Le Silence Est D Or Poésie
Bonjour à tous! Nous avons fait une poésie "Le silence est d'or". C'est une poésie qui est très bien et très ancienne. Le poète s'appelle Maurice Carême. Le silence est d'or "Oui, le silence est d'or", Me dit toujours maman. Et pourquoi pas alors, En fer ou en argent? Je ne sais pas en quoi Je puis bien être faite: Graine de cacatois, M'appelle la préfète. D'accord! Je suis bavarde. Mais est-ce une raison Pour que l'on me brocarde En classe, à la maison, Et que l'on me répète Et me répète encor' A me casser la tête Que le silence est d'or? Est-ce ma faute à moi Si j'ai là dans la gorge, Un petit rouge-gorge Qui gazouille de joie? Maurice Carême Article écrit par Syriel
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Ah le silence! Enfin! Quel soulagement! Déposer les armes au milieu de la bataille. S'arrêter. Dire stop. Tout couper. Silence radio. Se retirer dans son antre. Et n'en sortir que lorsque l'on aura recouvré ses esprits. Au milieu du bruit, le silence. Et rien d'autre. Fini le brouhaha de l'existence. Bonjour, le repos du cœur. En silence, on respire. On laisse les sirènes au loin et petit à petit on fait le silence. Tiens, on entend mieux le gazouillis des oiseaux. On se laisse bercer par le calme qui s'installe. Le silence apaise. Le silence repose. En silence, nous nous retirons dans le tréfonds de notre âme. Et, dans la quiétude de nos ténèbres, nous faisons retomber la boue. Nous partons à la recherche de la concentration perdue. En silence, nous conjurons le mauvais sort. En silence, nous réglons nos comptes. En silence, nous faisons le point. En silence, nous écoutons ce qu'il se passe en nous et autour de nous. En silence, on se laisse emporter loin dans cet autre ailleurs. On s'évade.
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On passe à autre chose. Le silence ramène à soi. Il nous mène là où l'on ne pensait pas aller. Il indique ce qui est à venir. Nous avons besoin de silence pour se retrouver. Avec lui, on se connecte pleinement au présent, à ce qui nous entoure et à nous-mêmes. Rien de plus nécessaire que d'apprendre à se mettre dans sa bulle dès que nécessaire. Il existe deux sortes de silence. Ce silence salutaire que l'on peine à s'offrir. Un luxe à défendre. Presque une exigence. Et celui, destructeur, que l'on nous demande de garder. D'un côté, avoir le silence relève de la gageure. Alors même que l'on ne peut se passer du silence comme de l'air que l'on respire. Comme une ressource qui se fait rare. Comme l'extinction des espèces. Cela arrive sans que l'on réagisse. De l'autre, on nous intime le silence. On nous demande de nous taire. Silence! Comme dirait le professeur en entrant dans la classe. En silence, certes, on écoute mieux. Se couper du monde au moins le temps d'un instant est la meilleure façon de revenir au monde.
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Delphine de Selliers ()est votre hôtesse et co-créatrice d'inspiration, source de compréhension grâce, notamment, à ses compétences de constellatrice, de numérologue et de réflexologue.
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39 poèmes < 2 3 4 5 6 Phonétique: silence silences silencieuse silencieusement silencieuses silencieux Frappe encor, Jupiter, accable-moi, mutile L ' ennemi terrassé que tu sais impuissant! Écraser n'est pas vaincre, et ta foudre inutile S ' éteindra dans mon sang, Avant d' avoir dompté l' héroïque pensée Qui fait du vieux Titan un révolté divin; C 'est elle qui te brave, et ta rage insensée N 'a cloué sur ces monts qu'un simulacre vain. Tes coups n' auront porté que sur un peu d' argile; Libre dans les liens de cette chair fragile, L 'âme de Prométhée échappe à ta fureur. Sous l' ongle du vautour qui sans fin me dévore, Un invisible amour fait palpiter encore Les lambeaux de mon cœur. Si ces pics désolés que la tempête assiège Ont vu couler parfois sur leur manteau de neige Des larmes que mes yeux ne pouvaient retenir, Vous le savez, rochers, immuables murailles Que d' horreur cependant je sentais tressaillir, La source de mes pleurs était dans mes entrailles; C 'est la compassion qui les a fait jaillir.
Devant un Dieu jaloux qui frappe et qui déteste, Et dans mon désespoir me dire avec horreur: « Celui qui pouvait tout a voulu la douleur! » Mais ne t' abuse point! Sur ce roc solitaire Tu ne me verras pas succomber en entier. Un esprit de révolte a transformé la terre, Et j'ai dès aujourd 'hui choisi mon héritier. Il poursuivra mon œuvre en marchant sur ma trace, Né qu'il est comme moi pour tenter et souffrir. Aux humains affranchis je lègue mon audace, Héritage sacré qui ne peut plus périr. La raison s' affermit, le doute est prêt à naître. Enhardis à ce point d' interroger leur maître, Des mortels devant eux oseront te citer: Pourquoi leurs maux? Pourquoi ton caprice et ta haine? Oui, ton juge t' attend, - la conscience humaine; Elle ne peut t' absoudre et va te rejeter. Le voilà, ce vengeur promis à ma détresse! Ah! quel souffle épuré d' amour et d' allégresse En traversant le monde enivrera mon cœur Le jour où, moins hardie encor que magnanime, Au lieu de l' accuser, ton auguste victime Niera son oppresseur!