Quand J Aurai Du Vent Dans Mon Crâne Rasé
D'ici là, Carmen Maria Vega vient de dévoiler une nouvelle vidéo pour illustrer le titre « Quand j'aurai du vent dans mon crâne ». Un poème écrit dans les années 50 par Boris Vian et qui fut publié peu de temps après sa mort, en 1962, dans le recueil « Je voudrais pas crever ». C'est ensuite Serge Gainsbourg qui a mis en musique le texte pour Serge Reggiani en 1966. Un poème qui devient alors une véritable danse macabre et que Carmen Maria Vega illustre à merveille dans son nouveau clip. A. M.
Quand J Aurai Du Vent Dans Mon Crane
"Quand j'aurai du vent dans mon crâne" Boris Vian Jacques Prévert et Boris Vian vivaient en voisins cité Véron, tout près du moulin rouge. Ils y parlaient de leur cerisier en partage, c'est si rare à Paris les cerises. Et les ailes des moulins. Ce « Pater Noster » est de Prévert, emprunté par Serge Reggiani pour chanter Boris Vian. * Boris était beau joueur, sans cesse il remettait sa mort au lendemain, jouant de la trompette autant que du crève-cœur… * ***« Quand j'aurai du vent dans mon crâne » Vian l'a écrit dans les années 1950. ** * ***Et le poème fut publié, après sa mort dans « Je voudrais pas crever ». ** * * C'est Gainsbourg qui l'a mis en musique. * * Jacques Prévert, Serge Reggiani et Juliette Gréco autour de Boris Vian: * * "Ils cassent le mondeEn petits morceaux Ils cassent le monde A coups de marteau * * Mais ça m'est égal ça m'est bien égal * * Il en reste assez pour moi Il en reste assez Il suffit que j'aime... " * **C'était « si ça vous chante » de Rutebeuf à Boris Vian, tout un été de poèmes mis en chansons.
Et j'y sentis quelque chose de joyeux et de souriant qui me parlait directement. À une époque où internet n'existait pas plus que les podcasts, je ne pus retrouver cette chanson. Elle resta longtemps à l'état de souvenir heureux. L'année suivante, je me mis à dévorer toute l'œuvre de Boris Vian. Il devint presque mon modèle. N'était-il pas ingénieur, lui aussi, et écrivain, poète, musicien, artiste. Aujourd'hui, en relisant ce texte du poète, je suis surpris d'y retrouver de nombreux éléments de ma sculpture: les os, les rats, le cerveau, l'obsession du temps… Et rétrospectivement, je me demande si ce n'est pas l'émotion adolescente, ressentie à l'audition de ce morceau, qui a conditionné tout mon travail… » * Nicolas Rubinstein à propos de sa dernière publication, du titre Quand j'aurai du vent dans mon crâne (2014, éditions Lienart), retraçant 25 ans de travail.