Du Ciel A La Terre Secte
Or, il a été démontré dans les Traités d'optique, que la lune est sphérique; car autrement elle n'aurait ni ces accroissements, ni ces décroissances, se présentant le plus souvent à nos yeux sous forme de disque ou de courbe tronquée, et ne se présentant qu'un seul instant à demi-pleine. D'autre part, on a démontré aussi dans les Traités d'astronomie, que les éclipses du soleil ne pourraient pas, sans cela, avoir l'apparence de disque. Par conséquent, un astre quelconque étant sphérique, il faut évidemment aussi que tous les autres astres le soient également. » — Jules Barthélemy Saint-Hilaire, Traité du ciel, chapitre XI, livre II, paragraphe 3 [ 10]. Il rapporte les dimensions de la circonférence de la Terre mesurée par des mathématiciens (il ne les cite malheureusement pas): 400 000 stades soit environ le double de sa taille réelle (60 000 km au lieu de 40 000, comme l'ont d'ailleurs remarqué Simplicios et Saint Thomas d'Aquin [ 10]). Notes et références [ modifier | modifier le code] ↑ Jules Simon, Du commentaire de Proclus sur le Timée de Platon, 1839 ( p. 57) ↑ Werner Jaeger 1997, p. 303.
Du Ciel À L'œil Nu
Catherine Dalimier & Pierre Pellegrin), Éditions Flammarion, 2014, 2923 p. ( ISBN 978-2081273160) (grc + fr) Aristote (texte établi et traduit par Philippe Moreau), Du ciel, Paris, Les Belles Lettres, coll. « Collection des universités de France / Série grecque » ( n o 168), 2003 ( 1 re éd. 1965), 322 p., 12, 5 x 19, 2 x 3 cm ( ISBN 2-251-00042-9 et 978-2-251-00042-8, présentation en ligne) Bibliographie [ modifier | modifier le code] Werner Jaeger ( trad. Olivier Sedeyn), Aristote: Fondements pour une histoire de son évolution, L'Éclat, 1997 ( 1 re éd. 1923), 512 p., p. 302 à 318: « chap. XI: L'origine de la physique spéculative et de la cosmologie ». Articles connexes [ modifier | modifier le code] Liens externes [ modifier | modifier le code]
Du Ciel À La Page
↑ 2015 (278 b 10), p. 724. ↑ Traité du ciel: Περὶ οὐρανοῦ, Paris, A. Durand, 1866 ( lire en ligne) ↑ Jacques Blamont, Le Chiffre et le Songe, Histoire politique de la découverte, éditions Odile Jacob, 1993, p. 44-45. ↑ Aristote, au chapitre V du Livre II du Traité du ciel, démontre l'impossibilité de l'infinité du ciel (mais pas du monde tout entier selon Alexandre d'Aphrodise): « Il n'est pas possible que l'infini se meuve circulairement; et par conséquent, le monde ne pourrait pas davantage se mouvoir de cette façon, s'il était infini. » ↑ Le monde sublunaire (ou terrestre) ↑ Περὶ οὐρανοῦ, éditeur A. Durand, Paris, 1866 Lire en ligne ↑ Φανερὸν τοίνυν ὅτι ἀνάγκη ἐπὶ τοῦ μέσου εἶναι τὴν γῆν καὶ ἀκίνητον, διά τε τὰς εἰρημένας αἰτίας, καὶ διότι τὰ βίᾳ ῥιπτούμενα ἄνω βάρη κατὰ στάθμην πάλιν φέρεται εἰς ταὐτό, κἂν εἰς ἄπειρον ἡ δύναμις ἐκριπτῇ. ↑ a et b (grc) (fr) Traité du ciel: Περὶ οὐρανοῦ, Paris, A. Durand, 1866 ( lire en ligne) Annexes [ modifier | modifier le code] Éditions de référence [ modifier | modifier le code] « Du ciel », dans Aristote, Œuvres complètes ( trad.
Du Ciel A La Terre Secte
Alexandre d'Aphrodise et Jamblique, après lui, ont cru qu'Aristote avait voulu, dans cet ouvrage, non seulement étudier le ciel, mais encore l'univers entier. Syrien et Simplicios ont soutenu qu'il ne s'agissait que du ciel, et selon eux de cette partie de l'univers qui s'étend de la sphère de la lune jusques et y compris notre terre. La question n'a pas grande importance, et l'on peut interpréter de différentes manières le but qu'Aristote s'est proposé. Mais l'opinion de Simplicios paraît plus conforme aux matières mêmes que ce traité discute. Il résulte de ces controverses et de cette incertitude que les scolastiques, pour ne pas trancher la question, ont donné à cet ouvrage un double titre: De caelo et mundo, comme on peut le voir par Albert le Grand et saint Thomas d'Aquin, et par tous ceux qui les ont suivis. Je crois que le titre seul: Du Ciel doit être conservé à ce traité, tandis que le titre: Du Monde devant être réservé au petit traité apocryphe qui porte cette dénomination spéciale, et qu'on trouvera après la Météorologie.