Le Génie De La Forêt Conte
" Il n'y a pas besoin de sujet. La vie ne connaît pas de sujets, dans la vie tout est mélangé, le profond et l'insignifiant, le sublime et le ridicule. " Anton Tchekhov Résumé A propos du Génie de la forêt A propos de Tchekhov La traduction Toute une assemblée se réunit chez l'ingénieur Jeltoukhine pour célébrer son anniversaire: Serebriakov, un professeur émérite, sa jeune épouse, Elena Andreïevna, l'ex-beau-frère du savant, une veuve, quelques propriétaires et autres jeunes gens désœuvrés. Intrigues amoureuses, jalousies et désespoir agitent cette société désenchantée qui s'achemine peu à peu au bord du gouffre. Seul le médecin Khrouchtchev, que l'on appelle le Génie de la forêt, garde encore l'espoir de réveiller ce monde qui s'endort et se détruit. Mais celui qui protège la nature saura-t-il prendre soin des hommes? Anton Tchekhov écrit Le Génie de la forêt en 1889. Jeune médecin, il a alors vingt-neuf ans. À sa création, en décembre de la même année, la pièce est retirée de l'affiche après cinq représentations.
Le Génie De La Forêt Contre Les
Le Petit Poucet et ses frères perdus dans la forêt Bibliothèque nationale de France, Estampes et Photographie (Dc 298 j2 Doré XI) © Bibliothèque nationale de France Visiblement très marqué par le conte du Petit Poucet (onze planches sur les quarante que compte l'édition), Doré a été très inspiré par les scènes sylvestres. Quatre illustrations ont pour décor la forêt que l'artiste représente à l'image des profondes et insondables forêts rhénanes de son enfance. Véritable condensé du génie de Doré, cette planche témoigne de son pouvoir de suggestion d'un univers fantastique inquiétant et de son talent de mise en scène théâtrale par des jeux d'éclairage contrastés.
Le Génie De La Forêt Conte De Jules Renard
La deuxième contrainte vient de ce qu'il existe un seul mot en russe pour désigner la forêt et le bois, ce seul mot étant inclus dans le titre (russe) et repris maintes fois dans le texte. Il eût donc été bizarre qu'un génie … des bois, prît la défense des … forêts. Or, on est obligé d'opter pour le terme forêt qui est le seul qui soit approprié pour évoquer la terminologie « géopolitique » du médecin: on détruit les forêts, on parle de protection des forêts, de déforestation, etc. On peut juger qu'il s'agit là d'une broutille, mais, dans le théâtre de Tchekhov, tout repose sur une fine mosaïque de broutilles. Le lexique de ses pièces ne comporte que des mots simples, courants, ordinaires. La recherche n'est donc pas, pour Tchekhov, dans le mot rare ou savant, argotique ou grossier, mais dans l'agencement subtil de ces mots simples qui se répètent et circulent, d'un personnage à l'autre, de scène en scène, comme autant d'obsessions, de tics, de rengaines et de « radotages » exaspérants et révélateurs.
- Je l'ai oubliée, répondit tristement la forêt. Mes fleurs sont fanées, mes oiseaux envolés. - Très bien! C'est donc à moi de chanter la mienne! dit la bruyère. Et elle chanta: Que ma chanson gaiement résonne! Lorsque se lève le soleil, J'ai, moi, l'éclat du feu vermeil: La forêt est à son automne. Sauvage, avec son frais bonnet, Ma fleur ondule à la lumière; Entre mes branches, sur la terre, Glisse la couleuvre et l'orvet. Les vanneaux et les alouettes Chantent pour moi leur plus doux chant, Et le logis du paysan S'égaie et rit de mes fleurettes. A mesure que passaient les années, l'aspect de notre forêt devenait plus piteux. La bruyère avançait, avançait toujours; elle atteignit bientôt l'autre bout de la forêt. Les grands arbres dépérissaient et étaient jetés à terre dès que la tempête leur livrait assaut; ils gisaient sur le sol, pourrissaient, et la bruyère croissait sur eux. Il ne restait plus guère qu'une demi-douzaine des plus anciens et des plus beaux, mais ils étaient tous crevassés et dépouillés à leur cime.