Poème Le Voilier Victor Hugo
Les démonstrations anarchistes devant la sépulture des Fédérés le 27 mai 1888 Le mois de mai 1885 a été assez chargé pour les militants ouvriers et la police. Avant mai, il y avait eu, le 16 février, l'enterrement de Jules Vallès (pour lequel je renvoie à l'article sur le livre d'Éloi Valat). Quelques poètes, encore dans cet article. Inévitablement Victor Hugo. Victor Hugo et l'Arc de triomphe. Il est très populaire, même si ça fait grincer quelques dents chez les héritiers des communards — il a été le plus souvent du mauvais côté et surtout en juin 1848, il a été trop neutre en 1871, il est bourgeois, sent le christianisme et le paternalisme à plein nez, il gagne de l'argent grâce aux misérables (avec ou sans majuscule), mais il a réclamé l'amnistie avec force et on aime ce qu'il écrit. Il meurt en mai 1885 et c'est encore une erreur, un mauvais choix de date. Regardez tout ce qui se passe entre le 22 et le 26 mai: vendredi 22, mort de Victor Hugo, samedi 23, morts de Charles Amouroux et de Frédéric Cournet, deux membres de la Commune, dimanche 24, manifestation au « Champ des fédérés ».
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À quels vivants appartient-il? La question est déjà posée. * La gravure reproduite en couverture représente cette scène de 1888. Elle a été exécutée d'après un dessin de Louis Tinayre et elle est parue dans l'hebdomadaire Le Monde illustré le 2 juin 1888 sous (ou plutôt sur) le titre: « Paris. — Les démonstrations anarchistes au Père Lachaise devant la sépulture des Fédérés, le 27 mai ». Poème le voilier victor hugo boss. (à suivre) Livres utilisés et cités Rebérioux (Madeleine), Le mur des Fédérés, Les lieux de Mémoire La République (dir. Pierre Nora), Gallimard (1984). Tartakowsky (Danielle), Nous irons chanter sur vos tombes Le Père-Lachaise XIXe-XXe siècle, Collection historique Aubier (1999). Pottier (Eugène), Chants révolutionnaires, Au bureau du Comité Pottier (s. d. ). Brécy (Robert), La Chanson de la Commune, Éditions ouvrières (1991).
qu'ai-je fait? Grâce! grâce! Dieu! quatre poignards dans mon flanc! Ah! par vos genoux que j'embrasse... Ô mon voile! ô mon voile blanc! Ne fuyez pas mes mains qui saignent, Mes frères, soutenez mes pas! Car sur mes regards qui s'éteignent S'étend un voile de trépas. Le quatrième frère. C'en est un que du moins tu ne lèveras pas! Le 1 er septembre 1828.