Quand Le Ciel Bas Et Lourd Analyse
Ce dernier paraît inéluctable et répétitif, comme une prison l'enfermant. (réponse à la problématique) Ce poème nous renseigne sur la vie difficile de Baudelaire, poète, sans argent, dépressif, qui tire de ces moments de désespoir l'inspiration pour ses textes les plus sombres. L'impression d'emprisonnement caractérise ses états, comme dans un autre Spleen (« Quand le ciel bas et lourd.. », LXII). (ouverture) (Conclusion en quatre parties avec réponse à l'annonce de plan, réponse à la problématique, et ouverture) SI vous avez aimé l'article, un petit geste pour remercier votre serviteur, lisez cet article: Je lance un appel aux forces de l'amour! Faites circuler les poésies d'amour de 👩❤️👨 Contact:
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Cependant, la douleur est autant morale que physique, comme l'indique la fin de la strophe « jour noir plus triste que les nuits » v. 4 puisqu'il évoque la tristesse. Au lieu d'évoquer l'immensité et l'infini, le ciel semble fermer l'horizon puisqu'il en embrasse « tout le cercle » v. 3. Dans cette première strophe, on remarque une confusion entre le paysage extérieur (la nature) et le paysage intérieur (l'âme du poète). On voit ce parallèle avec le « ciel bas et lourd » (paysage extérieur) et avec de « longs ennuis » (paysage intérieur). On ne sait pas si le ciel s'harmonise avec son état d'esprit ou s'il souffre parce que le temps est propice à la tristesse. Le « jour noir plus triste que les nuits » évoque en effet un temps pluvieux. L'ennui étreint les journées et la nuit apporte davantage de repos. Le « jour noir » est d'ailleurs une oxymore qui traduit une vision subjective et pessimiste. L'idée d'enfermement se poursuit dans la seconde strophe. Le couvercle de la strophe 1 devient un « cachot humide ».
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(phrase de conclusion de la partie lors de la rédaction). Conclusion: Ce poème se construit dans une progression par étapes qui part d'un environnement naturel hostile pour se rapprocher du poète et de la définition de son état-d'âme. Le décor tant réel que fantastique décrit dans le poème immerge le lecteur dans le moment dépressif vécu par Baudelaire. Le texte apparaît en effet à la fin comme étant lyrique. (reprise des conclusions partielles et réponse à l'annonce de plan) L'auteur utilise donc une construction monotone, et évoque ses sensations aussi bien physiques que morales pour nous détailler son Spleen. Cette description insiste sur l'aspect inexorable du Spleen. Il apparaît comme une prison dont il est impossible de s'échapper. (réponse à la problématique) Ce poème constitue l'une des quatre définitions du Spleen donnée par Baudelaire. Dans chacun de ses textes, il insiste sur certains éléments, ici sur l'enfermement, dans le poème LXXVI sur la solitude et la longueur du temps qui passe.
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- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir. Baudelaire, Les Fleurs du Mal Commentaire: I) La montée de la crise A. L'ambiance angoissante On peut remarquer plusieurs champs lexicaux, comme par exemple celui de l'obscurité avec « noir » (v4), « nuits » (v4), « chauve-souris » (v6), ainsi que celui de l'enfermement avec « couvercle » (v1), « cachot » (v5), « prison » (v10), « barreaux » (v10), mais aussi celui qui relève du bestiaire animal: « infâmes araignées » (v11), « chauves-souris » (v6), « geindre » (v16). = Ces champs lexicaux se complètent pour donner l'impression d'une ambiance angoissante. La métamorphose des éléments météorologiques, renforce cette ambiance angoissante, avec, le fait que le ciel est qualifié comme étant « bas et lourd » = sentiment d'écrasement. De plus la terre est associée à un « cachot », ce qui accentue le sentiment d'écrasement.
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- Le ciel est un couvercle qui enferme l'esprit à la manière d'un cercle. - Champ lexical de l'enfermenet (vers 10 à 12): "prison", "barreaux", "filets". - La pluie du vers 9 dessine une immense prison, vaste (vers 10) mais extérieure. - La prison finit par s'installer à l'intérieur de l'homme (vers 12 et 13: "au fond de nos cerveaux"). De physique, la prison devient psychique; filet dans le cerveau => délire intérieur. => Tous ces éléments de plus en plus inquiétants permettent une montée de la crise avant son paroxysme et la défaite finale de l'esprit. - Au vers 13, "tout à coup" montre une rupture, la crise est là désormais. - Le paroxysme de la crise se manifeste par des hallucinations sonores, plus violentes, car elle vient après la menace sourde des mouches: sonorités violentes en "que" et en "te" (vers 13-14). - Les cloches lancent un appel vers le ciel, un "hurlement" (vers 14). Cet appel au ciel est opiniâtre (= obstiné), c'est un gémissement d'esprit condamné à l'exil, les cloches implorent le ciel de demander pardon.
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Spleen LXXVI (76), Fleurs du mal, Baudelaire, 1857. LXXVI – Spleen J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans. Un gros meuble à tiroirs encombrés de bilans, De vers, de billets doux, de procès, de romances, Avec de lourds cheveux roulés dans des quittances, Cache moins de secrets que mon triste cerveau. C'est une pyramide, un immense caveau, Qui contient plus de morts que la fosse commune. – Je suis un cimetière abhorré de la lune, Où comme des remords se traînent de longs vers Qui s'acharnent toujours sur mes morts les plus chers. Je suis un vieux boudoir plein de roses fanées, Où gît tout un fouillis de modes surannées, Où les pastels plaintifs et les pâles Boucher Seuls, respirent l'odeur d'un flacon débouché. Rien n'égale en longueur les boiteuses journées, Quand sous les lourds flocons des neigeuses années L'ennui, fruit de la morne incuriosité Prend les proportions de l'immortalité. – Désormais tu n'es plus, ô matière vivante! Qu'un granit entouré d'une vague épouvante, Assoupi dans le fond d'un Sahara brumeux Un vieux sphinx ignoré du monde insoucieux, Oublié sur la carte, et dont l'humeur farouche Ne chante qu'aux rayons du soleil qui se couche.
Créatures de l'enfer gagnent: « des esprits errants et sans patrie »(v. 15), périphrase pour décrire des fantômes, des mort-vivant, qui sortent des tombes, du cimetière (proche de l'église). Le mal triomphe. (phrase de conclusion/transition de la partie lors de la rédaction). II- La progression du Spleen. (phrase d'introduction avec rappel du thème de la partie lors de la rédaction) a) Le malaise des sensations physiques. malaise dû à l'humidité: répétition dans la deuxième strophe « humide »(v. 5 et 7), mis en avant par la répétition aussi de la même rime avec le même mot. Eau omniprésente « verse »(v. 4), « pluie »(v. 9), elle corrompt l'atmosphère « plafonds pourris »(v. 8). Bruits stridents et désagréables: « gémissant »(v. 2), « affreux hurlement »(v. 14), « geindre »(v. 16), évoquent la douleur, et mènent au mal de tête « Et se cognant la tête »(v. 8). Impression de martèlement avec l'anaphore « Quand » présente en chaque début de strophe. Rythme lancinant qui s'imprime peu à peu dans le cerveau comme une migraine.