Concept De Tenségrité En Ostéopathie
Le russe Karl Loganson (1890-1923) sera considéré comme un pionnier en ce domaine. Bien qu'il n'emploie pas le terme de « tenségrité » à proprement parler, il invente néanmoins des structures simples, faites de tiges de bois associées entre elles par des fils, le tout réalisant un ensemble autostable. « La 'fermeture sur soi' d'éléments solides discontinus (par exemple, des baguettes de bois) mais réunis entre eux par des éléments souples en tension continue (des fils ou cordes) lui confère son dynamisme. Elle permet à la structure de répondre aux contraintes extérieures sans se détruire. Suite à une déformation, une structure autocontrainte est capable de résister, tout en changeant de forme, puis de retrouver sa forme initiale. » En réalité ce concept n'a rien de nouveau, la nature y a pensé bien avant nos architectes, des milliards d'années auparavant! Notre prise de conscience vis-à-vis de cet agencement va venir révolutionner la biologie. « Le concept de tenségrité appliqué aux systèmes vivants est venu alors non seulement nous en montrer la réalité scientifique, mais surtout en élargir magnifiquement le champ, démontrant indiscutablement l'importance fonctionnelle primordiale du réseau des éléments élastiques sous tension, qui sous-tendent les éléments rigides.
- Concept de tenségrité en ostéopathie 2019
- Concept de tenségrité en ostéopathie la
- Concept de tenségrité en osteopathie.org
- Concept de tenségrité en ostéopathie animale
Concept De Tenségrité En Ostéopathie 2019
Le tout forme un ensemble autoportant, rigide mais déformable, stabilisé grâce à la répartition et à l'équilibre des contraintes mécaniques au sein de la structure. C'est la répartition des forces de tension et de compression qui stabilisent le système tout en lui assurant une certaine plasticité. Structure de tenségrité. © Mark Andre, Flickr Le concept de tenségrité est né en 1949, suite aux travaux de l'architecte américain Richard Buckminster Fuller. L'idée était de réaliser des structures auto-portantes associant des « îlots de compression dans un océan de tensions ». Le terme tenségrité ( tensegrity) vient ainsi de la contraction des mots « tensile » et « integrity », rendant compte d'une tension intégrale et intégrée. C'est le sculpteur américain Kenneth Snelson qui produira les premières structures en tenségrité, dans les années 1950. Ses sculptures, faites de tubes qui semblent flotter au sein d'un réseau de câbles, ont fait sensation et ont bien réussi à démontrer ce concept mécanique.
Concept De Tenségrité En Ostéopathie La
Concept De Tenségrité En Osteopathie.Org
Jean-François Mégret: juin 2003, Montpellier Ecrire à Jean-François Mégret Télécharger le texte complet Résumé du mémoire, table des matières, Introduction Présentation du mémoire Le terme tenségrité a été forgé en 1949, par Richard Buckminster Fuller, un architecte et designer américain. Au départ, il s'agit d'une idée, ou plutôt d'un rêve, que Buckminster Fuller transformera en concept: celui d'une organisation architecturale associant « des îlots de compression dans un océan de tensions. » Contractant les deux mots « tensile » et « integrity », qui rendent compte d'une tension intégrale et intégrée, il appelle ce concept « tensegrity, » francisé en « tenségrité. » Dans les années 1950, le sculpteur américain Kenneth Snelson concrétisera ce concept en produisant des sculptures arachnéennes dont les tubes comprimés semblent flotter dans l'air au sein d'une chrysalide de câbles, remettant ainsi en cause notre longue culture de la compression. Les structures établies sur la tenségrité sont réalisées en reliant des barres par des câbles, sans relier directement les barres entre elles.
Concept De Tenségrité En Ostéopathie Animale
Tensegrité de la membrane obturatrice en osteopathie Anatomie du bassin. Les lignes de forçe du bassin Exemple de répartition des lignes de forçe entre les sacro-‐iliaques et la coxo -‐ femorale Cet aspect biomécanique explique les différents types de coxarthrose La menbrane obturatrice Anatomie de la menbrane obturatrice Constitution ( partie interne) Membrane obturatrice endopelvique Constitution ( partie externe) Membrane obturatrice exopelvique Morphologie et architecture de la membrane obturatrice Observation des lignes de force de la membrane Bandelette sous pubienne? Observations lors de dissection Conclusion biomécanique sur les lignes de forçe Embryologie Embryologie II Embryologie III Chez l'Adulte Anatomie comparative Anatomie comparative II Anatomie comparative. Conclusion Application à la Pathologie selon les concepts osteopathiques Tableau clinique de cet athlète Traitement préalable suivi Examen en tenségrité Examen en tenségritre II But du traitement en tenségrité Application du traitement Branche iliaco -‐ isquiatique Branche Ilio -‐ pubienne Branche isquio -‐ pubienne Action du thérapeute: Remarque Technique Technique thérapeutique Conclusion définitive actuelle
Les structures établies par la tenségrité sont stabilisées, non par la résistance des constituants individuels, mais par la répartition et l'équilibre des contraintes mécaniques dans la totalité de la structure. Ces structures se répartissent en deux catégories. Dans la première, on classe les armatures constituées de tiges rigides, dont chacune peut travailler en traction et en compression; l'orientation des tiges détermine la position de chaque articulation et garantit la stabilité de la structure. La seconde catégorie englobe les structures stabilisées par précontrainte, les éléments travaillant en traction sont distincts de ceux qui travaillent en compression. Au sein de la structure, les tiges rigides en compression exercent une force de traction sur les éléments élastiques en traction, qui, eux-mêmes, compriment les tiges rigides. Ces forces s'équilibrent dans l'ensemble de la structure et la stabilisent. Ces deux types de structures ont une caractéristique commune: les forces sont transmises à tous les éléments structuraux.