Le Père Richard Kalka : Un Prêtre À La Hauteur - Géocortex
Ce père hors normes qui aime dire «je ne crois pas en Dieu, je vis avec» a également publié deux livres: «Dieu désarmé, journal d'un curé de campagne» et «Père Jego, un prêtre, un para, une légende». La Dépêche du Midi Claude MILLET Fondateur Sujet: Re: Le père Richard Kalka commandeur de l'ordre national du mérite Lun 14 Mai 2018 - 13:22 Merci Yvon! FOUQUET66 Expert Sujet: Re: Le père Richard Kalka commandeur de l'ordre national du mérite Mar 15 Mai 2018 - 14:16 Merci Yvon! Une médaille bien méritée! Charly71 Expert Sujet: Re: Le père Richard Kalka commandeur de l'ordre national du mérite Jeu 17 Mai 2018 - 9:56 Bravo et félicitation père Kalka Contenu sponsorisé Sujet: Re: Le père Richard Kalka commandeur de l'ordre national du mérite Le père Richard Kalka commandeur de l'ordre national du mérite Page 1 sur 1 Sujets similaires » Messe de la Saint Michel et le père Kalka » Père Richard KALKA - Pensée du jour: Un philosophe raconte: il m'est arrivé quelque chose d'étrange. J'ai été ravi au septième ciel.
Père Richard Kalka 2
Il a pris sa retraite en 2013 mais davantage encore qu'une grande figure, il reste une autorité morale et spirituelle à la fois aimée et très respectée dans l'armée, et tout particulièrement chez les parachutistes. Ancien aumônier du 8e RPIMa de Castres et de la brigade parachutiste, le Père Richard Kalka est un « curé de campagnes », pour reprendre le titre de son livre de souvenir publié l'année où il a quitté l'uniforme. Arrivé en France en 1975 de sa Pologne natale, où il cotoya le futur pape Jean-Paul II à l'université catholique de Lublin, le « Padre » a accompagné ses brebis en tenue de camouflage sur tous les théâtres d'opération modernes: guerre du Golfe, Tchad, Centrafrique, Kosovo, Rwanda, Gabon et Afghanistan notamment. Richard Kalka a été choqué par le ton et par les termes employés par le général François Lecointre, chef d'état-major des armées, à l'égard des grands anciens, qui ont cosigné récemment le lettre ouverte dénonçant le « délitement » du pays et qui a provoqué une tempête politique.
LE PÈRE RICHARD KALKA Le Père Richard Kalka, ancien aumônier des parachutistes de 1985 à 2015, répond chez nos confrères de Valeurs Actuelles au Chef d'État-Major des armées, François Lecointre, suite à sa prise de position concernant la tribune des militaires publiée récemment. (Présentation: La Lettre patriote):) Au chef d'état-major des armées Mon Général, nous nous sommes croisés la dernière fois en juin 2019, au colloque consacré au 25 ème anniversaire de l'opération Turquoise. Je ne suis pas très connu dans l'armée française, mais l'armée de terre me connaît, surtout les parachutistes. La plupart des soldats savent qui je suis: celui qui, depuis 1985, les a accompagnés sur tous les théâtres d'opération. Je dis bien « tous », jusqu'à l'Afghanistan, la dernière mission de mon parcours. J'ai toujours répondu « présent » pour être en tant que prêtre, ami et frère d'armes dans n'importe quelles conditions à côté de ceux qui avaient besoin de moi. Dans « la boue, la sueur et la bagarre », comme ils disaient.
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L'ancien aumônier des parachutistes (1985-2015) admoneste le chef d'État-Major des armées Le Père Richard Kalka, ancien aumônier des parachutistes de 1985 à 2015, répond au Chef d'État-Major des armées, François Lecointre, suite à sa prise de position concernant la tribune des militaires publiée récemment.
Ce père hors normes qui aime dire «je ne crois pas en Dieu, je vis avec» a également publié deux livres: «Dieu désarmé, journal d'un curé de campagne» et «Père Jego, un prêtre, un para, une légende». Paramicalement. Mon Général, Nous nous sommes croisés la dernière fois en juin 2019, au colloque consacré au 25ème anniversaire de l'opération Turquoise. Je ne suis pas très connu dans l'armée française, mais l'armée de terre me connaît, surtout les parachutistes. La plupart des soldats savent qui je suis: celui qui, depuis 1985, les a accompagnés sur tous les théâtres d'opération. Je dis bien « tous », jusqu'à l'Afghanistan, la dernière mission de mon parcours. J'ai toujours répondu « présent » pour être en tant que prêtre, ami et frère d'armes dans n'importe quelles conditions à côté de ceux qui avaient besoin de moi. Dans « la boue, la sueur et la bagarre », comme ils disaient. Et ils étaient nombreux, très nombreux. Il suffit de leur poser la question; encore faut-il pouvoir le faire, car pour les questionner il faut être près d'eux, à leur côté.
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Dans « la boue, la sueur et la bagarre », comme ils disaient. Et ils étaient nombreux, très nombreux. Il suffit de leur poser la question; encore faut-il pouvoir le faire, car pour les questionner il faut être près d'eux, à leur côté. Ce qui n'est plus ton cas depuis fort longtemps, même si tu peux t'encenser d'un fait d'armes à Sarajevo, grâce au courage des soldats-marsouins de ta section. Comme tu sais, mais tu préfères l'ignorer, nous étions deux ou trois fois sur les mêmes théâtres d'opération. Aujourd'hui, nous sommes aussi ensemble au combat, mais ce combat est d'une autre nature. Tout chef, lorsqu'il doit prendre des décisions importantes, est seul. J'ai connu, à plusieurs reprises, cette solitude des chefs. Dans certains cas, ils m'ont demandé de prier pour eux. Comme aujourd'hui, je prie pour toi. Mais il y a deux catégories de chef et deux sortes de solitude. Le premier est pendu au câble du téléphone et attend les directives venant d'en haut. Quelles que soient ces directives, il les accepte sans broncher, car il ne pense qu'à son avancement.
Tous les vendredis, je sévis au « Rôle 3 » à KAIA, un véritable hôpital militaire armé par le service de santé français, avec une collaboration belge et tchèque. Le reste du temps, je circule entre Nijrab, qui abrite l'état-major de la Task Force Lafayette, la base aérienne de Kandahar où est stationné le détachement de la chasse française, Mazâr-é Sharîf et Wardak, les deux grandes écoles de police du pays, commandées par les gendarmes français. Dès que les moyens de transport le permettent, je vais dans les FOB, bases opérationnelles avancées, et les COP, postes de combat avancés. La Providence divine m'a laissé pratiquement un mois, pour faire un tour quasi complet de ma paroisse… avant de vivre le premier drame du mandat, le 24 avril! Que reste-t-il en vous aujourd'hui de ce séjour? Une fatigue physique, morale, psychique… 20 morts et une centaine de blessés durant mon mandat. Chaque mort, c'était un coup de massue, moralement et physiquement. Depuis la mort jusqu'à l'avion, j'ai accompagné tous les cercueils.