Poème Aux Feuillantines De Victor Hugo
Cette comparaison nous ramène à l'univers quotidien de l'enfance, aux jeux des enfants qui rient « et s'étonnent, joyeux », face à la trouvaille d'un petit oiseau. D'autre part, il ne s'agit pas de n'importe quel oiseau mais d'un « oiseau des cieux ». Cette expression semble pléonastique, puisque la caractéristique la plus évidente des oiseaux est qu'ils volent dans le ciel, mais elle ne l'est pas. Les cieux (au pluriel) désignent aussi, traditionnellement, l'espace divin, par opposition à la terre. L'oiseau des cieux n'est donc pas un oiseau comme les autres. C'est un don du Ciel, un cadeau de Dieu. Ainsi, pour conclure, je dirais que ce qui fait pour moi la beauté de ce poème, c'est la façon dont Victor Hugo a su traiter d'un sujet sacré de façon très simple et naturelle. Poème aux feuillantines de victor hugo sauvons la liberte. Et je trouve que ce choix sert beaucoup mieux le sacré qu'un éloge pompeux et emphatique. Image d'en-tête: un livre (Alexas Fotos, Pixabay)
Poème Aux Feuillantines De Victor Hugo
Tels des enfants, s'ils ont pris un oiseau des cieux, S'appellent en riant et s'étonnent, joyeux, De sentir dans leur main la douceur de ses plumes. Victor Hugo Cliquez ci-dessous pour découvrir un poème sélectionné au hasard. Message aux membres de Poetica Mundi! Poème aux feuillantines de victor hugo. Chers membres de la communauté Poetica Mundi, n'oubliez pas: D'aller consulter les publications de la communauté (poèmes, quiz, messages); De télécharger vos nouveaux avantages (livres, activités, poèmes à imprimer, etc. ); Et de m'envoyer vos demandes spéciales. Cliquez sur le lien suivant pour vous connecter ou devenir membre. Merci de me soutenir et de me permettre de vous offrir plus de 16 000 poèmes sur ce site sans publicité et de la poésie sur YouTube! Johann
Poème Aux Feuillantines De Victor Hugo Pdf En Francais
Mes deux frères et moi, nous étions tout enfants. Notre mère disait: Jouez, mais je défends Qu'on marche dans les fleurs et qu'on monte aux échelles. Abel était l'aîné, j'étais le plus petit. Nous mangions notre pain de si bon appétit, Que les femmes riaient quand nous passions près d'elles. Nous montions pour jouer au grenier du couvent. Et, là, tout en jouant, nous regardions souvent Sur le haut d'une armoire un livre inaccessible. Nous grimpâmes un jour jusqu'à ce livre noir; Je ne sais pas comment nous fîmes pour l'avoir, Mais je me souviens bien que c'était une Bible. Aux feuillantines de Victor HUGO dans 'Les Contemplations' sur UnJourUnPoeme.fr : lectures, commentaires, recueils. Ce vieux livre sentait une odeur d'encensoir. Nous allâmes ravis dans un coin nous asseoir. Des estampes partout! quel bonheur! quel délire! Nous l'ouvrîmes alors tout grand sur nos genoux, Et, dès le premier mot, il nous parut si doux Qu'oubliant de jouer, nous nous mîmes à lire. Nous lûmes tous les trois ainsi, tout le matin, Joseph, Ruth et Booz, le bon Samaritain, Et, toujours plus charmés, le soir nous le relûmes.
Enfants, beaux fronts naïfs penchés autour de moi, Bouches aux dents d'émail disant toujours: Pourquoi? Vous qui, m'interrogeant sur plus d'un grand problème, Voulez de chaque chose, obscure pour moi-même, Connaître le vrai sens et le mot décisif, Et qui touchez à tout dans mon esprit pensif; - Si bien que, vous partis, enfants, souvent je passe Des heures, fort maussade, à remettre à leur place Au fond de mon cerveau mes plans, mes visions, Mes sujets éternels de méditations, Dieu, l'homme, l'avenir, la raison, la démence, Mes systèmes, tas sombre, échafaudage immense, Dérangés tout à coup, sans tort de votre part, Par une question d'enfant, faite au hasard! - Puisqu'enfin vous voilà sondant mes destinées, Et que vous me parlez de mes jeunes années, De mes premiers instincts, de mon premier espoir, Ecoutez, doux amis, qui voulez tout savoir! J'eus dans ma blonde enfance, hélas! Aux Feuillantines, poème de Victor Hugo. trop éphémère, Trois maîtres: - un jardin, un vieux prêtre et ma mère. Le jardin était grand, profond, mystérieux, Fermé par de hauts murs aux regards curieux, Semé de fleurs s'ouvrant ainsi que les paupières, Et d'insectes vermeils qui couraient sur les pierres; Plein de bourdonnements et de confuses voix; Au milieu, presque un champ, dans le fond, presque un bois.