la liberté. L'homme est un être gouverné par les désirs. Explication de texte spinoza traité théologico politique chapitre 16 janvier. Il se croit libre, mais est conditionné par ses désirs. Seul un homme qui suit sa raison saurait être libre. L'homme a besoin des lois qui assurent sa sécurité. Tant que l'homme naturel est un être de désirs, il a besoin de l'État qui gouverne avec raison pour le guider. Spinoza pense donc que la démocratie est la forme politique qui exerce le plus la raison.
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Dans un premier temps nous verrons comment l'auteur hollandais présente le régime démocratique comme le meilleur moyen de gouverner, car fondé sur les critères de la raison. (lignes 1 à 14) Nous verrons dans une seconde partie comment Spinoza mêle la notion de liberté et celle de l'obéissance, dans le but de montrer qu'un homme est un sujet libre, et non pas esclave, au sein d'une démocratie. (lignes 14 à 28) Premièrement, Spinoza présente l'état démocratique, ses buts et ses principes, dans le but de montrer que ce régime repose sur les critères de la raison, impliquant ainsi la liberté des hommes dans cet état. Spinoza, extrait du « Traité théologico-politique, 1670 » - Commentaire de texte - yasmine-2003. Dans un premier temps, Spinoza définit l'état démocratique, ses buts et ses principes. Il commence par insister sur le fait que les "pouvoirs souverains", ou autrement dit la personne ou le groupe de personnes qui détient le pouvoir de décider des lois, ne donnent presque jamais des "ordres d'un extrême absurdité", car c'est dans le propre intérêt du gouvernement de "veiller au bien général" du peuple.
Je sais clairement que fumer m'est nuisible, et pourtant je le fais. Suivant Spinoza, il faut alors répondre que si l'on continue à agir contre soi, c'est qu'on n'a pas encore assez clairement compris ce qui est bon pour nous. Qu'il soit alors permis de douter que la connaissance du bien et du mal est suffisante pour déterminer la volonté. Explication de texte spinoza traité théologico politique chapitre 16 décembre. Aristote affirme par exemple que c'est l'habitude du bien qui nous fait devenir bon et non pas seulement sa science. Il ne suffit pas de savoir où est le bien pour le faire, mais il faut le faire pour effectivement tendre au bien-être. Quoiqu'il en soit, l'homme libre n'obéit pas à une volonté ignorante, déréglée et irrationnelle, mais il s'oblige à respecter les règles de la raison qu'il a spontanément choisies de suivre. Pour être pleinement libre, il faut savoir choisir ce qui nous convient, connaissance qui nous est donnée par l'usage de la raison, en décidant de vivre sous son autorité. Autrement »