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Je suis curieuse de la prochaine étape de notre relation tout en étant déjà nostalgique de tout ce que ta période de vie en moi m'aura apportée. Ce dont je suis certaine par contre, c'est qu' "Au milieu de l'hiver, tu m'auras fait découvrir en moi un invincible été*. " *Phrase adaptée d'un texte d'Albert Camus, mais également titre d'une pièce de théatre écrite par mon amie, et non moins talentueuse, Anaïs Allais.
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Et pourtant j'étais toujours là pour toi. Parce que je me souciais de toi. Je tenais suffisamment à toi pour être là chaque fois que tu le voulais. Mais au lieu d'apprécier ma gentillesse, la pureté de mon amour, tu en as profité. À lire aussi: Être une option? Tu mérites bien plus que ça… Tu as vite compris que j'étais acquise Alors les appels sont arrivés plus tard et sont devenus moins fréquents. Tu me laissais seule, ne m'appelant que lorsque tu avais besoin de quelque chose. Je me suis ensuite habituée à n'être que ta partenaire de fin de soirée, lorsque tu te sentais seul. Et ce n'était pas ce que je voulais mais tu sais, l'espoir. « Il changera ». Tout ce que je voulais, c'était de la cohérence. Je voulais autant que je donnais. Mais ça ne t'intéressait plus. Une fois prise dans ton piège, tu n'as plus vu de raisons de continuer à entretenir ce mirage. Au fur et à mesure que tu t'éloignais, je me suis surprise à me comparer à cette nana, de toutes les manières possibles. Bebe ferme les yeux c est moi pas un mirago.fr. Et puis je me suis convaincue que je trouverais des moyens de te faire changer.
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Puis ce bébé est parti, comme il est arrivé, par surprise. Ton papa et moi avons été bien ébranlés par tout cela. On se disait qu'on avait effleuré du doigt cette réalité, mais que finalement, peut-être, était-ce une utopie de vouloir une si grosse famille. Nous habitons à 5000km de nos familles, nous avons besoin de deux revenus pour vivre, nous avons choisi une éducation payante pour nos enfants, la maison que nous venions d'acheter n'avait que 3 chambres, bref, ce n'était raisonnablement pas idéal de faire autant d'enfants (et bon, j'imagine qu'on pourrait aussi mentionner notre empreinte écologique…). Nous avons commencé à vendre toutes les choses de bébé que ta sœur n'utilisait plus, à dispatcher habits et jouets. Paroles Eteins la Lumière par Seventiine - Paroles.net (lyrics). Puis ce désir de ta venue a refait surface chez ton père et moi à peu près au même moment. Ton père l'assumait bien plus que moi (comme il a toujours plus assumé ses choix, dont ceux de vos prénoms entre autres! ). Toutes mes amies étaient passées à autre chose, leurs enfants grandissaient, leurs carrières reprenaient.
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Bonjour, ce que je vais décrire n'est pas exactement des vertiges au sens propre du terme: en effet, je n'ai pas l'impression que tout tourne autour de moi, et je ne me retrouve pas dans l'incapacité réelle de me déplacer. Je ressens plutôt une sensation de flottement, comme si j'étais sur un bateau roulant sur des vagues. L'impression d'être dans une bulle qui se soulève de temps en temps, ou tout le temps, lorsque je marche. Cela peut survenir également lorsque je suis assis. Quelquefois j'ai l'impression que cela se passe dans ma tête, d'autrefois dans mon corps tout entier. Bebe ferme les yeux c est moi pas un mirage de la. Dans ces moments là, me déplacer m'est difficile parce qu'angoissant, mais j'y arrive. Cela fonctionne par crises: je peux ne rien ressentir de tel pendant plusieurs heures, voire une journée entière, mais le phénomène tend à revenir. Après une " crise " assez forte voici quelques jours, j'ai atterri aux urgences d'une clinique: l'examen neurologique s'est révélé normal, de même que mon ecg ainsi que le scanner du cerveau qu'on m'a alors fait passer.
Je pensais avoir plus ou moins dépassé la seconde étape du deuil, celle dite notamment « de fuite ». Je pensais réussir à affronter ma souffrance, à la regarder en face et à vivre malgré sa présence constante. Oui, j'y étais arrivée, me disais-je… C'était une erreur. Reprendre le travail n'était qu'un moyen de fuir supplémentaire. En me blindant pour tenir, pour faire face aux élèves, aux collègues, pour réussir à faire cours, je détournais la tête de ma souffrance. Je me bouchais les oreilles pour ne pas entendre le hard rock qui m'assourdit aujourd'hui. Le soir, je voyais bien que ça me revenait un peu dans la figure, mon petit manège, mais pas tant que ça… Mercredi, c'est mon corps qui a commencé à me dire que je suis bien mignonne mais qu'à fuir sans cesse, je m'essouffle. Je ne resterai pas une minute de plus dans ta vie. J'avais de nouveau mal partout, dans les os, violemment. Mais j'ai continué. Et aujourd'hui, je coule. Hier soir encore, la psychiatre était stupéfaite par mon hyper-contrôle absolument permanent, par ce que j'arrive à faire en dépit de ce qui se déroule en moi, ce n'est pas admirable, ce n'est pas courageux, ce n'est pas normal, surtout.