Marcel Duchamp Paysage Fautif France
Archive pour la catégorie 'body art' Spermission Vendredi 19 septembre 2008 25 février 2007 (oubli réparé) Players: Marcel Duchamp, Nicolas Bourriaud, Beaux Arts Magazine Paysage Fautif 1946, sperme sur satin Précurseur s'il en fut, Marcel Duchamp a aussi été un des tout-premiers à produire du bio art. Son Paysage fautif, l'est à plus d'un titre, figurant, à son corps consentant, la carte d'un pays pas sage, témoignage indéniable du processus de création interrompu, sperme sur satin détourné de sa destination première. Deux lectures possibles du « processus de production »: Soit ce paysage spermatique correspond à une « pollution nocturne » sévèrement condamnée dans les pensionnats de la fin du 19ème et début du 20ème siècle; Soit il est le témoignage fortuit de la volonté d'émettre hors du sujet pour ne garder de l'acte que le plaisir, probablement supérieur dans des draps de satin. Lire le reste de cet article » ( 4 votes, average: 3, 25 out of 5) Loading... Publié dans artists' career design, bio art, body art, live performance, sex | 1 commentaire » Aesthetic Impact, 3D Emotional Crash Dummy Vendredi 28 mars 2008 player: Abaqus BioRID II A virtual dummy used for car crash testing produced by the Global Human Body Model Consortium.
Marcel Duchamp Paysage Fautif France
Il est courant de lire que Marcel Duchamp vécut avec Maria Martins, à New York, une relation passionnée qui prit fin quand celle-ci décida de demeurer avec son époux diplomate. Follement amoureux, mais éconduit par son amante, Marcel aurait alors réalisé dans le plus grand secret une oeuvre en hommage à sa « fiancée impossible »: un moulage du corps bien-aimé placé dans un décor de paradis, cuisses largement écartées, la vulve offerte au regard mais rendu intouchable, enfermé derrière le double abri d'une lourde porte de bois et d'un mur de brique. Pour la plupart des exégètes, Étant donnés…, son œuvre posthume, a été « réalisée, dans le secret, durant environ vingt années, de 1944 à 1966, pour compenser son manque affectif créé par sa séparation d'avec Maria Martins et par sa frustration amoureuse et sensuelle qui en résulta. » Marcel, l'ironiste, martyr de l'amour? La passion de Marcel pour Maria: un fake? En 2013, Alain Boton publie une enquête (1) consacrée à Marcel Duchamp – Marcel Duchamp par lui-même, ou presque – dans laquelle il «prouve» que cette histoire « est un fake.
Dans les années 1990, la correspondance amoureuse de Marcel Duchamp et de Maria Martins fut découverte. De nombreux historiens ou critiques en déduisirent que les deux avaient entretenus une relation secrète entre 1943 et 1947 environ, date à laquelle l'époux de Maria Martins fut nommé ambassadeur à Paris (2): Maria partit en France, laissant Marcel à New York. En 1996, le critique d'art du New Yorker, Calvin Tomkins (qui avait eu l'occasion d'interviewer Marcel Duchamp plusieurs fois avant sa mort) publia des extraits de ces lettres dans sa biographie ( Duchamp. A biography) et affirma que Duchamp, après leur séparation, fit de son appartement une «Cathédrale de la misère érotique». Un appartement transformé en «Cathédrale de la misère érotique» Se réfugiant dans cet appartement, situé au 210 West 14th Street, Duchamp ne fit plus que travailler sur le mannequin d'une femme qu'il lui était devenu impossible de posséder. C'est en tout cas ainsi que la plupart des exégètes le disent: l'oeuvre à laquelle il se consacra en cachette, presque jusqu'à sa mort, tournait toute entière autour d'un corps de femme moulé sur celui de Maria Martins.