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Pour les articles homonymes, voir La Peur. La Peur Publication Auteur Guy de Maupassant Langue français Parution 23 octobre 1882 dans Le Gaulois Recueil Contes de la bécasse Intrigue Genre Nouvelle fantastique Nouvelle précédente/suivante Menuet Farce normande modifier La Peur est une nouvelle fantastique de Guy de Maupassant, parue en 1882. La Peur est initialement publiée dans la revue Le Gaulois du 23 octobre 1882 [ 1], puis dans le recueil Contes de la bécasse en 1883, puis dans dix revues jusqu'en 1892 [ 2]. Le fantastique dans la nuit de maupassant de. L'auteur a publié dans Le Figaro du 25 juillet 1884 une autre nouvelle portant le même titre [ 3]. La Peur est dédiée à Joris-Karl Huysmans (1848-1907). Ce récit contient deux narrateurs-personnages et est composé d'un récit-cadre et d'un récit encadré: Le récit-cadre, ou récit encadrant, rapporte l'histoire principale et suit la chronologie. Le récit encadré rapporte une autre histoire à l'intérieur de la première sous la forme d'un retour en arrière (analepse). Comme c'est souvent le cas chez Maupassant, le deuxième narrateur (du récit encadré) est un personnage de la première histoire.
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Le vrai cauchemar commence dans la deuxième partie du récit lorsque le gaz, qui donne au protagoniste la possibilité de voir ce qui se passe autour de lui, est fermé. Il constate que l'obscurité s'est singulièrement épaissie et qu'il se trouve au milieu d'une espace « profondément noir ». Ainsi, la nuit impénétrable entraîne à la perte de vue du personnage. Comme aveuglé par l'obscurité de la nuit il essaye tant bien que mal de trouver son chemin « en tâtant les murs de [s]a canne ». Tout est englouti par la nuit et il se retrouve seul au milieu du rien. La désorientation des sens (l'ouïe, la vision) est renforcée par (contribue à) la disparition du cadre spatio-temporel. Paris est représentée comme un lieu où l'on perd. Le protagoniste repasse plusieurs fois par les mêmes lieux comme les Halles et les quais. « La nuit : Cauchemar » par Guy de Maupassant - Commentaire de texte - ondine123. Il erre dans Paris, comme conduit part une force étrangère. En outre, le protagoniste est obsédé par la connaissance de l'heure et se répète plusieurs fois: « Mais l' me dit l'heure?
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»; pourtant son montre est incapable de l'informer de l'heure qu'il est. Guy de Maupassant (1850-1893), Le Horla, 1887, « La nuit », commentaire. Lorsqu'il arrive aux Halles, il a l'impression d'avoir marché « un temps infini » au hasard des rues. Abandonné par tout ses sens, le narrateur est coupé d'un point de repère essentiel de la réalité. Le manque de repères dans le temps ou l'espace contribue à l'atmosphère angoissante du texte. On observe la progression inéluctable de la peur
La lumière disparaît peu à peu: « chaussée à peine éclairée... «, « becs de gaz... mourants «; le vacarme fait place au silence comme le souligne la métonymie « la ville s'endormait «. De même, le froid succède à la chaleur, la lourdeur à la légèreté, le « noir « à la « couleur «. Il y a donc un renversement de situation, pourtant ce sont les mêmes lieux que le narrateur parcourt en rebroussant chemin, mais ceux-ci ont perdu leur charme, leur magie. II – Le changement d'état d'esprit du narrateur: a) de l'exaltation à la rêverie: On constate que le même changement touche la conscience du narrateur. Les trois premiers paragraphes montrent son exaltation, ce que confirme la personnification « ma nuit bien aimée « de la ligne 36. Il ressent une sensation de bien-être au sein de ce cadre lumineux,, vivant et chaleureux. Le fantastique dans la nuit de maupassant.free. L'adjectif « clair « est répété et il évoque la légèreté qui est aussi celle de sa conscience. Il éprouve aussi une certaine ivresse face à cette immensité. Tout autour de lui semble joyeux, comme le montrent les anaphores et les parallélismes: « on riait, on passait, on buvait «.