Et Je Choisis De Vivre Cinéma Et De L'audiovisuel
Amande a perdu son fils en 2015, un an seulement après l'avoir mis au monde. Elle est partie à la rencontre d'autres parents ayant vécu la même épreuve. Comment reprendre le cours de sa vie après le décès de son enfant? Cette douloureuse question fait l'objet d'un documentaire, "Et je choisis de vivre", réalisé par Nans Thomassey et Damien Boyer, qui sortira le 5 juin au cinéma. Dans ce film, on suit Amande une institutrice qui, à tout juste trente ans, a été confrontée à la mort de son fils, alors âgé d'à peine un an. "C'était en 2015, il est décédé des suites d'une maladie inconnue. (…) On l'a accompagné pendant trois mois à l'hôpital et lorsque on est sortis de l'hôpital, on s'est trouvé démunis", témoigne-t-elle. Lorsqu'ils quittent l'hôpital avec le père de l'enfant, ils ne savent vers qui se tourner pour surmonter cette immense douleur. C'est alors qu'on leur offre l'ouvrage du psychiatre Christophe Fauré Vivre le deuil au jour le jour. A la lecture de ces pages, Amande comprend peu à peu les émotions qui la traversent.
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Synopsis À tout juste 30 ans, Amande perd son enfant. Pour se reconstruire, elle entreprend alors un parcours initiatique dans la Drôme, accompagnée de son ami réalisateur, Nans Thomassey. Ensemble, et sous l'œil de la caméra, ils partent à la rencontre d'hommes et de femmes qui ont, comme Amande, vécu la perte d'un enfant. De cette quête de sens naît ET JE CHOISIS DE VIVRE, un film sur le deuil, à la fois sensible, émouvant et rempli d'espoir. Production Orawa Production Distribution Orawa Production
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7 membres ont donné leur avis Documentaire (1h10) de Nans Thomassey Sortie: 05 juin 2019 Réalisé par: Nans Thomassey « Quand on perd son père ou sa mère on est orpheline, quand on perd son conjoint on est veuve mais quand on perd son enfant, il n'y a plus de mots » À tout juste 30 ans, Amande perd son enfant. Pour se reconstruire, elle entreprend alors un parcours initiatique dans la Drôme, accompagnée de son ami réalisateur, Nans Thomassey. Ensemble, et sous l'oeil de la caméra, ils partent à la rencontre d'hommes et de femmes qui ont, comme Amande, vécu la perte d'un enfant. De cette quête de sens naît Et je choisis de vivre, un film sur le deuil, à la fois sensible, émouvant et rempli d'espoir. Synopsis et détails
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"Ce livre nous a permis de comprendre que ce que nous traversions était normal, et que c'était partagé par toutes les personnes qui vivaient un deuil ", explique-t-elle. Faire d'une terrible épreuve un film Suite à cette lecture, Amande a souhaité aller plus loin. "Je ressentais vraiment le besoin de rencontrer des gens qui avaient vécu la même expérience que moi et qui pouvaient vraiment m'affirmer qu'ils avaient réussi à se reconstruire, à surmonter ce qu'ils avaient vécu et à le transformer", raconte-t-elle. Elle décide alors de faire de cette épreuve un film, avec l'aide d'un ami, le réalisateur Nans Thomassey. Le documentaire qui sort bientôt en salles conte ses rencontres avec des parents ayant été confrontés, eux aussi, à la mort d'un enfant. Une démarche vivement encouragée par le psychiatre Christophe Fauré. Selon lui, il est tout à fait bénéfique d'aller rencontrer des personnes ayant traversé cette épreuve lorsqu'on y est à son tour confronté. Cela permet d'obtenir la preuve qu'un apaisement est possible.
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"Il y a véritablement quelque chose de l'ordre d'une compréhension, d'une intégration, et d'un changement, peut-être même parfois d'un sens nouveau à son existence qui s'ouvre" affirme Christophe Fauré. Avant d'ajouter: "Le manque qui est là constamment n'est pas le signe que le deuil n'est pas fait – expression qui ne veut rien dire –, c'est simplement le constat du réel, le constat du fait que la personne que j'aime n'est plus dans le monde". Oser sortir de la culpabilité Ne pas nier le bonheur quand on traverse un malheur fait aussi partie du processus. Selon ce psychiatre, il faut bel et bien oser rire et sortir de la culpabilité. Un passage du documentaire illustre d'ailleurs ceci, en pleine nature drômoise. "De toute façon dans ces périodes-là, la souffrance est là, la tristesse revient de façon régulière. Il faut se laisser vivre toutes les émotions qui peuvent nous traverser, y compris la joie et le fait d'avoir des moments un peu plus tranquilles, un peu plus apaisés aide vraiment", confie ainsi Amande.
70 min. Le 5 juin au cinéma. L'équipe du film a créé une plateforme en ligne, qui rassemble toutes les initiatives nationales et le fruit de leur expérience, pour aider davantage de personnes en situation de deuil.
Ils ont perdu Gaspar la veille de son premier anniversaire. Elle décide alors de se mettre en marche, à travers les montagnes de la Drôme, pour rencontrer des personnes susceptibles de l'aider ou de lui faire part de leur témoignage de résilience. Qui n'a donc jamais traversé les affres d'un deuil? Amande commence et termine d'ailleurs le film en racontant une fable à ce sujet, à un public d'enfants puis d'adultes. Si tout le monde le vit, c'est bien rare d'en parler. Comme tant d'autres sujets trop pris par la pudeur ou victimes de l'indifférence. La douleur de la jeune femme est telle qu'il lui faut parcourir ces chemins escarpés, ces nuits en pleine montagne et ces rencontres, à travers lesquelles elle doit se confronter à l'état de son cœur et à sa peur de l'avenir. Après la douleur, l'ouverture Nans Thomassey, le coréalisateur du film, a préparé des rencontres durant leur marche. Il l'a accompagnée avec un âne qui, à lui seul, symbolise très bien les démons intérieurs d'Amande. On pourrait d'ailleurs dire de ce parcours initiatique qu'il est le pont aux ânes du deuil, où affronter la difficulté devient la solution elle-même.