Il Fait Le Bien Par Le Mal
Si notre homme disposait par exemple, d'une instrument capable d'apaiser, d'oublier la violence de sa frustration, il l'utiliserait. S'il existait une machine pour « laver son honneur », il choisirait naturellement d'employer la machine. S'il existait une pilule cathartique permettant d'éviter les conséquences d'une vengeance purgative (mauvaise conscience, remords, répercussions juridiques, punitions, prison, vengeance en retour, etc. La liberté et le mal - Sommes nous libre de mal agir. ), qui ne la prendrait pas? La plupart des adeptes de la vendetta l'esquiverait s'ils en avaient les moyens. De la malhonnêteté Un malfaiteur pouvant s'offrir des sensations et des gains (montée d'adrénaline, désir de gloire et de pouvoir, enrichissement, goût du risque etc. ), identiques à ceux qu'il ressent lors de ses brigandages, il éviterait certainement de commettre ses exactions, d'abuser ses congénères. Un gangster qui pourrait jouir de tout ce que lui procure ses forfaits sans les réaliser, ne passerait pas à l'acte. De la perversion C'est également valable pour les cas les plus pervers.
Il Fait Le Bien Par Le Mal Sur
Il doit préserver cette illusion pour faire évoluer l'humanité.
Il s'agit en fait d'une morale «métaphysique», d'un «absolu moral» ou d'une «imputation première», inaugurale, répondant à la «seule conviction qu'il y a quelque chose à faire, qu'on ne peut pas ne pas agir». Il fait le bien par le mal translation. Cette réponse, «inattendue mais espérée», vient comme une «surprise» qui me révèle à moi-même. Etre quelqu'un de bien, ce n'est pas «suivre» une morale, mais faire advenir le bien par son action, et, ainsi, acquérir une dimension qu'on ne pensait pas avoir, devenir «quelqu'un» qu'on ne croyait pas pouvoir être: «C'est, au cinéma, le moment où le héros se découvre héroïque, où, tout en restant ordinaire, il accomplit quelque chose d'extraordinaire. » Mais c'est dans la difficulté que cela se réalise, car la «morale constitue mon for intérieur en scène où s'affrontent le poids des habitudes et la force des élans», au sens où «je suis comme si j'étais plusieurs, à la fois celui qui voit le bien et celui qui peut ne pas l'accomplir, celui qui s'insurge et celui qui préfère laisser faire […] je suis un drame, à moi tout seul tous les personnages, toutes les intrigues», tantôt traître tantôt fidèle, lâche ou téméraire.