La Liquidation Du Groupe Boussac Devant La Cour D'appel De Paris La Nécessité Économique Et Le Droit
Gestion d'entreprise La gestion d'entreprise constitue l'essentiel de l'activité d'un dirigeant d'entreprise.
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Archives L'affaire Boussac n'en finit pas de rebondir. Après les jugements du tribunal de commerce (du 18 août 1978 et des 5 et 6 avril 1979), confiant la gestion des quelque cinquante sociétés du groupe Boussac (mises successivement en règlement judiciaire, puis en liquidation) au groupe Willot, puis autorisant ce dernier à acquérir la totalité des actifs desdites sociétés et de leur actionnaire principal, M. Marcel Boussac, on croyait l'affaire réglée (le Monde des 19 août, 20-21 août 1978 et du 7 avril 1979). Pourtant, une fois encore, l'avenir du groupe est remis en question. M. Jean-Claude Boussac, neveu du fondateur et " gérant à vie " de la société-mère du groupe (le C. I. Filiales en difficulté, garanties intra-groupe : quels sont les risques ? – Le blog des juristes. T. F. ), faisait appel mercredi 6 juin, à la première chambre de la cour d'appel de Paris, présidée par M. Vassogne, des trois jugements du tribunal de commerce, qui avaient permis la mise en place de la " solution Willot ". Article réservé aux abonnés Remise en cause véritable ou combat d'arrière-garde? À l'issue des quelque sept heures d'audience, on restait perplexe.
On avait, de part et d'autre, lavé beaucoup de linge douteux, réglé quelques comptes, multiplié les sous-entendus perfides, sans grand résultat, que d'embrouiller un peu plus une affaire déjà compliquée. À vrai dire, les défenseurs de M. Jean-Claude Boussac ne manquaient pas d'arguments mordants, tant les conditions de reprise " dictées " au tribunal par le groupe Willot semblent exceptionnelles, et le jugement du 18 août hâtivement rédigé.