Le Mariage De Figaro Acte 2 Scène 1.3
Le juge Brid'oison ne comprend rien aux faits mais coup de théâtre: à un signe distinctif sur son avant-bras, Figaro découvre que Marceline est sa mère et Bartholo son père. La Comtesse et Suzanne préparent un piège pour le Comte: il s'agit de lui faire croire que Suzanne accepte le rendez-vous galant du Comte alors que ce sera la Comtesse qui s'y rendra à la place de Suzanne. Figaro se met à douter de Suzanne et se lamente dans un monologue sur la perfidie supposée de sa bien-aimée. Le comte est piégé lors du rendez-vous: il reconnait sa femme et lui demande pardon. Suzanne et Figaro ont une explication et vont pouvoir se marier. Tout se termine en chanson et danse. Quels sont les thèmes importants dans Le Mariage de Figaro? La noblesse Beaumarchais fait une peinture critique de la noblesse à travers le personnage du Comte Almaviva. Personnage séducteur, égoïste, jaloux et tyrannique, le Comte Almaviva permet à Beaumarchais de montrer l 'immoralité de l'aristocratie à la veille de la Révolution.
Le Marriage De Figaro Acte 2 Scène 1 Full
33). Elle évoque sa relation comme un fait passé et se dit "lassé" (l. 36) et "fatigué" (l. 37). Le personnage de Chérubin semble considérablement influé sur les émotions de la comtesse. Cette dernière se montre pudique mais trompé par son comportement (points de suspensions qui exposent implicitement sa jalousie envers Suzanne lorsque cette dernière lui évoque les tentatives de Chérubin pour l'embrasser). D'autre part, la conversation est orienté vers Chérubin sous l'impulsion de la Comtesse elle-même. 2 – Des sentiments profonds et pudique La comtesse est blessé et touché par le comportement de son mari qui la trompe, et porte un intérêt réel envers Chérubin. Ces deux faits s'exposent par une certain pudeur envers les sentiments qu' elle se refuse d'avouer ( points de suspension, exclamation, champ lexical de l'amour.. ) Conclusion: Une complicité assez forte entre la Comtesse et Suzanne se met en place pour mieux affronter les projets du Comte. Une complicité typique du siècle des lumières, conventionnelle mais qui apporte beaucoup au dénouement de la pièce que ce soit par les sentiments de la comtesse que par le rapprochement entre les deux protagonistes.
Dans cette scène, le spectateur assiste à un moment intime partagé entre deux femmes, complicité dans la souffrance et dans la compréhension de la douleur de l'autre. Mais cet espace d'échange n'est pas un espace fermé. L'opposition extérieur / intérieur est pour les deux personnages un « champ des possibles », une voie de secours, de rebond possible. On verra comment à travers une dramaturgie novatrice, Beaumarchais fait une peinture intime de la relation entre ces deux femmes. LECTURE ANALYTIQUE I: Une scène intimiste. 1: Une compassion naturelle. 2: Une double éducation sentimentale. 3: Deux portraits de femmes. II: Une dramaturgie novatrice. 1: Chérubin, l'impossible espoir qui répare les blessures. 2: Lieu de la représentation et lieu de la parole: des espaces ouverts. Nous sommes ici face à une scène intimiste qui prend la forme d'une philosophie de l'amour. Suzanne et la Comtesse sont complices et font preuve de confiance l'une pour l'autre, et pourtant Suzanne est convoitée par le comte.