Ma Vie Sauvage Dans Le Jura
« Qu'un renard traverse mon chemin, je renais du présent. Qu'un pic tambourine sur un arbre voisin, je lui consacre un siècle. […] Je suis affranchi de mes obligations, de mes responsabilités, je suis léger comme un désir. Et je sais que je suis seul à pouvoir m'offrir ma liberté. » On le connaissait photographe, on le découvre écrivain. Julien Arbez vient de recevoir les 1 600 exemplaires de son livre Ma vie sauvage dans le Jura. Poésie et anecdotes Bien plus qu'un livre photos, cet ouvrage nous touche et nous...
- Ma vie sauvage dans le jura film
- Ma vie sauvage dans le jura francais
- Ma vie sauvage dans le jura le
Ma Vie Sauvage Dans Le Jura Film
«En visitant mes jardins, beaucoup d'amis ont voulu en avoir un de la sorte et je me suis retrouvée à en concevoir d'autres», raconte-t-elle. Lorsque ses enfants ont quitté le nid, elle a acheté l'appartement dans lequel elle réside et a conçu le jardin naturel de la copropriété. «Mes voisins ont trouvé le terrain sur lequel les deux petits immeubles sont construits et je me suis chargée des aménagements paysagers», poursuit Ursula Albrecht. Le paradis des animaux Après de nombreuses recherches, la Biennoise a pu cultiver des fleurs sauvages et indigènes que l'on trouve au sud du Jura et dont les espèces sont de plus en plus rares. Celles-ci permettent à de nombreux insectes de venir butiner. «Si j'ai gagné le prix de Pro Natura, c'est aussi parce que j'ai aménagé de grands espaces de vie pour différents animaux et insectes», se félicite Ursula Albrecht, avant d'énumérer les espèces naturelles qui peuplent son jardin. «Dans l'étang, des crapauds, des tritons et des couleuvres évoluent et l'on peut même s'y rafraîchir l'été, car aucun de ces animaux n'est dangereux pour les humains», assure-t-elle.
C'est Yohann qui la prépare pour qu'elle soit la plus compétitive possible », précise la pilote de 47 ans. « Aujourd'hui, on se plaît comme ça. Lui copilote très bien et moi j'aime bien la maîtrise du volant ». Une mécanique home-made Depuis 2017, passionné et ayant déjà des bases en mécanique, Yohann travaille sans relâche sur leur Mitsubishi, âgée aujourd'hui de 25 ans (1997). « On n'a cessé de la restaurer, de la reconstruire, de la comprendre pour pouvoir tout faire nous-mêmes », explique-t-il. « Mises à part les suspensions, on est aujourd'hui au stade où tout est fait à domicile, dans le garage ». Pendant une longue période, le copilote jongle entre sa vie de famille et le garage, entre 22h et 3h du matin. « Le but était d'apprendre, découvrir, travailler, perfectionner la compréhension de cette mécanique-là ». Auparavant, Yohann avait pour habitude de copiloter des voitures qui ne lui appartenaient pas. « Mécaniquement, ma marge d'intervention n'était pas la même ». Son objectif, à l'heure actuelle, est avant tout de fiabiliser la voiture et de « mettre la voiture à la main de la pilote ».
Ma Vie Sauvage Dans Le Jura Francais
Dans les airs, chauves-souris, oiseaux rares, abeilles et papillons s'en donnent à cœur joie, tandis que mulots et hérissons trouvent leur bonheur au sol. En arpentant le jardin d'Ursula et en admirant le bouquet qu'elle a composé avec les dernières fleurs de la saison, il est facile de se laisser convaincre des nombreux avantages que procure un jardin naturel. «Avant de se lancer, il est important de se rendre chez un jardinier professionnel spécialisé dans les jardins naturels, surtout quand il s'agit de transformer tout un terrain», recommande Ursula Albrecht. «Si on veut juste planter quelques fleurs sauvages, la jardinerie Equipe Volo à Bienne est la seule qui fournit des semences de ce type, mais aussi des conseils pour débuter», conclut-elle, avec un sourire d'encouragement. Des jardins naturels récompensés Plus de 450 jardiniers en herbe ont participé au concours de Pro Natura «Jardins naturels – petits et grands paradis! » cette année. Deux prix ont été décernés. Dans la catégorie «Jardins», Ursula Albrecht est l'heureuse gagnante pour son jardin communautaire.
