Alexis Bertrand Scénographe
Cette exposition est d'abord un revival de cette épopée, via une collection design tout azimuts. D'images et d'objets Dans la salle, le commissaire retrace à sa manière une histoire formalisée non comme une chronologie de l'invention, mais plutôt organisée en échos, résonnant dans un paysage ultra scintillant. Compulsory Figures | Ville de Lyon. De longs rideaux toute hauteur, à la couleur changeante mais toujours métallique (scénographie de Alexis Bertrand), séparent les regroupements des pièces. Pèle mêle, sur 800 m2, on pourra se réjouir de voir ou revoir en animation le film de Meliès « Le voyage sur la Lune », celui du couple Eames, "Power of tens" qui met en perspective visuelle les représentations des différentes distances de la Terre, du plus proche à un niveau de puissance de 10... kilomètres. Ici, des appareils, des satellites, des sondes; là une maquette de la fusée Ariane. La vaisselle de l'espace Pour les objets, la tasse à café qui évite l'envol du breuvage et permet de retrouver, pour le passager spatial, ce geste si symbolique d'une journée sur Terre.
- Compulsory Figures | Ville de Lyon
- Le château de Rentilly change de peau - Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes
- Elisabeth Lemercier | ÉNSA Versailles
Compulsory Figures | Ville De Lyon
Né en 1979, Alexis Bertrand est diplômé de l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Il conçoit des scénographies d'expositions et de spectacles depuis 2005. Le château de Rentilly change de peau - Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes. Il s'intéresse particulièrement à l'histoire des dispositifs d'expositions et des lieux de spectacle. Le musée, la galerie, le plateau de théâtre ou l'espace public sont autant de contextes qu'il envisage comme un continuum et dont il aime à faire glisser les caractéristiques d'un domaine à l'autre. Alexis Bertrand a notamment travaillé avec différentes institutions dont le ZKM (Karlsruhe) pour l'exposition Making Things Public (2005), l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris pour l'exposition Figures du corps (2007) et Le Palais des beaux-arts (2013, avec les architectes Neufville-Gayet), Lafayette Anticipations (Paris) pour l'exposition Faisons de l'inconnu un allié (2016). Il collabore également avec des artistes comme Camille Henrot pour Room movies (2005), The minimum of life (2006), Live (2007), Le nouveau monde (2007) ou encore Évariste Richer pour INFRAWIND METACLOUD (2019), projet gagnant du 1% artistique de l'institut Mines-Télécom, Paris-Saclay (Grafton Architects).
Alexis Bertrand Les Lieux des œuvres – 7 réalisations Mercredi 16 décembre 2020 La conférence Les Lieux des œuvres – 7 réalisations présente une sélection de 7 projets parmi la cinquantaine réalisés à ce jour. La conférence est avant tout visuelle et s'appuie sur de nombreuses images. Elisabeth Lemercier | ÉNSA Versailles. Son intitulé fait écho à l'ouvrage de Rémy Zaugg, Le musée des Beaux-Arts auquel je rêve ou le lieu de l'œuvre et de l'homme. Description du lieu idéal pour accueillir une œuvre d'art, le texte de l'artiste suisse est précis et fascinant mais néanmoins autoritaire: une seule nature de lieu obéissant à des règles précises serait propice à la présentation de l'œuvre. Considérant ce texte-projet comme une possibilité parmi d'autres, Alexis Bertrand prend le contre-pied et multiplie les lieux spécifiquement conçus pour des œuvres. 7 réalisations, 7 lieux qui correspondent à autant de positions et stratégies possibles dans la pratique de la scénographie d'exposition. Chacune des 7 réalisations possède ses arguments et ses spécificités stylistiques, allant du jardin à la française (Le Plein Emploi, 2005) à l'aire de jeu pour enfants (Vårbergs Jättar, 2020) en passant par une plate-forme mobile (Le Baron de Triqueti, 2006), un lieu d'étude et de théâtralisation des corps (Figures du Corps, 2008), une boite à outils furtive (Le Château de Rentilly, 2014), un espace magique (Faisons de L'inconnu un allié, 2016) ou encore un merzbau studio (Studio Venezia, 2017).
Le Château De Rentilly Change De Peau - Archicree - Créations Et Recherches Esthétiques Européennes
Le projet révolutionnaire, qui ressemble à une voile en verre hissée au milieu de l'Elbe, a coûté 866 millions d'euros. Certains considéreront que c'est de l'argent bien dépensé, la Philharmonie de l'Elbe étant devenue l'un des lieux musicaux les plus fréquentés du monde. Même si elle a été livrée après un retard de plusieurs années et qu'elle a dépassé de plusieurs millions d'euros le budget prévu, elle est aujourd'hui pratiquement rentabilisée avec plus de trois millions de spectateurs depuis son ouverture. Photo: Fayez Nureldine/Getty Images Maraya Theatre (Al Atheeb, Arabie saoudite) Maraya est la plus grande salle de concert du monde. Située dans le paysage désertique de la ville d'Al Atheeb, la structure en miroir apparaît presque comme un mirage. Si elle peut sembler simple – une boîte rectangulaire recouverte de panneaux géants en miroir, conçue par l'agence milanaise Giò Forma –, elle est pourtant un projet d'une époustouflante envergure, qui souligne la richesse culturelle de la ville.
SPECTACLE 2013 LE CAMION EXPOSITION 2013 ARCHITECTONES - UNITÉ D'HABITATION EXPOSITION 2013 LE PALAIS DES BEAUX-ARTS EXPOSITION 2013 ORCHESTRA EXPOSITION 2011 NICE TO BE DEAD EXPOSITION 2011 L'ENVERS DU DÉCOR EXPOSITION 2010 VEILHAN VERSAILLES EXPOSITION 2009 FIGURES DU CORPS EXPOSITION 2008 LE NOUVEAU MONDE EXPOSITION 2007 PARADJANOV LE MAGNIFIQUE EXPOSITION 2007 VAL DE MARNE SPECTACLE 2006 VILLE NOUVELLE SPECTACLE 2007 THE MINIMUM OF LIFE EXPOSITION 2006 LE BARON DE TRIQUETI EXPOSITION 2006 LE PLEIN EMPLOI EXPOSITION 2005 THE SUPERMARKET EXPOSITION 2005 ROOM MOVIES EXPOSITION 2005
Elisabeth Lemercier | Énsa Versailles
L'idée était de laisser toutes les possibilités ouvertes, c'est pour cette raison que nous n'avons pas construit une architecture à l'intérieur du bâtiment, mais opté pour un plan ouvert. Il n'y a aucun poteau, par exemple, sauf ce qui est absolument nécessaire et imposé. C'est un plateau ouvert que le Frac peut utiliser comme il le souhaite. Enfin, nous ne voulions pas préjuger de la vie future du bâtiment. C'est une philosophie partagée par beaucoup d'architectes aujourd'hui que celle de livrer des espaces qui sont des champs de possibles. Que souhaitez-vous pour ce lieu, que voudriez-vous qu'il devienne? J'aimerais que ce soit un lieu de vie, que les gens qui viennent se promener dans le parc aient envie de pousser la porte du bâtiment et découvrent un peu par hasard une exposition. Je voudrais qu'il symbolise cette idée, partagée par le directeur du Frac, Xavier Franceschi, mais aussi par Laurent Le Bon [directeur du musée Picasso NDLR] ou par Jean de Loisy [directeur du Palais de Tokyo NDLR] entre autres, d'un lieu exigeant – tant du point de vue du choix que de la manière de montrer les œuvres – et ouvert au grand public.