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Lire aussi: Qui sont les sociétés installées en zone CFC? EN MATIÈRE D'IMPÔT SUR LE REVENU (IR) Les salariés d'une société CFC ont la possibilité d'opter pour le paiement de l'I. R. au taux forfaitaire de 20%. Dans le régime normal, les salaires sont imposés à un barème progressif dont le taux marginal est à 38%. Par ailleurs, il est à noter que l'IR s'applique sur: Salaires et rémunérations diverses brutes; Indemnités et avantages en argent ou en nature; De manière générale toute compensation perçue par le salarié Si le salarié dispose d'autres revenus, il doit également déposer sa déclaration du revenu global (et ce conformément aux dispositions de l'article 82 du Code Général des Impôts (C. G. I)) Les salariés qui le souhaitent peuvent opter pour le régime de droit commun (notamment les salariés qui du fait d'autres avantages peuvent être taxés à un taux inférieur). L'imposition au taux de 20% est accordée pour une période maximale de 10 ans à compter de: la décision d'octroi du statut la prise de fonction pour les salariés recrutés après cette décision Autres avantages Les sociétés installées à CFC sont exonérées de la retenue à la source sur les dividendes lorsque les dividendes sont versés à des personnes morales; Les sociétés CFC sont exonérées des droits d'enregistrement sur les opérations de capital (mise à jour: cette mesure a été généralisée à toute les entreprises) Casablanca Finance City (CFC): Comment s'installer?
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Sociétés de services bénéficiant du régime fiscal CFC L'article 267 du CGI prévoit d'exclure du champ d'application de la CSS les sociétés de services bénéficiant du régime fiscal prévu pour la place financière «Casablanca Finance City». Or le décret-loi n°2-20-665 du 30/09/2020, portant réorganisation de CFC, classe les entreprises dans les catégories «financières» et «non financières». Rappelons que ces dernières incluent les prestataires de services auxiliaires, les prestataires de services techniques et de services administratifs ou encore les sociétés de négoce. La commission de la CGEM a donc demandé de préciser, à la lumière du décret-loi n°2-20-665, les entreprises concernées par cette exclusion. Et la DGI de rappeler que conformément aux dispositions de l'article 267 du CGI, «les sociétés de services bénéficiant du régime fiscal prévu pour la place financière Casablanca Finance City sont exclues du champ d'application de la contribution sociale de solidarité sur les bénéfices et les revenus».
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Le Monde Afrique Economie Le royaume a réformé le statut Casablanca Finance City, qui donnait droit à des incitations fiscales jugées anticoncurrentielles par l'Union européenne. Article réservé aux abonnés Les milieux financiers marocains ont retenu leur souffle, espérant une bonne nouvelle. Mais le verdict est tombé début octobre: le Maroc figure toujours sur la « liste grise » des paradis fiscaux établie par l'Union européenne (UE). Si le pays a supprimé les pratiques considérées comme « dommageables » par le Conseil de l'UE, la réforme du régime fiscal de Casablanca Finance City (CFC), ultime étape de sa mise en conformité, n'a toujours pas été examinée par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Le statut CFC, créé en 2010 pour faire de Casablanca un hub financier en Afrique, a donné droit à des incitations fiscales jugées anticoncurrentielles par l'UE. Le décret-loi apportant les modifications pour se conformer aux normes internationales est bien entré en vigueur, mais l'OCDE n'a pas tenu de session depuis février à cause des perturbations liées au Covid-19.
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Dans la ligne de mire des européens: les zones franches et Casablanca Finance City. En claire, il s'agit de réduire les avantages fiscaux offerts par ces entités. Message reçu 5/5 par les autorités marocaines: le Royaume s'engage à « normaliser » les régimes préférentiels appliqués à l'export, aux Zones franches d'exportation et à Casablanca Finance City, la place financière Casablancaise, dont les membres bénéficient d'une série d'avantages fiscaux (voir encadré). Cette mesure est même citée en quatrième position parmi les dix recommandations phares énoncées par Mohamed Benchaaboun, ministre de l'Economie et des Finances, en clôture des Assises de la fiscalité. C'est dire que le gouvernement place cette exigence européenne au rang de priorité. Un engagement salué par le Commissaire européen. «N ul doute que nous trouverons ensemble le bon tempo, le bon esprit pour trouver des solutions », a commenté le Commissaire européen. Sur la manière dont sera réalisée cette normalisation du régime fiscal appliqué à CFC, Mohamed Benchaaboun a donné quelques éléments de réponse.
Depuis une vingtaine d'années, le royaume mise sur l'offshoring et une fiscalité amoindrie pour stimuler les investissements étrangers et attirer les gros industriels internationaux, comme Renault et PSA. L'objectif est de créer de l'emploi dans un pays où le taux de chômage des jeunes urbains dépasse 25%. Pour mettre un coup d'accélérateur, des zones franches se sont multipliées à travers le royaume, de Tanger à Rabat en passant par Kénitra et Oujda, autorisant les entreprises qui s'y installent à bénéficier d'avantages fiscaux. Il vous reste 48. 55% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s'affichera sur l'autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu'une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette). Comment ne plus voir ce message? En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
Pour ce qui est des primes acquises en 2020 et versées en 2021, «elles ne sont pas soumises à la contribution sociale de solidarité». En revanche, «les primes acquises en 2021 et versées en 2022 restent soumises à la Contribution sociale de solidarité (CSS)», explique la DGI. Concernant les cotisations au titre de l'assurance maladie complémentaire à l'AMO, «elles ne sont admises en déduction de la base de calcul de la CSS que lorsque les cotisations revêtent un caractère obligatoire». À la question de savoir si les indemnités de licenciement perçues (exonérées d'IR) doivent être prises en considération dans la base de calcul de la cotisation sociale de solidarité, la DGI indique que «la contribution s'applique aux revenus salariaux et aux revenus assimilés définis à l'article 56 du Code général des impôts (CGI), tels que les traitements, salaires, indemnités, pensions ou rentes viagères. Aussi, ces revenus sont soumis à ladite contribution, même en présence d'exonération expresse en matière d'IR».