Je Suis Le Chemin La Vérité Et La Vie Chant D'automne
En réponse à cette crainte, Jésus nous appelle à la foi: « Croyez en Dieu; croyez aussi en moi ». C'est donc de la foi spécifiquement chrétienne qu'il s'agira: la foi qui implique une relation vivante et avec Dieu, le Père, et avec Jésus son Fils, ainsi que Jésus l'affirme plus loin: « Personne ne va au Père que par moi » (v. 6). L'antidote au « trouble du cœur », au flou de l'espérance, à la peur de mourir ou de vivre, c'est donc d'aller au Père par Jésus; et à propos de ce grand passage au Père, Jésus précise successivement son rôle personnel et la part qui nous revient. Jésus passe devant, à travers la mort, et, une fois dans la gloire, « dans la maison du Père », il prépare « un lieu pour nous ». La place ne manquera pour personne: il s'en porte garant. Je suis le chemin la vérité et la vie chant nuptial des oiseaux. Puis il reviendra pour nous prendre avec lui, si bien que nous serons avec lui là où il est, dans la maison de gloire. Quand viendra-t-il? Ici, c'est l'ensemble de l'Évangile de Jean qui nous répond, en nous rappelant les trois venues du Ressuscité: d'abord ses apparitions des premiers jours, puis sa venue en gloire, pour nous ressusciter au dernier jour, et entre deux, sa venue de chaque jour pour faire en nous sa demeure.
Je Suis Le Chemin La Vérité Et La Vie Chant D'esperance
Où cette phrase se situe-t-elle dans l'Évangile? Dans son récit de la dernière Cène, l'évangéliste Jean ne relate pas l'institution de l'Eucharistie. En revanche, il rapporte un long discours du Christ (Jn 13 à 17), tenu après le lavement des pieds et au cours duquel Judas sort de la pièce pour aller chercher les gardes et livrer Jésus. Pendant ce long enseignement, Jésus multiplie les révélations aux disciples, leur annonçant en particulier sa mort et sa résurrection. Il leur promet également qu'eux aussi suivront cette voie. Toutefois, le discours de Jésus suscite l'incompréhension des Apôtres qui l'interrompent à plusieurs reprises. D'abord Pierre, puis Thomas lorsque Jésus affirme que « pour aller où je vais, vous savez le chemin ». Mais Thomas rétorque: « Nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous savoir le chemin? » C'est alors que Jésus déclare à ses disciples qu'il est « le Chemin, la Vérité, la Vie » (Jn 14, 6). « Je suis le chemin, la vérité, la vie ». Comment comprendre cette phrase du Christ? Aussitôt après cette affirmation, Jésus ajoute: « Personne ne va vers le Père sans passer par moi.
Selon le jésuite, ce mot est à comprendre chez saint Jean comme synonyme de « révélation ». Ainsi, analysait le prêtre, en affirmant être lui-même la Vérité, le Christ est « non seulement le révélateur du Père aux hommes, mais il est lui-même en plénitude cette révélation; il est, dans sa personne, la révélation par excellence, totale et définitive ». « Nous touchons ici du doigt la nouveauté unique de la révélation chrétienne: le chemin de la vérité doit désormais se chercher dans la personne même de Jésus », s'enthousiasmait le père de La Potterie. De plus, comme le Christ « vit de la vie du Père, mais appartient en même temps à notre monde humain », poursuit le théologien, Jésus « nous rend participants à la vie du Père » dès ce chemin sur terre. Je suis le chemin, la vérité et la vie - YouTube. Quelle place cette affirmation laisse-t-elle pour le dialogue œcuménique et interreligieux? Si cette voie est unique comme l'écrit Jean-Paul II, « nous n'y sommes jamais seuls et nous y marchons à plusieurs », explique le père Emmanuel Gougaud, prêtre du diocèse de Versailles (Yvelines) et directeur du service national pour l'unité des chrétiens de la Conférence des évêques de France.