Les Animaux Malades De La Peste (La Fontaine, Commentaire Composé)
LES ANIMAUX MALADES DE LA PESTE TEXTE PDF. « Les animaux malades de la peste » est une fable de Jean de La Fontaine. Elle est extraite du livre VII et paraît pour la première fois en 1678. Le moraliste classique y met en évidence les injustices sociales qui règnent à l'époque de Louis XIV. Un mal qui répand la terreur, Mal que le Ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom), Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre. Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés; On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie; Nul mets n'excitait leur envie, Ni loups ni renards n'épiaient La douce et l'innocente proie; Les tourterelles se fuyaient: Plus d'amour, partant plus de joie. Le lion tint conseil, et dit: » Mes chers amis, Je crois que le Ciel a permis Pour nos péchés cette infortune. Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux; Peut-être il obtiendra la guérison commune.
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Répetions des voyelles brèves « i « « a « « o « au vers 55. Elles renvoient aux déchaînements de la foule. « A ces mots on cria haro sur le baudet « Yatus avec le son [a]. l'action se précipite et le loup commence son réquisitoire en utilisant des arguments ad hominem ( = sur son physique) « pelé « « galeux « 5) La morale Elle tient en 2 vers mais est accentué par un parralélisme: puissant/misérable et blanc/noir. La morale est abrupte, elle termine l'ensemble. Il s'agit donc d'un apologue. III) Un enseignement pessimiste 1) une justice contestable C'est la justice du plus fort, celle du roi. Référence à la fable du « loup et de l'agneau «: « la raison du plus fort est toujours la meilleure «. C'est la justice du plus fort au dépen du plus faible. Seuls les faibles peuvent être coupables (ici l'âne) 2) Mise en cause des relations humaines L'homme cherche avant tout dans l'adversité à rejetter la faute sur une autre puissance. Marque d'ironie de La Fontaine: « Peut-être « « peuvent-être « 3) La fuite face aux responsabilités Elle se marque lorsque les animaux cherchent un coupable, un bouc émissaire.
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Fiche: Les Animaux malades de la Peste, Livre XVII, La Fontaine. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 5 Avril 2020 • Fiche • 941 Mots (4 Pages) • 183 Vues Page 1 sur 4 Paru en 1829 lors du courant littéraire romantique, le roman Le Dernier Jour d'un condamné de Victor Hugo porte sur la peine de mort. À cette époque, la peine de mort était une façon de punir un crime. L'auteur n'essaie pas d'entrer dans un débat, mais plutôt de faire comprendre à la population l'horreur et l'absurdité qu'amène une situation dans laquelle un homme, peu importe de qui il s'agit, se trouve lorsqu'il se fera trancher le cou dans quelques heures. Le héros de son histoire, c'est-à-dire le condamné à mort, culmine une douleur morale dans le chapitre XLVIII et cela se démontre par deux aspects. Le premier étant ses réactions physiques involontaires et le deuxième étant la réjouissance de la foule qui lui fait prendre conscience de sa solitude. Dans le chapitre XLVIII du Dernier Jour d'un condamné, scène de « La marche vers l'échafaud » de Victor Hugo, le condamné a des réflexes physiologiques qui démontrent l'évolution de sa douleur morale.
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c) Situation finale (V59-V62): chute du récit • absurdité du dénouement: antithèse « peccadille »/ « pendable » + rapidité de la chute « o le lui fit bien voir »= euphémisme/caractère lapidaire de sa mort. Morale brève (V63-V64) • Explicite: dénonce l'injustice et l'abus de pouvoir Antiphrase V64 « blanc ou noir » « puissant ou misérable »: rapport de force inégal faible/puissant Recours au futur « serez » « rendrons »= annonce prophétique + « vous » pour interpeller les lecteurs + Éveillez les consciences et faire passer le message. II. La satire: les animaux sont identifiables aux humains:prise de parole suit l'ordre hiérarchique A. de la cour a. le lion: allégorie du Roi • suprématie fondée sur la force physique • joue la comédie V22-V24 dévoile son hypocrisie et annule sa confession « je me dévouerais donc s'il le faut, mais… »: valeur hypothétique. dissimulation du jeu politique « accuse »/ « selon toute justice » b. les courtisans et l'église • « au dire de chacun » V48: ironie, nuance distancée de l'opinion de l'auteur + « moins pardonnables offenses »/ « petits saints »: accentuation de l'absence de jugement.
