Généalogie À L École Primaire
1 novembre 2012 4 01 / 11 / novembre / 2012 12:28 Il y a deux mois, Grégory Rhit a publié un article sur la généalogie à l'école que je viens de lire avec attention. Il prône un enseignement de cette discipline et bien que je ne sois pas d'accord avec tout l'article, je partage son point de vue sur la mise en place de la généalogie à l'école. La généalogie est fortement liée à une discipline déjà existante en histoire: la microstoria ou micro-histoire qui est l'étude des individus, de villes et villages. Bref, elle n'est pas la classique histoire événementielle (1515: Marignan), ni l'histoire des "grands hommes"; elle est celle des petites gens. Enseigner la micro-histoire à l'école En étudiant un village ou simplement une personne, on fait de la microhistoire. Cela ne veut pas dire, au contraire, que l'on n'inscrit pas cette étude dans son contexte, dans l'histoire événementielle. Il fut un temps (non, pas jadis, juste quand j'y étais, c'est-à-dire de 09/1993 à 06/2005) où les programmes d'histoire du primaire à la Terminale étaient redondants.
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L'enfant ne veut pas faire l'activité demandée? Il faut ruser pour la présenter sous un angle qui lui donnera envie. Il faut être patient. Au mieux, vous avez six petits excités qui, pris dans leur élan, veulent tout savoir, tout de suite; au pire, ils sont vingt-cinq, et vos neurones peuvent exploser en plein vol. Note: j'ai effacé les dates, ou les noms sur les dessins. (1) Voir mon article Un atelier de généalogie à l'école, c'est possible! paru dans le numéro 219 de la Revue française de Généalogie. Articles similaires
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Mais il ne faut pas pénaliser pour autant les CE1. J'ai donc travaillé chaque atelier avec ces deux aspects en tête. Le premier atelier a été une présentation de la généalogie, cette activité où " on met des gens dans des arbres! ". Nous avons travaillé sur l'histoire de Léo, et la présentation de sa famille. La lecture du texte s'est faite collectivement. Les enfants ont ensuite découpé les personnages de l'histoire pour les placer dans l'arbre généalogique, accompagnés de mot étiquette qu'ils devaient également associer à chaque personnage. L'atelier s'est terminé avec la remise de la feuille enquête, et le petit questionnaire à remplir à la maison. À l'inverse des autres niveaux, les CP-CE1 connaissaient déjà pour la majorité les prénoms de leurs grands-parents, mais ils ont aimé mener l'enquête, poser des questions (qui n'aime pas à cet âge? ). Certains parents / grands-parents en ont profité pour leur parler de leurs arrière-grands-parents, ou raconter quelques histoires familiales.
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Qui as-tu envie de mettre? Bah tout le monde! Alors tu mets tout le monde! Que faire quand un enfant veut aussi mettre ses cousins, mais qu'il en beaucoup? Tu as combien? Au moins 30! Ah oui … (imaginez le cerveau de l'animatrice qui carbure à 200 km/h pour trouver une solution) (Lumière! ) Et si tu faisais un arbre de tes cousins? Oh oui! Je sais comment je vais faire. Que faire quand un enfant qui a commencé à dessiner un superbe arbre retourne sa feuille pour en faire un tout petit et deux traits verticaux à côté? Pourquoi tu fais un tout petit arbre, l'autre était chouette? Attends! C'est quoi les deux traits à côté de l'arbre? Attends! Ok… Je vous présente, je cite l'auteur "l'échelle généalogique, qui permet à la famille de grimper dans l'arbre". En conclusion, si vous prévoyez d'animer un atelier de généalogie avec des enfants: Il faut arriver avec un plan, et être prêt à le jeter aux orties Il faut être souple. L'arbre n'est pas rempli selon les règles de l'art? Ce n'est pas grave.
Il a choisit de revenir pour la dernière séance, mais la blessure est toujours ouverte. Nous nous sommes parlé, à part. Il m'a expliqué qu'il pleurait car "Je ne connais pas mes grands-parents. Je n'ai pas de famille". On peut se préparer à tout, mais pas à la détresse d'un enfant. Je lui ai expliqué que tout le monde a une famille, que, comme lui, je n'ai pas connu mes grands-pères, mais je sais que je fais partie d'eux, comme lui de ses grands-parents. J'ai essayé de trouver les mots justes pour lui expliquer que ce n'était pas grave s'il ne faisait pas sa généalogie. La généalogie ne doit pas faire pleurer, pas faire mal au corps, au coeur. Peut-être un jour sera-t-il prêt, et sa maman adoptive (qui nous avait prévenues de sa détresse) sera sûrement à ses côtés pour l'aider. Le voir sécher ses larmes, revenir parmi ses copains, participer à la lecture de l'acte, fut un moment touchant. Que faire quand un enfant en famille d'accueil ne sait pas qui représenter dans son arbre? Je mets ma maman et mon papa ou mon toton et ma tata?