Valentine Thomas Chasse Sous Marine
Description Valentine Thomas nous raconte comment elle a quitté le monde des affaires pour aller vivre de la pêche au harpon. En apnée, armée d'un fusil de chasse sous-marine, Valentine plonge depuis 2011 pour attraper une poisson à la fois. Cette pratique lui a ouvert les yeux sur la provenance de notre nourriture, et l'importance d'opter pour une alimentation saine, éthique, locale et responsable. Valentine a étudié le droit criminel et travaillé à Londres en tant qu'analyste financière. Après six ans, elle a quitté cet emploi bien rémunéré pour mener une vie simple et se concentrer sur ses nouveaux objectifs. Aujourd'hui, elle est instructrice de plongée, pêcheuse au harpon reconnue à travers le monde, chef accomplie, et elle milite pour une alimentation durable et des pêches responsables. Inclus avec le billet journalier ou la passe week-end. Aucune réservation. Premier arrivé, premier servi.
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La récolte d'huîtres, de crevettes, de homards et autres mollusques fait aussi partie de la vie de chasseuse sous-marine. « L'idée est d'aller attraper sa propre nourriture sous l'eau », note Valentine, qui apprécie les choses simples de la vie et la bonne bouffe. C'est ce lien direct avec la nature, le contact privilégié avec les populations locales et l'accès à de la nourriture de première qualité qui ont séduit la native du Plateau Mont-Royal, il y a près de six ans. Dès sa première plongée, à l'île de l'Ascension, un des plus beaux endroits pour la chasse sous-marine, elle a attrapé une énorme carangue noire de 12 kg, 200 grammes sous le record mondial. « J'ai alors découvert que c'est le sport le plus le au monde », ajoute la Montréalaise, qui détient une maîtrise en droit. Pourtant, Valentine n'était pas à l'aise dans l'eau. À 14 ans, elle s'était presque noyée dans les forts courants marins près de Biarritz. Portée par sa nouvelle passion, elle suit des cours et prend rapidement confiance en elle.
Valentine Thomas Chasse Sous Marine Nationale
Elle aimerait créer une émission de télé sur la chasse sous-marine. « Je serais la fille la plus heureuse du monde si je pouvais être payée pour voyager, nager avec les poissons et faire des films », dit-elle. Déjà, elle a participé à un documentaire pour Canal + avant d'en réaliser un autre à son compte au Cap-Vert. Elle planche aussi sur la rédaction d'un livre sur les recettes primitives – des plats préparés sur le feu avec des ingrédients sauvages. Comme quoi il faut savoir vivre sa passion jusqu'au bout! À LIRE: Sport extrême au féminin: la passionnée des flots Restons connectées Recevez chaque jour de la semaine des contenus utiles et pertinents: des recettes délicieuses, des articles astucieux portant sur la vie pratique, des reportages fouillés sur les enjeux qui touchent les femmes. Le tout livré dans votre boîte courriel à la première heure!
Dès que je reviens, je vis une période de dépression. J'ai donc décidé d'être heureuse en voyageant le plus possible et aujourd'hui, je réussis même à en vivre. Vous avez choisi de tout quitter et de voyager à temps plein? J'habitais à Londres et travaillais dans le domaine de la finance. J'avais un appartement qui me coûtait 5000 $ par mois, et je conduisais une Mercedes. Puis en 2016, en participant à un premier documentaire en Afrique du Sud, j'ai réalisé que je pouvais peut-être faire de ma passion un métier, et je voyage depuis à temps plein. J'ai fondé mon entreprise, je donne des cours particuliers de pêche, et j'ai des commanditaires. Il m'arrive de prononcer des conférences et j'ai des contrats pour la télévision. Quel a été votre voyage le plus marquant? Photo courtoisie, Ricardi Nascimento De belles rencontres au Cap-Vert. Mon séjour au Cap-Vert en 2016. Nous tournions un documentaire et comme notre budget était très serré et que de toute façon, il n'y avait pas d'épicerie autour, nous avons dû attraper notre propre nourriture pendant près de six semaines!