Art L.1226-7 Article Du Code Du Travail - Editions Tissot
A ce titre, il réclame sa réintégration ainsi que le versement d'une indemnité en réparation du préjudice subi du fait de la nullité du licenciement, correspondant au montant des salaires dont il a été privé entre son éviction et sa réintégration. L'article L. 1226-9 du Code du travail prévoit que le salarié placé en arrêt de travail à la suite d'un ATMP ne peut faire l'objet d'un licenciement sauf si l'employeur justifie soit d'une faute grave de l'intéressé, soit de son impossibilité de maintenir ce contrat pour un motif étranger à l'accident ou à la maladie. Le licenciement prononcé en violation de cette règle est nul(1). A noter que cette règle protectrice ne s'applique pas au salarié en arrêt de travail « classique », ne faisant pas suite à un ATMP. Il obtient en partie gain de cause devant les juges du fond: son licenciement est considéré comme nul. Néanmoins, la cour d'appel, qui condamne bien l'employeur a lui verser une indemnité en réparation du préjudice subi entre le licenciement et la réintégration, fait droit à la demande de l'employeur.
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Article L 1226 9 Du Code Du Travail France En
La Cour de cassation émet ce faisant une interprétation stricte de la notion de faute grave dans ce contexte. Aux termes de l'article L. 1226-9 du code du travail, pendant la période de suspension du contrat de travail consécutive à un accident du travail ou une maladie professionnelle, l'employeur ne peut rompre ce contrat que s'il justifie d'une faute grave de l'intéressé ou d'une impossibilité de maintenir ce contrat pour un motif étranger à l'accident ou à la maladie. Le salarié, dont le contrat de travail était suspendu en raison d'un accident du travail, a été licencié, en raison de retards répétés à sa prise de service survenus antérieurement à son arrêt de travail. La Cour de cassation invalide le licenciement aux motifs que pendant la période de suspension du contrat de travail consécutive à un accident du travail ou une maladie professionnelle, l'employeur peut seulement, dans le cas d'une rupture pour faute grave, reprocher au salarié des manquements à l'obligation de loyauté.
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Article L 1226 9 Du Code Du Travail France 20
Entrée en vigueur le 1 mai 2008 Lorsque, à l'issue d'un délai d'un mois à compter de la date de l'examen médical de reprise du travail, le salarié déclaré inapte n'est pas reclassé dans l'entreprise ou s'il n'est pas licencié, l'employeur lui verse, dès l'expiration de ce délai, le salaire correspondant à l'emploi que celui-ci occupait avant la suspension de son contrat de travail. Ces dispositions s'appliquent également en cas d'inaptitude à tout emploi dans l'entreprise constatée par le médecin du travail. Entrée en vigueur le 1 mai 2008 5 textes citent l'article 0 Document parlementaire Aucun document parlementaire sur cet article. Doctrine propose ici les documents parlementaires sur les articles modifiés par les lois à partir de la XVe législature.
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Il résulte de ces éléments que la perturbation dans le fonctionnement de la copropriété du fait de l'absence prolongée du salarié ainsi que son remplacement définitif dans un délai raisonnable après le licenciement sont établis, de sorte que le licenciement repose sur une cause réelle et sérieuse. Maître Florent LABRUGERE Avocat au Barreau de LYON N. B: On ne sait pas, au jour de la rédaction de ce billet, si l'arrêt est définitif et n'a pas fait l'objet d'un pourvoi en cassation.
Par un arrêt en date du 16 octobre 2019, la Cour de cassation précise les règles d'indemnisation en cas de demande de réintégration d'un salarié victime d'un Accident du Travail ou Maladie Professionnelle (ATMP) licencié en violation des règles protectrices en la matière. Elle en profite pour dire que les sommes versées à ce titre le sont à l'occasion du travail et doivent par conséquent être soumises à cotisation sociale. 16. 10. 19, n°17-31624 Voilà un sujet sur lequel l'existence de différentes règles jurisprudentielles, pas toujours stabilisées, en rendent son appréhension parfois compliquée: celui relatif au cumul indemnisation/revenu de remplacement en cas de nullité d'un licenciement. L'arrêt ici commenté en est l'illustration. Rappel des faits Dans l'affaire en question, un salarié est placé en arrêt de travail à la suite d'un accident du travail. Un peu plus d'un an après, pendant cet arrêt, il est licencié pour cause réelle et sérieuse. Il décide de saisir le conseil de prud'hommes afin d'obtenir la nullité du licenciement prononcé en violation des règles protectrices du salarié en arrêt de suite à un ATMP.