Militante, Clémence Massart? « A bas bruit. Je n'ai jamais voulu donner mon nom, signer des pétitions », lâche-t-elle. « Mais à l'époque, on allait avec des gynécos avorter de jeunes femmes, souvent étrangères. On les aidait comme on pouvait, on faisait tout ça bénévolement. » Et certaines « paroles de haine » de femmes, entendues depuis l'affaire Weinstein, ne lui plaisent pas. « Je n'aime pas qu'on me fasse la morale », s'exclame-t-elle. Théâtre. Un hymne à l’amour pour cœur rempli d’étoiles | L'Humanité. « Et puis, surtout j'ai eu envie de jouer ce spectacle pour que les femmes - et les hommes, aussi - puissent rire et s'émouvoir de cette humanité à la débandade et en détresse. On a le droit de rire sans se moquer. » Alors oui, il faut aller voir « Que je t'aime! Courrier du coeur ». Pour ce mélange délicieux et incisif de poésie, de rire, de tragique. Et parce que, pour les femmes, rien n'est jamais définitivement gagné.
Clemence Massart Que Je T Aime Song 1970
Photo: D. R.
CLÉMENCE - Que je t'aime! (moyenne sur 8 notes)
TEXTE(S) de et avec Clémence Massart.... Réseau clandestin de l'amour. L'amour comment ça marche? Comment on s'en sert? Comment on s'en sort? Elles veulent l'aventure, mais aussi la sécurité. Elles rêvent de faire le saut de l'ange mais sans quitter la bouée canard, ayant compris que: La femme prend l'homme. L'homme prend la femme. On s'embarque. La barque prend l'eau. L'homme prend le large. Qu'est-ce qui reste? Le spectacle s'est joué dans ce lieu du 22/05/2007 au 15/08/2007. CONDITIONS ADHERENTS
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Michel P. a écrit le 07/08/2007 à 23h06
Pascale B. a écrit le 21/06/2007 à 13h59
Bernadette Val a écrit le 18/06/2007 à 15h00
Jacques M. a écrit le 18/06/2007 à 06h32
Daniel N. a écrit le 14/06/2007 à 23h49
Publié le 21 janv. 2019 à 16:19 Elle est là, bien plantée, toute de rouge vêtue, les chaussures, la robe à pois blancs et jusqu'au noeud dans les cheveux. Elle? Elles, plutôt: Madame Simone, Catherine, Marie-Josèphe, Pomponette, Nénette de Versailles, Madame Lacine Jocelyne, Isabelle dite Isa la blonde, Gisèle et les autres. Au total, trente-cinq femmes, jeunes ou moins jeunes - de 13 à 70 ans -, de tous milieux. Sans doute n'ont-elles que peu de choses en commun. Mais, pour toutes ces femmes des années 50-60, les courriers du coeur qu'elles envoient aux journaux sont un moyen de s'épancher, de (se) poser des questions, de dire, de faire part de leurs tourments et de leurs angoisses. Clemence massart que je t aime paris. Sur leur désir, sur leur sexualité et, au-delà, sur leur vie. Ainsi l'une se demande-t-elle si l'insémination artificielle est « douloureuse ou voluptueuse » et « quelle certitude a-t-on que [le jour venu] le produit est frais du jour ». Une autre ne s'inquiète que d'une chose: « cette histoire d'enceintation » (sic).