A Une Passante De Baudelaire : Analyse Linéaire Pour Le Bac
Tu passes le bac de français? CLIQUE ICI et deviens membre de! Tu accèderas gratuitement à tout le contenu du site et à mes meilleures astuces en vidéo. Voici un commentaire linéaire du poème « A une passante » de Baudelaire issue de la section « Tableaux parisiens » des Fleurs du mal (deuxième édition de 1861) Introduction de commentaire « A une passante », Baudelaire (Lire le poème « A une passante ») Extrait de la section des « tableaux parisiens » des Fleurs du Mal, le sonnet « A une passante » narre la rencontre entre le poète et une majestueuse inconnue dans les rues de la ville. Dans quelle mesure ce poème reprend-t-il l'opposition baudelairienne entre spleen et idéal? Après avoir étudié la façon dont la passante rencontrée incarne l'idéal de beauté baudelairien, nous verrons qu'elle laisse le poète subjugué et avide de retrouver cet idéal brièvement aperçu (plan). Plan de commentaire composé de « A une passante » de Baudelaire: I – Une passante qui incarne l'idéal de beauté baudelairien A – Un cadre moderne et bruyant Le vers 1 du poème inscrit d'emblée celui-ci dans le décor des « tableaux parisiens »: il s'agit d'un Paris moderne, bruyant, affairé.
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«). Conclusion de commentaire composé – « A une passante » de Baudelaire Le sonnet « A une passante » de Baudelaire reprend l' opposition entre spleen et idéal. En effet, après avoir aperçu son idéal de beauté sous les traits d'une belle passante, Baudelaire, subjugué, tente désespérément de retrouver cette incarnation de la beauté. Les surréalistes développeront à leur tour au XXème siècle le thème de l'amour fou qui naît au gré du hasard des rencontres dans la grande ville (comme par exemple dans Nadja de Breton). Pour aller plus loin: ♦ A une passante, Baudelaire: 4 problématiques ♦ Les aveugles, Baudelaire: commentaire ♦ Paysage, Baudelaire: lecture linéaire ♦ Le soleil, Baudelaire: lecture linéaire
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La phrase qui décrit la passante occupe quatre vers et se termine dans le vers 5 où la métaphore: « avec sa jambe de statue » suggère que sa beauté est si parfaite qu'elle est l'œuvre d'un sculpteur. II/ La fascination du poète (v 6 à 8) Nous allons considérer, à présent, la fascination de Baudelaire. Il intervient au vers 6 grâce au pronom personnel: « Moi », isolé par la virgule, au début du vers. L' adjectif « crispé » rend compte de sa paralysie, de son trouble intense. Il s'oppose à la comparaison: « comme un extravagant » créant une antiphrase. Le vers 7 doit être observé dans la mesure où Baudelaire reprend un topos pétrarquiste (Pétrarque est un poète italien du XIVème siècle): celui du regard qui envoûte grâce à la métaphore de l'œil: « Dans son œil, ciel livide où germe l'ouragan ». Chez la passante, des forces contradictoires cohabitent: la douceur et la violence. C'est ce que nous pouvons constater dans les vers 7 et 8. Les antiphrases: « ciel livide où germe l'ouragan » et « La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
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On peut être sensible à la cadence des 4 groupes de mots de 3 syllabes. - Le vers 5 constitue en quelque sorte un enjambement sur le 2D quatrain: « Agile et noble, avec sa jambe de statue. » Le portrait transforme la jeune femme une beauté artistique avec sa « jambe de statue », sa « main fastueuse » qui peut suggérer le faste donc une beauté aristocratique. En effet, la mode était aux longues robes que la femme devait soulever au rythme de son pas pour éviter au « feston » et à « l'ourlet » de balayer le sol. Il y a donc une idéalisation esthétique, et le deuil de la femme la sublime encore davantage puisqu'elle devient alors plus étrange et plus puissante. - Le vers 6 insiste sur la réaction du poète qui est dominé par l'émotion et ne peut se contrôler comme le prouve le terme « extravagant » qui signifie que la raison est impuissante face à l'émotion. Le pronom « moi » est isolé et détaché au début 2 du vers 6 et il faut attendre le vers 8 pour voir apparaître le COD du verbe « boire » qui est « la douceur qui fascine et le plaisir qui tue ».
La rue est présentée comme un milieu hostile. On observe ainsi une personnification de la rue (la rue hurlait) qui la présente comme une entité agressive. L'adjectif « assourdissante » souligne cette cacophonie urbaine. Alors que le cadre du sonnet semble hostile, l'apparition d'une passante va, par un saisissant contraste, effacer cette cacophonie urbaine. B – L'apparition de la passante Une passante apparaît, majestueuse, laissant un sentiment de perfection au poète. La description de la passante suit le regard de Baudelaire qui voit d'abord apparaître sa silhouette (« Longue, mince, en grand deuil »), puis admire le geste de la main (« d'une main fastueuse «), le détail de la toilette (« le feston et l'ourlet «), la jambe (« sa jambe de statue »). Par ailleurs, l'énumération d'adjectifs antéposés au vers 2 retarde l'apparition de la femme (au vers 3: « une femme passa ») et suspend ainsi le lecteur au regard du poète qui voit la femme s'approcher. Cette femme est gracieuse et sa démarche harmonieuse.
Le cadre décrit dans cette première strophe place le narrateur et la passante dans deux espaces différents: le narrateur est immobile dans un cadre hostile et semble isolé, passif, et contemplatif; ce qui n'est pas sans évoquer l'isolement et la marginalité de la figure du poète. À l'inverse, la passante est située du côté de l'action puisqu'elle est en mouvement, elle marche dans la rue au milieu des gens, elle est dans le monde et participe à l'agitation de la ville. Stophe 2 La deuxième strophe assoie le narrateur dans sa position de spectateur, subjugué par cette apparition féminine. Vers 5: Par un enjambement, ce vers prolonge le portrait de la femme entamé dans les derniers vers de la strophe précédente. Après avoir suggéré sa démarche harmonieuse (ce que traduit également le rythme des vers), le narrateur souligne son élégance et sa beauté: « Agile et noble, avec sa jambe de statue. » Vers 6, 7 et 8: Les vers suivants décrivent la fascination que la beauté de cette femme exerce sur le narrateur.