Les organisations syndicales et l'AD-PA vous rappellent donc l'urgence de mettre en oeuvre sans délai des mesures concrètes pour l'amélioration des conditions d'hébergements des résident. e. Greve ehpad octobre 2015 cpanel. s et accueilli. s et des conditions de travail des agent-e-s et salarié. s de ce secteur. Pour cela, l'intersyndicale SAPA et l'AD-PA demandent d'urgence la création de 40 000 postes supplémentaires dès 2019 pour une meilleure prise en charge des personnes âgées dans les services d'aide à domicile et les établissements et ainsi atteindre l'objectif inscrit dans le plan Solidarité Grand Âge de 2006 du ratio 1 personnel pour 1 résident et l'équivalent à domicile, une revalorisation salariale pour les, un personnel formé, l'amélioration des conditions de travail, des moyens et financements pérennes pour l'aide à domicile et les établissements.
Greve Ehpad Octobre 2015 Cpanel
Elle parle aussi d'un rapport difficile avec les corps vieillis, amochés. Isabelle Aubois ajoute: « On travaille sur les envies des personnes; cela demande beaucoup d'énergie. »
Qualité relationnelle
De l'énergie, il n'en manque pas à Nadia, aide-soignante arrivée en début d'année pour son premier job. Elle travaille au premier étage de l'établissement, réservé aux 26 résidents souffrant de troubles Alzheimer. Greve ehpad octobre 2011 relatif. « Au début, j'avais peur d'Alzheimer », confie-t-elle. Mais elle s'est adaptée. Ce qui l'intéresse dans son travail, c'est la « qualité relationnelle ». Mais elle constate ne pas avoir toujours les moyens d'être à la hauteur de la promesse faite aux résidents. Le manque de personnel est, pour elle, patent. Là où elles sont actuellement huit aides-soignantes pour s'occuper de ces 26 personnes très affaiblies, elles devraient être, selon elle, trois professionnelles supplémentaires. Une petite augmentation de salaire
Même si cette question vient après celle des effectifs, Nadia parle également de son revenu jugé trop faible.
Plus de trente salariés de 2 Ehpad en Indre-et-Loire ont reçu, la veille du 5 décembre, la visite de gendarmes sur le lieu de travail et à leur domicile, venus les réquisitionner pour assurer la continuité des soins des personnes âgées. La CGT dénonce une atteinte au droit de grève. Mercredi 4 décembre, veille de la grève générale, Marie*, qui travaille à l 'Ehpad de la Vasselière à Monts (Indre-et-Loire), est demandée à l'accueil de l'établissement en milieu d'après-midi. A sa grande surprise, deux gendarmes l'attendent.
" J'ai un mari et des enfants, j'ai pensé à bien à autre chose que la grève sur le moment, souffle Marie*. Grève dans les Ehpad : « Les aides-soignantes sont cinq pour faire soixante toilettes le matin ! ». Ç a a un côté traumatisant, cette manière de procéder. " Une fois l'inquiétude passée, la soignante comprend qu'ils viennent lui remettre un ordre de réquisition signé de la préfète d'Indre-et-Loire, pour que soit assuré un service minimum à l'Ehpad le lendemain. Elle est alors étonnée que la réquisition ne soit pas nominative. " Et je n'ai rien signé ". "On m'a empêché de m'exprimer" Au-delà de la réquisition " brutale ", Marie* a par ailleurs le sentiment de ne pas avoir été respectée, car elle avait prévenu en amont sa hiérarchie qu'elle voulait faire une heure de débrayage, pour aller à la manifestation et assurer le travail.
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