Portail De Signalement Des Violences Sexuelles Et Sexistes La Lutte
Réservé aux abonnés Publié le 26/11/2018 à 18:21, Mis à jour le 27/11/2018 à 10:05 Près d'une femme meurt tous les trois jours, tuée par son conjoint ou ex-conjoint. Imago / StudioX/Imago / StudioX Ce service en ligne est animé jour et nuit par une équipe spécialisée, pour répondre à une forte demande. Selon le dernier état des lieux, 130 femmes ont été tuées l'an dernier par leur conjoint ou ex-conjoint. Pour libérer la parole, lever les tabous, réduire la peur des représailles et faciliter l'accès des victimes aux services, la police vient de mettre sur pied son premier portail de signalements en ligne des violences sexistes et sexuelles. Structure unique au monde, il doit être inauguré ce mardi au commissariat de Guyancourt par l'hôte de la Place Beauvau, Christophe Castaner, et le secrétaire d'État à la Sécurité intérieure, Laurent Nuñez. Sa création avait été annoncée dimanche par Emmanuel Macron, à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.
Portail De Signalement Des Violences Sexuelles Et Sexistes Par La Police
Portail de signalement des violences sexistes et sexuelles Mise à jour le 09/07/2019 Disponible 24h/24 et 7 jours/7, ce tchat permet un dialogue instantanné avec un policier ou un gendarme formé à la prise en charge des victimes de violences sexistes et sexuelles. Il s'agit d'un service gratuit et vous n'êtes pas obligé. e de délivrer votre identité. Signalement-violences-sexuelles-sexistes > Flyer Portail de signalement - format: PDF - 1, 55 Mb > Dossier de presse - format: PDF - 2, 15 Mb Documents listés dans l'article:
Au lendemain de la publication par le gouvernement d'une étude révélant que 109 femmes avaient été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire en 2017, le ministre de l'Intérieur a présenté le 27 novembre un portail de signalement des violences sexuelles et sexistes gratuit et anonyme. Les victimes pourront désormais contacter un policier ou un gendarme par le biais d'une discussion interactive instantanée sur internet, en renseignant uniquement leur code postal, pour déterminer si elles sont en zone police ou gendarmerie. Elles seront ainsi « accompagnées vers le dépôt de plainte » ou, si elles ne le souhaitent pas, vers des associations ou des professionnels formés à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes. « Lutter contre l'isolement » Trente-six policiers et gendarmes, spécialement formés et basés à Guyancourt et à Rennes, seront ainsi mobilisés « jour et nuit, tous les jours de la semaine » pour lutter contre « le silence, la peur et l'isolement », a indiqué Christophe Castaner, en présence de la ministre de la Justice, Nicole Belloubet et la secrétaire d'État à l'Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa.