Les Deux Bonnes Soeurs Analyse Graphique
Multiplication des verbes à l'impératif qui expriment l'ordre (la domestique docile devient celle qui donne des ordres): « Avouez! Avouez le laitier! », « Riez un peu, riez et priez vite »… La domination est perceptible à travers la disproportion des prises de parole: renversement, c'est la bonne qui domine le dialogue. (rupture par rapport au début de la pièce) 2°- La montée en puissance de la révolte La colère de Claire/Solange monte tout au long de la scène (montée de la violence) Voir le crescendo dramatique rendu par les didascalies: « doucement d'abord », puis « elle crache », « marchant sur elle », « gifle » enfin « elle tape sur les mains de Claire qui protège sa gorge » = le ton monte, puis la bonne s'impose physiquement pour ensuite entreprendre d'étrangler sa sœur/madame. Métaphore de la révolte comme un ballon qui gonfle et qui menace d'exploser: « la révolte des bonnes. Les deux bones soeurs analyse la. La voici qui monte…elle va crever et dégonfler votre aventure » = menace le couple formé par madame et monsieur Répétition du verbe haïr par 4 fois, formule qui encadre la première tirade de Solange/Claire.
Les Deux Bonnes Soeurs Analyse Technique
La Débauche et la Mort sont deux aimables filles, Prodigues de baisers et riches de santé, Dont le flanc toujours vierge et drapé de guenilles Sous l'éternel labeur n'a jamais enfanté. Les Deux Bonnes Sœurs — Google Arts & Culture. Au poëte sinistre, ennemi des familles, Favori de l'enfer, courtisan mal renté, Tombeaux et lupanars montrent sous leurs charmilles Un lit que le remords n'a jamais fréquenté. Et la bière et l'alcôve en blasphèmes fécondes Nous offrent tour à tour, comme deux bonnes sœurs, De terribles plaisirs et d'affreuses douceurs. Quand veux-tu m'enterrer, Débauche aux bras immondes? Ô Mort, quand viendras-tu, sa rivale en attraits, Sur ses myrtes infects enter tes noirs cyprès?
Seule la haute croix que tient le cardinal Caselli au centre marque le point de rencontre entre ces deux entités. Toutefois, si solennité il y a, le tableau ne reflète aucun sentiment religieux. Les deux bonnes soeurs analyse économique. Tant il vrai aussi que David, peut-être d'ailleurs inspiré en la circonstance par les compositions plus fastueuses que sacrées de Véronèse ( Les Noces de Cana), était sans doute réticent envers l'évolution d'un régime auquel il ne croyait pas. « Je savais bien que nous n'étions pas assez vertueux pour être républicains », avait-il dit au moment du coup d'État de brumaire. S'il avait originellement prévu de peindre une sorte de héros se couronnant dans un geste grandiloquent, il semble avoir finalement réduit son œuvre à un tour de force évoquant la somptuosité et la grandeur du nouveau faste impérial. Interprétation Ambitionnant d'être le principal peintre du temps, David, nommé premier peintre le 18 décembre 1804, avait été chargé de représenter les moments forts de la cérémonie du sacre. Outre ce couronnement, il avait à peindre la distribution des aigles, l' arrivée à l'Hôtel de Ville et l'intronisation de Napoléon.