Armand Petersen Sculpteur D
Armand Petersen a reçu par la suite de nombreuses commandes de l'état français et étranger. On en trouve dans un grand nombre d'ambassades françaises mais également dans des musées comme un «Hippopotame» du Musée du Louvre prêté au Musée de Vernon, une «Grue Cendrée» au Musée de la Chasse à Gien, un «Taureau» au Musée d'Angers ainsi que la «Panthère» à Bry-sur-Marne, le «Corbeau» et le «Veau» à Bâle (Suisse). 1959 année de sa rencontre avec Etienne Audfray jeune sculpteur. L'amitié réciproque révélera la véritable vocation du jeune homme qui deviendra son élève et son collaborateur. En août 1959, la galerie Dreyfus devient le représentant exclusif des œuvres de Petersen aux États-Unis. Il entreprend un dernier agrandissement d'une Panthère en 1969. Petersen se sent de plus en plus fatigué et le propose à la fonderie Godard il écrit à son ami Etienne "le plâtre a été examiné, il sera pris en septembre car la fonderie ferme au mois d'août. " Atteint d'un cancer, il mourra sur la table d'opération le 20 septembre après avoir donné son atelier à son ami car Petersen n'eut aucun descendant.
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Éléphant d'Afrique, hippopotame, rhinocéros, dromadaire, panthère, aigle, manchot, antilope, fennec, écureuil, lapin, voilà entre autres le bestiaire d'Armand Petersen que l'artiste de l'époque art-déco s'attache à sculpter souvent en taille réelle et rarement en groupe. Cet âge d'or des années trente qui voit pleinement se réaliser des maîtres comme Pompon, Sandoz ou Artus propose aussi aux yeux des amateurs éclairés, ce suisse né à Bâle, émule de Pompon et de sa méthode sur le terrain. Et le terrain, c'est évidemment la fauverie du jardin des Plantes à Paris que Petersen fréquentera assidûment après ses études à l'école d'arts industriels à Genève où il est initié au modelage par l'animalier hongrois Béla Markup. Ces derniers temps, le marché de l'art s'emploie à placer Armand Petersen à l'égal des meilleurs talents de l'entre deux guerres. Du coup les résultats du sculpteur suisse commencent à être conséquents. Voyez plutôt! En une, "Petit hippopotame", bronze 1er état, 1928, numéroté 2/5, signé, 11 x 24 x 11 cm vendu chez Osenat ovv à Fontainebleau le 19 mai 2019 fut adjugé 39 375 €.
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Pour ses sculptures, Petersen a privilégié une simplification extrême du profil, tout en conservant la nature animale de ses sujets. En 1927, ses œuvres ont été exposées pour la première fois à la galerie Brandt à Paris. Les critiques saluent son travail et ses participations aux salons parisiens se multiplient. En 1928, il collabore avec la Manufacture de Sèvres pour créer des éditions en grès de couleur douce de ses sculptures de forme pure. Le "Royal Copenhagen" a également édité certaines de ses œuvres en porcelaine. Dès 1928, il participe aux expositions des sculpteurs animaliers et est ensuite invité à rejoindre les expositions du "Groupe des douzes", groupe créé à l'initiative de Pompon en 1931. A cette époque, ses sculptures sont placées parmi les œuvres de Pompon mais aussi aux côtés de celles de Charles Artus, Georges-Lucien Guyot et Paul Jouve. Les expositions se succèdent et la réputation de Petersen ne cesse de croître. Dépeignant toujours des animaux au repos, PETERSEN parvient tout de même à donner à ses sujets un soupçon de tension et crée ainsi un sentiment de primitivité chez ses sujets.
Armand PETERSEN (1891-1969) L'ours polaire. Epreuve en bronze à patine Noire. Fonte d'édition Susse Frères si… | Idées de sculpture, Art pierre, Sculpture en pierre
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Pompon, l'âme du groupe, meurt le 6 mai 1933. Le groupe va rapidement se dissoudre. Les animaliers grâce à Sandoz qui a racheté la galerie Brandt continueront à se réunir jusqu'en 1939. 1935 Petersen obtient la nationalité française mais retourne régulièrement exposer en Suisse. A la déclaration de la guerre en 1939, la mobilisation dissout le groupe des animaliers. Petersen a 48 ans, double nationalité, mais n'est pas mobilisé. Il reste en France. En 1942 les fonderies ne sont plus pour les artistes qu'un souvenir, plus d'exposition d'animaliers, l'année touche sévèrement tout le monde, les animaux du Jardin des Plantes sont abattus quand on ne peut plus les nourrir. En 1943, arrêté par les allemands, conduits à Fresnes pour être déporté, Petersen est libéré de justesse par l'intervention de sa belle-fille, son beau-père étant médecin laryngologiste auprès d'un chanteur de l'Opéra. C'était un artiste autrichien, un voisin de la rue Ordener où il habitait qui l'avait dénoncé par jalousie.