Les Fausses Confidences Acte 2 Scène 13
( À part. ) Le cœur me bat! ( À Dorante. ) Voilà qui est écrit tout de travers! Cette adresse-là n'est presque pas lisible. ) Il n'y a pas encore là de quoi le convaincre. − Ne serait-ce point aussi pour m'éprouver? Dubois ne m'a averti de rien.
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L26 à 36: Dubois révèle l'amour de Dorante pour Araminte. Sous l'effet du dépit, elle veut renvoyer Dorante, didascalie (L26)/ verbe de volonté (L31) Mais elle fait en sorte d'en apprendre d'avantage. suggestion (L26-27) / question (L31) curiosité et peut-être de la jalousie... Uniquement disponible sur
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Cependant, la comédie est au rendez-vous et nous rions de la faiblesse de Dorante. Marivaux, amoureux des jeux de masques, en place un sur le visage d'Araminte qui excelle dans l'art de la cruauté. Le véritable gagnant de cette scène est indéniablement le spectateur qui savoure, assis sur la même rangée de sièges que l'auteur, le pouvoir qui est le sien expliquant sans nul doute la formule utilisée par Joseph Fleury en 1881 à propos des Fausses Confidences: « C'est la comédie de la grâce et du sourire. Explication linéaire : Acte II, scène 13 des Fausses Confidences, Marivaux. »
Araminte voit son trouble qu'elle met en évidence grâce à une négation totale: « Il ne sait ce qu'il fait. » et espère, à cet instant, qu'il se déclare: « Voyons si cela continuera. » (l 13) Cependant, Dorante, guidé continuellement par son valet, est persuadé que Dubois lui a menti. Il apparaît, dans cette scène, sous son vrai jour: sa capacité d'action est nulle. L'occasion de dire la vérité se présente à lui mais il ne la saisit pas, bien trop occupé à rendre Dubois responsable de son échec. Nous pouvons remarquer des stichomythies, présentes des lignes 12 à 20, qui indiquent que les répliques d'Araminte fusent et qu'elle éprouve un certain plaisir à mettre Dorante à l'épreuve. Texte A - Marivaux : Les Fausses confidences (1737) Acte II, scène 13. En effet, les phrases de la jeune veuve sont directives et très brèves, soit interrogatives soit exclamatives: « Êtes-vous prêt à écrire? » (l 14), « Vous n'en trouvez point! En voilà devant vous. » (l 16), Il est important de noter que selon le choix de mise en scène, ce passage peut pencher soit en direction de l'humour soit en direction du pathos.