Accord National Interprofessionnel 14 Décembre 2013 Calendar
Accord national interprofessionnel du 14 décembre 2013 relatif à la formation professionnelle U H Date de parution: Décembre 2013 Nbre/N° de page: 37 p Descripteurs: ACCORD NATIONAL INTERPROFESSIONNEL 81004; FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUE 14069 URL: | Ajouter au panier 4 Gerer mes paniers u
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Tous les six ans, l'entretien professionnel permet à l'employeur de faire avec chaque salarié un état des lieux récapitulatif de son parcours professionnel dans l'entreprise, qui donne lieu à une formalisation écrite. Mise en place d'un conseil en évolution professionnelle Le texte prévoit que « toute personne peut bénéficier, à titre gratuit, d'un conseil en évolution professionnelle dès son entrée sur le marché du travail et jusqu'à son départ en retraite, quel que soit son statut. Ce conseil doit permettre à chaque personne de mieux identifier ses aptitudes ou compétences professionnelles et l'aider dans son orientation professionnelle... Il doit contribuer au repérage des personnes confrontées à des situations d'illettrisme ou au manque de savoirs de bases. » Les modalités pratiques de sa mise en place restent à définir. Télécharger l'accord national interprofessionnel du 14 décembre 2013 relatif à la formation professionnelle
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Jean-Marie Canu, longtemps représentant de la FSU au Conseil National de la Formation Professionnnelle Tout au Long de la Vie et qui prépare un livre collectif à paraitre début 2014, nous propose une analyse, personnelle, de "l'accord" relatif à la formation professionnelle. Les lignes qui suivent ne visent pas à une analyse point par point du projet d'accord (dénommé par la suite « accord ») mais cherchent à rendre compte de la problématique de fond qui sous-tend celui-ci et de la façon dont les organisations syndicales de salariés se sont positionnées ou sont – difficilement pour l'une d'entre elles – parvenues à définir une position de compromis. De notre point de vue, l'accord signé par les « partenaires sociaux », dont l'axe central n'est pas la formation en elle-même, marque une nouvelle étape dans la mise en œuvre du programme de destruction des acquis sociaux en matière notamment de sécurité de l'emploi entrepris par le patronat français à la fin du siècle dernier. Une fois de plus, dans le cadre de la négociation comme dans l'accord national interprofessionnel qui en découle, on se trouve devant un processus d'instrumentalisation de la formation mené par les représentants du patronat des grandes entreprises.
Belle victoire pour le patronat qui voit ainsi sanctionner par la loi la finalisation de la démarche engagée au colloque de Deauville en 1998: « Le salarié, de son côté, doit pouvoir attendre de son entreprise qu'elle lui donne les moyens de faire progresser son capital de compétences, donc son employabilité » (Ernest-Antoine Seillière, Président du MEDEF, Deauville le 7/10/98). Et c'est bien dans cette problématique que s'inscrit le véritable objet central de l'accord, le Compte Personnel de Formation (CPF). La problématique de l'employabilité étant par essence profondément individualiste (ie. Entretien individuel de ses propres capacités à accéder à l'emploi Vs lutte collective pour la défense des emplois), il est de ce point de vue logique de finaliser la démarche par l'instauration d'un compte personnel de formation propriété de l'individu tout au long de sa vie professionnelle. Et toutes les pseudo « garanties » attachées à ce compte (opposabilité, transférabilité, universalité, initiative du salarié…) ne changent rien à la nature fondamentale de ce compromis passé par les « partenaires sociaux ».
» La CPU se félicite d'une définition centrée sur l'acquisition de compétences, qui correspond à la démarche accomplie par les universités pour inscrire leurs formations, de tous niveaux, de la licence au doctorat, au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). C'est la raison pour laquelle la CPU réitère la première proposition qu'elle a formulée à l'issue de son colloque intitulé « les universités au cœur de la formation professionnelle et de l'apprentissage », demandant la prise en compte de droit dans le CPF de toutes les formations des établissements d'enseignement supérieur inscrites au RNCP. Les universités sont un service public, et doivent naturellement devenir le premier lieu où se mettra en œuvre le compte personnel de formation. Elles entendent, à ce titre, être associées à l'action de définition de l'action de formation définie à l'article2 de l'ANI. Par ailleurs, le titre II de l'ANI est consacré au rôle des branches professionnelles envers les entreprises et les salariés afin, notamment, d'améliorer la qualité de la formation fournie (articles 7 et 11).