Les Registres Littéraires
Analyser un texte ► vous êtes ici (ou les tons) La tonalité comique Définition: Elle provoque l'amusement, le rire. Les formes du comique jouent sur la fantaisie verbale, la caricature, l'effet de surprise ou le raisonnement par l'absurde. Ce ton se trouve surtout dans les comédies. Les tonalités littéraires : quiz n° 1 | Annabac. Procédés utilisés: Jeux de mots, de sonorités, répétitions, énumérations, comparaisons amusantes, noms inventés ou déformés, exagérations, propos absurdes, familiers, antiphrases, oppositions… → À lire: Les procédés du comique. La tonalité ironique Définition: Elle dénonce au second degré quelque chose d'inacceptable. Elle critique d'une manière indirecte. Une connivence s'établit entre l'auteur et le lecteur. Ce ton se trouve dans les comédies et les textes argumentatifs. Procédés utilisés: Antiphrases, juxtapositions, exagérations, atténuations déconcertantes, mots à valeur négative, périphrases et appellations insolites… La tonalité tragique Définition: Elle suscite une émotion née de la conviction intime qu'il n'y a plus d'issu.
Exercice Sur Les Tonalite Litteraires Le
H. de Balzac, Illusions perdues, 1837-1843. Il met en scène des situations désespérées où un personnage, victime de la fatalité, est voué à la mort. Des forces pèsent sur lui, le dominent, ce qui suscite la compassion du lecteur. Les principaux procédés tragiques sont: l'utilisation du lexique de la fatalité, du désespoir, du malheur et de la mort; une ponctuation expressive (surtout les interrogations); des figures des style d'opposition pour souligner les dilemmes ou l'impuissance (antithèse, voix passive... ). Exemple: ROMÉO. – Ah! chère Juliette, pourquoi es-tu si belle encore? Dois-je croire que le spectre de la Mort est amoureux et que l'affreux monstre décharné te garde ici dans les ténèbres pour te posséder?... Les registres littéraires : exercices corrigés gratuits. Horreur! Je veux rester près de toi, et ne plus sortir de ce sinistre palais de la nuit; ici, ici, je veux rester avec ta chambrière, la vermine! Oh! c'est ici que je veux fixer mon éternelle demeure et soustraire au joug des étoiles ennemies cette chair lasse du monde... W. Shakespeare, Roméo et Juliette, V, 3, 1597.