Le Chevalier À La Rose Bastille.Com
vendredi 22 décembre 2006 Le Chevalier à la rose, à Bastille La Maréchale essaie d'arrêter le temps à l'acte I, mais manque de chance on n'est pas chez Messiaen, ça ne marche pas, elle se résout à organiser sa succession. Il ya quelques complications avant son retour à l'acte III. Belle mise en scène du Chevalier à la Rose dans un décor qui maintient l'équivoque entre le Novotel des Halles et la Vienne du XVIIIième siècle. Superbe Octavian (Elina Garanca). Le plus straussien des blogueurs nous en dira peut-être plus. Commentaires Poster un commentaire
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Opéra Le Chevalier à la rose Richard Strauss Opéra Bastille - du 09 au 31 mai 2016 Voir toutes les informations Opéra Richard Strauss À propos En quelques mots: "Le temps, c'est une chose étrange. Tant qu'on se laisse vivre, il ne signifie absolument rien du tout. Et puis, brusquement, on n'est plus conscient de rien d'autre. Il est tout autour de nous. Il ruisselle sur nos visages, il ruisselle sur le miroir, il coule entre mes tempes. " - Der Rosenkavalier, Acte I « La Maréchale, Ochs, Octavian, le riche Faninal et sa fille, tous les liens vitaux qui se sont tissés entre eux, ces personnages, on dirait que tout cela s'est trouvé là ainsi, il y a très longtemps. Aujourd'hui, ils ne m'appartiennent plus, ni non plus au compositeur, ils appartiennent à ce monde flottant bizarrement illuminé, le théâtre, où ils se conservent en vie depuis déjà un certain temps et se conserveront peut-être encore un moment. » La vision d'Herbert Wernicke, metteur en scène majeur, et trop tôt disparu, du dernier quart du XX e siècle, qui maîtrisait en démiurge jusqu'au moindre élément de ses productions, s'approprie et prolonge cette évocation de Rosenkavalier par son librettiste, Hugo von Hofmannsthal.
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Situé dans la Vienne impériale, si raffinée, de la seconde moitié du XVIIIème siècle, cet opéra débute par une scène d'amour enflammé entre une aristocrate d'âge mûr (pour l'époque), la Maréchale, princesse Werdenberg, et son jeune amant, Octavian, un seigneur d'à peine vingt ans, qu'elle surnomme Quinquin. Ils se jurent amour toujours… Mais voici que surgit le baron Ochs qui vient annoncer à la Maréchale ses fiançailles avec une jeune fille, appelée Sophie. Un mariage est en vue. Mais avant, il faut, selon la tradition, qu'un chevalier aille offrir à la fiancée, de la part de son futur mari, une rose d'argent. Le bouillonnant Octavian est choisi pour porter cette fleur à Sophie. Quand il la rencontre, le coup de foudre entre eux est immédiat. Ce qui tombe à point nommé, car le baron Ochs se révélant être un grossier personnage devra renoncer après être tombé dans un piège. La Maréchale, magnanime, s'effacera aussi, non sans avoir versé quelques larmes au cours d'une scène déchirante. Points forts - La partition, d'une richesse sonore incroyable, où on entend, tour à tour, Wagner, Mozart, Verdi, valse viennoise et bel canto italien, le tout, bien sûr, dans le style, si personnel, du compositeur.
Daniela nous fait réellement vibrer! Elle ne cherche pas à en rajouter dans le côté "viril". Elle est parfaite, en somme. Erin Morley colorature: l'américaine monte haut, très haut, avec un timbre chaud et puissant. De plus, elle joue très bien la comédie. Et puis enfin, la basse Peter Rose: il est drôlissime en Lederhose et emperruqué à la John Goodman dans « The big Lebowki ». On rit beaucoup à chacune de ses interventions. Pourtant, il n'est jamais dans l'outrance. La puissance de sa voix grave, très grave, très très grave nous prend en permanence aux tripes! Dans le célèbre air "Wird komment über Nacht", il excelle véritablement! La mise en scène de Herbert Wernicke (décédé en 2002) est efficace, précise, sophistiquée. Elle avait été créée pour Salzbourg. Sophistiquée, mais pas prétentieuse, pas tape-à-l'oeil. On sent les chanteurs à l'aise, dans cette scénographie Il se passe toujours quelque chose sur scène dans les magnifiques décors qu'il avait d'ailleurs lui même élaborés. Il avait choisi d'immenses miroirs amovibles, qui reflètent on ne sait trop comment d'ailleurs, de belles boiseries des années folles, des intérieurs grandioses d'un palais viennois, ou bien, à la fin du troisième acte, une forêt autrichienne.