Les Nettoyeurs De Tranchées
L'organisation intérieure de la compagnie (1) doit être, à l'avenir, modifiée en conséquence. D'autre part, l'expérience des affaires en cours permet de donner sur l'emploi de ces spécialités, et d'une manière générale sur le combat des petites unités, des précisions qui compléteront utilement l'instruction du 8 janvier 1916. (1) Compagnie de mitrailleuses exceptée, bien entendu. Nettoyeurs de tranchées 1914 1918. - Source: Note Annexe provisoire à l'instruction du 8 janvier 1916 sur le combat des petites unités. G. Q. Grand Quartier Général des Armées de l'Est: état major du 3e bureau N /22 282. 1916 Suivant l'importance et l'étendue du point d'appui ou de l'îlot de résistance à nettoyer ces détachements pouvaient être de l'ordre d'une compagnie, ils étaient commandés par des sous- officiers rompus à ces techniques de combats.
Nettoyeur De Tranchées 1914 Video
Les tranchées ennemies étaient faiblement tenues, mais leurs flanquements par mitrailleuses avaient été bien étudiés, et les fils barbelés qui les couvraient, montés sur des piquets de fer, étaient d'un diamètre tel que nos meilleures cisailles ne les mordaient point. Pour y ouvrir des brèches, il eût fallu des torpilles, et une débauche d'artillerie. Nettoyeur de tranchées 1914 video. " (Louis Guiral, je les grignote, Champagne 14-15, attaque du 25 septembre 1915) "Nous sommes assis tous deux sur un rouleau de fil de fer qui nous sert de lit et de chaise en même temps. " (Francis Theurey, 57e RI, écrit de la tranchée le 31 décembre 1915) Plaque allemande de tireur
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Cette arme pouvait se placer dans une gaine en bois blanc. Ces poignards primitifs disparurent sans qu'on ait su comment et sans demande d'explication de la part du Commandement. Dans le livre, l'illustration accompagnant le texte est un croquis du clou ci-dessus. Cordialement Jérôme
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Il ne faut pas songer à faire des transfusions intraveineuses; rien n'est propre. Les transfusions sanguines sont tout aussi impensables; on ignore les groupes sanguins et autres groupes Rhésus. Après un nettoyage de plaies, on applique de gros pansements tout préparés de l'armée, pratiques peut-être, mais absolument inopérants. " (Louis Maufrais, J'étais médecin dans les tranchées, 2008) Main de Massiges, blessé "La côte 191 va maintenant rester en possession des français pendant des mois. De nombreux blessés ne peuvent être ramassés que pendant la nuit. Nettoyeurs de tranchées. Il faudra quatre nuits et des efforts considérables pour ramener certains blessés qui se trouvaient près de la position française. Le médecin auxiliaire de réserve ira avec un groupe d'infirmiers et le drapeau sanitaire jusqu'à la position française et pourra sans déclencher un coup de feu ramener encore quelques blessés. La plupart était d'ailleurs déjà morts. " (Historique allemand -les combats pour la côte 191, Massiges, 26 et 29 septembre 1914) Vertèbre dans un bloc de craie "Je m'agenouillai pour lui arracher un lambeau de capote et le couvrir.
Document sans nom Les combats de tranchées à Massiges (Armes et munitions ont été démilitarisées et neutralisées) Restes de cartouchière allemande de Mauser Dans la seule armée française, près de 900 hommes meurent chaque jour entre 1914 et 1918. Ils sont 1300, du côté allemand. 86% des décès auront lieu sur le champ de bataille, contre 14% par maladie ou en captivité. "Le sang nous est compté. " Paquet de pansement individuel distribué à chaque homme (non trouvé dans la craie) Tout blessé qui ne pouvait pas revenir seul était voué à une mort presque certaine, par épuisement, nouvelles blessures ou écrasement. Les nettoyeurs de tranchées ??????? - Forum PAGES 14-18. "Les diagnostics sont effarants: plaies pénétrantes de poitrine, du ventre, plaies pénétrantes du crâne par balle. Un des blessés a la figure comme une boule de sang, la mâchoire inférieure fracassée. Nous n'avons rien pour les nettoyer. Nous avons à peine assez d'eau pour laver nos mains pleines de boue. On passe les plaies à la teinture d'iode, qui fixe le sang. Les blessés sont très choqués, mais en 1915, en première ligne, nous n'avons rien comme antichoc.
Bientôt, ce sont des cris, des hurlements d'horreur. Des hommes tombent, cassés en deux dans leur élan. Il faut franchir la plaine balayée par les balles, les membres disloqués, la figure noire, horrible. Nous arrivons près d'eux et un terrible corps à corps s'engage. Document sans nom. Les fusils ne peuvent plus nous servir et c'est à l'aide de nos pelles que nous frappons. On titube. On voit un tourbillonnement d'hommes qu'on ne reconnait pas, qu'on n'entend plus. Je saigne du nez et des oreilles, je suis fou, je ne vois même plus le danger, je n'ai plus songe à rien, mon rôle est fini. " (Louis Corti du 30e RI) Massue allemande « casse-tête » Couteau de tranchée Les troupes d'assaut spécialisées dans le « nettoyage de tranchées » créées à partir de 1915, optèrent pour le revolver, la grenade et le couteau de tranchée. "Le couteau surtout faisait honte à porter. Quoique l'ennemi eût depuis plusieurs mois militarisé cet outil d'abattoir, plus pratique en tranchée que la baïonnette, il répugnait à nos hommes.