Sur Les Traces De Jacques Cartier : Le Premier Voyage (1/3)
Mais ses intentions ne sont pas des plus pacifiques… Ainsi, le Breton convie les autochtones à une grand fête et en profite pour trahir la confiance établie entre les deux peuples, en enlevant deux jeunes Iroquois! L'un d'entre-eux n'est nul autre que le fils du chef Donnacona. Les Français reprennent le large et rentrent sur le Vieux Continent. Mais Jacques Cartier ne compte pas s'arrêter là et a une idée derrière la tête… Pour la découvrir, rendez-vous dans l'épisode 2, où nous partirons sur les traces du deuxième voyage de Jacques Cartier. À très vite! Les dossiers – Page 8 – Association pour l’Histoire de l’Administration des Douanes. Poursuivez l'aventure sur les traces de Jacques Cartier avec l'épisode 2
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Pour nous, apercevoir cette faune serait un vrai miracle. Néanmoins, la vue de l'embouchure reste un spectacle grandiose. Il est à l'image du Canada: tout y est plus grand, plus impressionnant. Crédits photo: Shutterstock – Pi-Lens | rkins Si le début de cette aventure est déjà magnifique, la suite n'en sera que plus belle. Il est temps de suivre l'embouchure et de plonger dans le fleuve. Désormais, la terre se fait de plus en plus présente. Et après avoir passé l'île d'Anticosti, le continent américain s'offre à nous, de la même manière qu'il s'est offert à Jacques Cartier, cinq siècles auparavant. La première côte que l'on aperçoit est celle des Îles de la Madeleine, que jadis Cartier contourne pour se diriger vers l'Île-du-Prince-Édouard. Situées l'une face à l'autre, ces îles se ressemblent et sont facilement reconnaissables, grâce à leur sable et leur roche de couleur ocre, offrant un panorama coloré sans pareil. Là où le bleu venu de l'Atlantique prédomine. Prenons le temps d'admirer ces terres, de les regarder avec nos yeux, sans appareil.
Deux baleines sur trois harponnées parvenaient à échapper à leur poursuivants (Frouin), mais elles mourraient en mer, victimes de leurs blessures. Leur cadavre était ramené à la c ô te. Le seigneur possédant la c ô te avait, en Gascogne, droit à un tiers de la baleine échouée. Ce droit seigneurial va connaitre des abus et une prière de marin semble faire allusion à de tels abus: « Protège-nous du chant de la sirène, de la queue de la baleine et du clocher de Mimizan ». Le clocher de Mimizan, tellement énorme qu'il était visible au-dessus de la dune, indiquait aux navires en mer l'entrée du boucau de Mimizan quasiment invisible sur cette c ô te sableuse et sans relief. Mimizan n'appartenait à aucun seigneur: c'était une sauveté. Les Mimizanais étaient maitres chez eux et semblent avoir été particulièrement assidus dans cette pratique. Le plus s û r moyen de ne pas avoir à partager les fruits d'un naufrage était d'en éliminer les témoins… Avec le mariage d'Alienor d'Aquitaine, le transport maritime vers l'Angleterre se développe et les naufrages aussi.