Place Au Bois Tarbes - Maison Des Arts De Malakoff | Auteurs | Maison Des Arts De Malakoff

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Saturday, 3 August 2024
Comme on peut le voir, et comme leurs homologues de la place du Foirail, les platanes de la place au Bois qui ont été abattus, étaient vraiment malades. Les troncs étaient entièrement creux, "mangés" par un champignon… (Photo Laurent Dard. ) Depuis le début de la semaine, les engins de chantier ont investi la place au Bois. Et les choses ne traînent pas, le terrassement est déjà lancé, et une quinzaine d'arbres ont été abattus, des platanes malades (voir ci-contre). "Mais ils seront remplacés", s'empresse Bruno Larroux, adjoint aux travaux à la ville de Tarbes, "le projet prévoit la plantation de 100 arbres, de toutes hauteurs. " De quoi donner du sens à l'appellation de cette place, même si historiquement ça n'a rien à voir, elle tire son nom du fait que du bois de chauffage (pour chauffer les bains publics qui s'y trouvaient) y était entreposé. "ça va vraiment changer l'allure de cette place, on passe de 9 500 m2 de bitume à un espace végétalisé au plus de 50%, " poursuit-il. Ainsi, un immense théâtre de verdure, pouvant accueillir des spectacles, va être installé, des cheminements piétons, des bosquets, des buttes… Un véritable petit coin de campagne en cœur de ville, un havre de fraîcheur, avec des brumisateurs, de l'ombre.

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Du cœur à l'ouvrage Une belle opération immobilière, dont les propriétaires sont venus vanter les avantages, entourés des partenaires financiers, des élus locaux, et du préfet des Hautes-Pyrénées, Rodrigue Furcy. Gérard Trémege, maire de la ville de Tarbes, se réjouit de cette rénovation, réalisée en un temps record malgré une année 2020 perturbée par la crise sanitaire. "Les partenaires financiers, les entreprises et les artisans locaux mobilisés sur ce projet, ont su être réactifs. C'est une réussite exemplaire. " En plus de créer de l'activité économique locale, "Action cœur de ville" a pour objectif de revitaliser le centre-ville de Tarbes. "29 autres projets sont en cours" précise émège. "Plus de 300 logements sont, ou vont être rénovés grâce à ce dispositif. " Rappelons que la ville de Tarbes a été retenue avec 221 autres villes moyennes en 2018, dans le cadre du programme national de revitalisation des centres-villes, "Action cœur de ville. " Habitat, commerce et artisanat, mobilité et connexion, patrimoine et équipements, offres de service: un programme de 35 millions d'euros est établi sur Tarbes, pour des investissements structurants, jusqu'en 2022.

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A Tarbes, 100% Sud-Ouest, sur 107.

Un espace public inclusif et apaisé L'ancienne gare routière va laisser place à un espace public qui conciliera les usages: automobiles, bandes cyclables (rue Larrey), bornes-vélos, cheminements piétonniers, Wifi gratuit.

Tout comme surgit la rage de Caravage ou la sagesse d'Artaud. Des feuilles en forme de miroirs, inquiétants et fascinants, réunissant Alice et Dan Graham dans un même reflet, un même au-delà du signe. « I hurt myself today. To see if I still feel » C'est par la multiplication qu'il pose les fondements de sa vision. Il a marché, jusqu'à la blessure, vers un idéal en forme de quête éphémère. On sent poindre, derrière la pureté du sang, la souillure du blanc, un renversement des valeurs. Et derrière la matérialité, la morale? Eric pougeau art sale. Entre présence et absence, cri et silence, violence et délicatesse extrême, Eric Pougeau, par cette œuvre, s'est bâti un Empire; un empire abolissant la notion de frontière. Benjamin Bianciotto Accès mobilité réduite Oui Adresse 5 rue des Haudriettes 75003 Paris 03 France Dernière mise à jour le 2 mars 2020

L'évidence de créer ses propres objets, ses propres images s'impose à lui. La première? Une pierre tombale: FILS DE PUTE. La suite? Une couronne funéraire: SALOPE. « Il faut que ça tape » dit-il. L'artiste n'est pourtant pas issu d'une éducation catholique. Le choix de détourner les objets religieux tels les pierres tombales, couronnes et crucifix détermine plus une esthétique qu'un combat anti-catho. Ses crachats d'hostie et de sang sur croix n'ont rien de personnel. La dissociation entre l'artiste et son œuvre ne pourrait pas être plus frappante qu'ici. « Je ne me considère pas du tout comme un provocateur. Eric Pougeau - L'art comme un crime - Artistikrezo. » Ah. Mais son travail est comme « maudit » confie l'artiste. Les dents de la chance ne suffisent pas toujours. La première pièce qu'il expose est la couronne funéraire SALOPE, en vitrine de la galerie Perrotin, rue Louise Weiss. Le jour du vernissage, l'assistante de la galerie l'appelle et lui annonce qu'ils ont du la retirer, suite à des plaintes de riverains, indisposés par la vue de son œuvre.

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Moi je ne cherche pas à dénoncer, je fais mon travail, je pense que je suis un mec tout à fait normal, et dans mon travail, c'est vraiment de l'ordre du personnel, très personnel, si ça dénonce des choses, c'est parce que je suis quelqu'un de très banal. C'est vrai que le travail là, des mots, c'est parti sur cette idée d'une digestion des images, mais bon après…c'est vrai que j'ai vachement galéré pour écrire ces mots, etc., et après je me suis rendu compte d'une notion qui était la notion de l'excès dans la cellule familiale… La série des mots est de l'ordre de l'irrationnel, la vie sociale répond à des normes rationnelles, mais dès qu'on est dans l'intime, l'irrationnel devient présent. En fait, après, les gens se sentent concernés ou non par ce qu'ils voient… Exactement, y'a pas de pédagogie, c'est une question de sensibilité…

Il y aura également une corde à sauter, la corde sera en fait du fil barbelé, et c'est pareil, enfin voilà, il y a cette notion d'impossible. Ta première idée de titre pour cette exposition était « Oh the guilt », la culpabilité est-elle également un axe de réflexion? Oui…c'est davantage ma propre culpabilité plutôt que celle des autres, je n'essaie pas par mon travail de faire passer un message, j'ai cette idée que l'art est quelque chose de complètement vain, qu'il ne changera rien du tout. Pour moi, c'est quasiment fait pour finir à la cave, c'est exposé là, mais les trois quarts du temps, c'est dans les réserves. Eric Pougeau. Cette culpabilité, c'est par rapport à l'art? Disons que c'est par rapport à la définition de l'artiste. l'artiste, c'est le mec qui est coupable, comme tout le monde, disons qu'on est tous coupables d'accepter, et l'artiste dans son travail peut se permettre de ne rien accepter, donc à ce moment là il parle de la culpabilité, mais au fond comme l'art est vain et que ça ne reste que de l'art, finalement l'artiste est aussi coupable que les autres.