D'hectares en hectares, les casse-cailloux changent inexorablement la configuration du relief et des réseaux karstiques, modifiant en profondeur la nature pour qu'elle soit davantage au service de l'Homme. Et puis il y a ce réchauffement climatique. Je vois chaque hiver une neige de moins en moins abondante, des froids de moins en moins intenses et prolongés: lorsque j'avais 10 ans, je vivais des froids de canard à -20 degrés tous les hivers, au moins quelques jours d'affilée. Depuis trois ans, la falaise au pied de laquelle j'affûte le tichodrome échelette n'a gelé que deux jours. J'ai 36 ans, et cette rapidité d'évolution me fait froid dans le dos. L'an passé, dans une combe au fond de laquelle se trouve une place de chant de grand-tétras, relique glacière emblématique des forêts d'altitude, j'ai pu photographier le torcol forestier, un oiseau qui affectionne les vergers de la plaine. On trouve de moins en moins de merles à plastrons mais de plus en plus de merles noirs. Le venturon montagnard a quasiment disparu, tandis que les guêpiers d'Europe aux mille couleurs s'installent sur la rivière d'Ain.
Ma Vie Sauvage Dans Le Jura Le
« Je ne sais pas si c'est vraiment spécifique aux femmes mais il y a cette notion de véritablement s'appuyer sur le copilote », souligne-t-il. « Après, il y a cette intuition féminine: pouvoir se dire « j'y vais, j'y vais pas, là je sais pas ». C'est très important. Même si moi, à côté, je voudrais que ça aille plus vite, elle me dit « non, là je n'y vais pas, je ne le sens pas », etc ». Pour Laurence, le duo est actuellement dans une « osmose naturelle », « qui ne se maîtrise pas ». « C'est la non-maîtrise parce que c'est tout le temps mouvant, mais avec une assurance de faire avec ça. On ne se pose pas de question quand on va en reconnaissance par exemple, car on est ensemble ». De son côté, Yohann perçoit la fluidité au sein de son duo. « On arrive à se sentir: « là tu es stressé(e), là tu es bien », etc. Il y a une véritable connaissance de ce binôme. Ça facilite l'évolution dans ce sens-là. Et puis, on peut se dire: « calme toi », « je suis énervé(e) », « je suis calme », … Et avoir ce ressenti, vis-à-vis de l'un et l'autre ».
« Ces images n'appartiennent plus au monde de la simple photographie, mais à celui, beaucoup plus mystérieux et secret, beaucoup plus universel aussi, de la poésie (…) À l'heure où l'on se demande si les humains n'ont pas définitivement perdu leur âme, on peut toujours se rassurer en se disant qu'avec Julien Arbez, les animaux, eux, ont su garder la leur (…) » En quoi les photographies de Julien Arbez sortent-elles du lot? Comment l'homme saisit-il ces instants? Une méthode, mais surtout une vision Nous l'évoquions non sans raison: Julien Arbez n'est pas un photographe ordinaire. En témoignent ses images, mais aussi ses mots. Car l'ouvrage n'est pas une simple compilation de photos. En filigrane, ses mots à lui s'égrènent, magnétiques comme un mantra. « Je suis ici et maintenant, je suis bien. Je ne pense plus à rien. Je suis léger comme un désir. » Tantôt poésie, tantôt murmures au creux de l'attente, texte et photographies forment une ode puissante à la nature: « J'aime la nature pour ce qu'elle est.