Ensemble Pour Les Animaux Frederic Lenoir Au
– Un "label éthique animal" – "Je ne suis pas contre le fait de manger de la viande, l'homme est omnivore, ce n'est pas immoral. En revanche, ce qui est immoral, c'est l'élevage industriel intensif. On élève des animaux qui vont souffrir de leur naissance à leur mort", s'indigne le philosophe, prônant "le retour à des élevages à taille humaine". Ensemble pour les animaux frederic lenoir de la. Ayant grandi à la montagne avec les animaux de la ferme, il appelle "à une baisse de la consommation de viande pour revenir à l'élevage traditionnel où l'animal à une vie à peu près normale". Sa priorité: définir une éthique pour les animaux en tenant compte de leur degré d'intelligence et de sensibilité. Car "plus un animal est intelligent, plus il est capable de souffrir, plus il faut le respecter. Tuer un moustique n'a pas la même valeur morale que tuer un cochon ou un chien, qui ont une grande intelligence et une grande sensibilité". Pour cet ardent défenseur des animaux, "leur premier droit est de vivre une existence décente, selon leur nature, même s'ils doivent un jour être mangés".
Ensemble Pour Les Animaux Frederic Lenoir De La
Article L'obs et le Parisien 24/06/2017 – Paris (AFP) – L'homme est-il supérieur aux animaux? Frédéric Lenoir, philosophe engagé, déconstruit cette théorie en démontrant que l'animal est différent, ni inférieur, ni l'égal de l'homme, dans son nouveau livre "Lettre ouverte aux animaux et à ceux qui les aiment", paru fin mai aux éditions Fayard. "J'ai écrit cet ouvrage car je m'intéresse aux animaux depuis longtemps. Je me suis engagé il y a trois ans lorsque l'association 30 millions d'amis m'a contacté pour faire évoluer le code civil. Peu après la publication dans la presse d'une pétition d'intellectuels, l'animal a été reconnu comme +être sensible+ et non plus comme un +bien meuble+", dit-il à l' AFP. Dans son livre, Frédéric Lenoir évoque les grands courants philosophiques et religieux. Newsletter N°14 - Anniversaire - Ensemble pour les animaux. "Seuls les hommes pouvaient s'adresser aux dieux", ce qui a "conduit les humains à dominer, exploiter les bêtes et à les considérer comme des choses", souligne-t-il. Or, "chaque espèce animale a ses différences et des singularités".