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Il tente ensuite de convaincre avec un discours construit lagiquement dans lequel il expose la situation, invite les autres. 2) Le renard Il se montre habile par ses « non-dits », ses hyperboles flatteuses à l'égard du roi, « trop bon, trop de délicatesse, beaucoup d'honneur ». En flattant, il n'a pas à se positionner. 3) L'âne Ce n'est pas un prédateur, mais sérieux, naif, tout le contraire du rusé et du manipulateur. Il s'accuse lui-même d'avoir été tenté par le diable. Le ciel se venge à present et impose à l'homme le fléau de la peste. La réaction commune est immédiate, le bouc émissaire est trouvé. Le plus fort, celui qui gagne = celui qui a tout calculé = celui qui a force d'esprit et pouvoir de la parole. III) Dénonciation de la justice et du pouvoir 1) Critique du « jugments de cour»: Nous constatons la présence du champ lexical de la justice et de la religion. Lidée dominante est celle d'une justice injuste car la justice du conseil ne juge pas le crime mais prend position par rapport à la classe sociale.
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On descend ainsi le long de l'échelle sociale (la " puissance " physique des animaux étant une image de leur qualité sociale), " jusqu'aux simples mâtins ", c'est-à-dire jusqu'aux gros chiens de garde. Au terme du processus, on devait logiquement arriver à celui des animaux qui ne fait peur à personne, et que nul donc n'aura intérêt à disculper. Mais l'Âne (v. 49 à 54) qui vient " à son tour " est victime moins peut-être de sa faiblesse que de sa bêtise. Il commet en effet deux erreurs: tout d'abord, il s' accuse en cherchant à se disculper par tous les moyens possibles d'une faute qu'il présente comme le résultat d'une tentation ( « [Li]a faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense/Quelque diable aussi me poussant[/i] », v. 51-52). Seul à être parfaitement sincère ( " je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net ", v. 54), il n'a pas compris la mécanique des jugements à la cour, à savoir qu'il faut laisser aux autres le soin de vous disculper. Seconde erreur: en s'accusant d' avoir mangé l'herbe d'un pré de Moines, l'Âne rappelle ensuite à tous qu'il est herbivore.
La Cour est un théâtre, où chacun agit par calcul et imitation par rapport au Roi. a) Une honnêteté d'apparat. -Il prend la pose de celui qui est prêt à se sacrifier pour son peuple. Ainsi il se défausse de la responsabilité et préserve son image. En réalité ce n'est qu'une posture. -Impératif réclame honnêteté. -Hypocrisie s'entend dans son ton affecté. Il appuie sur la gravité de ses fautes à travers des tournures hyperboliques. -Discours bascule par le «mais» adversatif où l'on comprend qu'en réalité il n'en est nullement question). Sous une apparente suggestion marquée par le moralisateur «je pense que», c'est bien l'ordre qu'il faut entendre. -La réaction des animaux confirme ce fonctionnement de la Cour, où on préserve les apparences. b) La flatterie. -Déresponsabiliser le Roi en allant jusqu'à faire son éloge. Le Renard vole au secours de son souverain. -Le registre de l'éloge: répétition de l'adverbe «trop» v. 34-35, lexique mélioratif mettant en avant les valeurs humaines («bon», «délicatesse», «honneur»), gradation visant à dévaloriser les victimes «Et bien, manger moutons, canailles, sotte espèce», question rhétorique visant à le déculpabiliser («est-ce bien un pêché?